Calice 2

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Dangé-Saint-Romain

Ce calice a été réalisé par l'orfèvre Alexandre Thierry, actif à Paris entre 1823 et 1853. Les médaillons sont l'oeuvre du médailleur parisien Montagny, soit Fleury Montagny (1760-1836), soit son fils Jean-Pierre Montagny (1789-1862).

Périodes

Principale : 1ère moitié 19e siècle

Auteurs Auteur : Thiéry Alexandre

Étienne François Alexandre (prénom usuel) Thiéry, "fabricant d'orfèvrerie" à Paris, né à Paris le 22 messidor an IV / 10 juillet 1796 et mort dans la même ville, en son domicile du 6, rue du Vieux-Colombier (6e arrondissement) le 21 janvier 1876. Fils unique de François Marie Thiéry et de Madeleine Rose Bellanger. Marié à Paris 12e, le 14 août 1824, avec Adèle Mélanie (ou Mélanie Adélaïde) Baudouin (Paris, 22 ventôse an XI / 12 avril 1803 - Paris 6e, 2 octobre 1886 [AM Paris, V4E 5947). Le couple eut au moins trois enfants : Alexandre Marie (1825-1884), son successeur, Pierre Henri (1837-après 1876), marchand de bronze, et Marie Octavie (morte à Paris le 15 novembre 1863), Mme Henry Derouin. Le livret militaire d'Alexandre Thiéry le décrit ainsi en 1816 : "taille 1m73, cheveux et sourcils châtain, yeux bleus, nez droit, bouche grande, menton long, visage ovale, teint clair".

Alexandre Thiéry (aussi connu sous le nom de "Thierry"), déjà mentionné comme "orfèvre" à vingt ans en 1816, racheta le fonds d'atelier de Claude Isaac Bourgoin, dont il reprit le poinçon (un cœur percé de deux flèches, une étoile et deux points), qu'il fit insculper le 17 mai 1823. Il fut actif au 9, cour Neuve-du-Palais, puis au 34, quai des Orfèvres (liste électorale de 1846-1847). Sa marque fut biffée le 20 janvier 1853 lorsque son fils Marie Thiéry ("Thierry") prit sa suite. Après sa retraite, il habita au 12, rue Sainte-Marguerite-Saint-Germain (1855-1865), puis au 6, rue du Vieux-Colombier, où il mourut en 1876. Source : Archives de Paris, état civil reconstitué.

, orfèvre (signature)
Auteur : Montagny Jean-Pierre

Jean-Pierre Montagny, médailleur, graveur et sculpteur né à Saint-Étienne le 31 juillet 1789 et mort aveugle à Belleville (Paris) le 11 avril 1862 ; fils du graveur Clément Montagny (1756-1809) et de Claudine Chatagnon ; marié à Marie Lepinay. Il fut l'élève de son père, de son oncle Fleury Montagny (1760-1836) et de l'orfèvre et sculpteur Pierre Cartellier. Il fut actif au 11, rue des Juifs à Paris (domicile en 1832), puis au 11, rue de Charonne à Belleville. Il était membre de la Société libre des Beaux-Arts et exposa à tous les Salons du Louvre à partir de 1819. L'Annuaire des artistes de Guyot de Fère (1832) mentionne plusieurs de ses oeuvres : La Naissance du roi de Rome, Portrait du roi de Rome, "plusieurs médailles de la famille royale déchue", Les quatre Evangélistes, "des portraits pour la collection des grands hommes", "des bas-reliefs en creux d'après Raphaël et autres grands maîtres", "en 1830 la Ville de Paris guerrière avec les mots Liberté, Ordre public, Honneur à la ville de Paris", "une grande médaille à l'effigie de Louis-Philippe, ayant pour revers la France guidée par son Génie". Bibliographie : Émile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'Ecole française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, 1885, p. 113 ; François-Fortuné Guyot de Fère, Annuaire des artistes français, 1832, p. 208-209.

, médailleur (signature)
Auteur : Montagny Fleury

Médailleur né le 4 février 1760 à Saint-Étienne et baptisé le même jour à l'église Notre-Dame (filleul de son grand-père maternel Fleury Sanderlon et d'Andrée Bérardier) et mort en 1836 à Marseille. Membre d'une dynastie de graveurs, qui comprenait son père Jean Montagny (époux de Jeanne Marie Sanderlon), ses oncles Clément le vieux (1730-?) et Philibert (1732-?), son frère aîné Clément le jeune (1756-1810) et le fils de celui-ci, Jean-Pierre (1789-1862). Son propre fils, Élie-Honoré Montagny (1782-1864), fut peintre. Fleury Montagny, d'origine stéphanoise, acheva ses études à Paris et devint en 1789 graveur et ciseleur à la nouvelle manufacture d'armes de Versailles, avant d'être nommé en 1809 directeur du bureau de la Monnaie de Marseille, ville où il mourut en 1836 (selon Bellier de la Chavignerie, mais son nom n'apparaît pas dans les tables de décès de Marseille à cette date). Ses médaillons à thème religieux, repris par son neveu Jean-Pierre, furent utilisés par de nombreux orfèvres, parmi lesquels les Parisiens J.-A. Basnier, G.-J.-A. Bompart, Ch.-D.-N. Martin, J.-P.-A. Dejean, P.-H. Favier et A. Thiéry (Thierry). Bibliographie : Émile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'Ecole française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, 1885, p. 113.

, médailleur (signature)
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Calice en argent doré composé d'un pied circulaire, d'une tige avec deux bagues entourant un nœud en forme de poire, et d'une coupe doublée d'une fausse coupe.

Catégories

orfèvrerie

Matériaux
  1. Matériau principal : argent

    Techniques : estampage, ciselé, décor en bas-relief, doré

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 30

    Unité : cm

  2. Type de mesure : d

    Valeur : 15

    Unité : cm

    Précision sur la mesure : pied

Iconographie
  1. Caractère général : représentation végétale

    Thèmes : épi, pampre, roseau, feuillage

  2. Thèmes : Christ, Vierge , saint Pierre


Précision sur l'iconographie :

Le pied est décoré de têtes d'angelots entouré de nuées, le socle représente trois médaillons (la Vierge de la rue du Bac en 1830, la vierge au pied de la croix et saint Pierre accompagné du coq du reniement) séparés par des pampres, des roseaux et des épis de blé. La fausse-coupe comporte trois médaillons figurant les allégories des vertus théologales (Foi, Espérance et Charité).

Inscriptions et marques
  • poinçon de fabricant
  • garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973
  • signature
  • date

Signature du médailleur Montagny sur le bord d'un médaillon du pied représentant saint Pierre.

Date 1830 sur le médaillon de la Vierge de la rue du Bac.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Dangé-Saint-Romain , 2 rue Jules-Ferry

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2019 AC 136

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