Maison Vandres

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Relevant de la troisième vague de construction de la station, cet édifice, aux dimensions plus modestes que les constructions avoisinantes, fut bâti avant 1863 pour Jean-Baptiste Vandres - ou Vandrez. En 1876, celui-ci réalise, à partir d'un premier édifice aux proportions modestes, une extension (sans doute par surélévation) afin d'y installer un atelier de serrurerie. A l'instar des autres artisans installés dans la station, Vandres contribua aux réparations des bâtiments communaux, et notamment de l'établissement thermal.

Sa petite propriété, voisine d'une succursale de l'hôtel de la Poste tenu par Jacques Cazaux, est implantée au-dessus de la cascade du Valentin et au cœur de la rue de la Cascade, faisant suite à l'aménagement du chemin vicinal menant à Aas, où s'installèrent dans un premier temps de nombreux guides. Elle fut remaniée à plusieurs dates indéterminées. Après une construction originelle de petites proportions, comptant seulement quatre ouvertures imposées, elle fut vraisemblablement rehaussée pour atteindre trois étages, ce dont témoignent ses vestiges de chaînages d'angle sur la Maison Cazaux, puis elle fut rabaissée plus tard pour aboutir à sa physionomie actuelle. En 1897, la Maison Vandres devient propriété de Vincent Courrèges, issu d'une famille influente d'Eaux-Bonnes.

Les vestiges de l'ancienne construction contigüe, appelée Maison Labarthe, détruite au début du 20e siècle, restent visibles sur le mur pignon. La Maison Vandres abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1876, daté par source

Située dans la partie basse de la rue de la Cascade, entre le village et le ravin où se jettent le Valentin et la Sourde, l'ancienne Maison Vandres, à l'instar des constructions environnantes, mêle les prérogatives de l'urbanisme moderne naissant et l'influence de l'architecture vernaculaire tout en se distinguant par ses proportions et ses procédés esthétiques plus modestes.

Côté rue, l'édifice se développe sur un étage accueillant des logements. Sur la façade avant et l'élévation arrière, un demi-niveau supplémentaire, à moitié sur le mur-gouttereau et sous les combles, résulte d'une extension. A la différence de la quasi-totalité des constructions d'Eaux-Bonnes, la modénature de cette maison n'est pas en pierre de taille mais en bois peint vert d'eau, dynamisant les couleurs austères de cette rue.

Du côté du précipice du Valentin, l'élévation arrière, s'adaptant au relief plongeant, se décline sur quatre niveaux dont un en soubassement. Contrairement à l'ensemble des édifices voisins, cette élévation bénéficie du même humble traitement esthétique que la façade principale, avec ses volets vert d'eau rompant l'homogénéité de la série de constructions dominant la cascade.

La Maison Vandres conserve de l'architecture vernaculaire ossaloise, malgré ses remaniements, la couverture à longs pans en ardoises pyrénéennes.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  3. Matériau du gros oeuvre : bois

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

étage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 11 rue de la Cascade

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 34

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