Usine de produits chimiques Saint-Gobain, puis Société poitevine de conditionnement, puis M et N Europroduction, actuellement Novamex

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Saint-Benoît

Cette usine d'engrais et d'acide sulfurique est créée en 1912 par la Société Saint-Gobain ; de cette époque subsistent la cheminée d'usine, une partie des ateliers de fabrication, le bureau et des logements d'ouvriers. Cinq autres maisons d'ouvriers sont édifiées dans les années 1930, ainsi que divers ateliers et magasins. En 1931, on fabrique annuellement environ 30 000 tonnes de superphosphates et 18 000 tonnes d'acide sulfurique. L'usine, dont l'activité cesse à partir de 1939, est partiellement démolie par un incendie pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est rachetée en 1949 par Geigy, société suisse de chimie implantée à Bâle. Sous le nom de Société poitevine de conditionnement, on y développe des activités industrielles découlant de la découverte en 1939, par le docteur Muller (prix Nobel de médecine) du laboratoire Geigy, des propriétés insecticides du D.D.T. La première filiale française s'était, dans un premier temps, provisoirement installées dans la poudrerie d'Angoulême. C'est à Saint-Benoît qu'est réalisée la première bombe aérosol européenne entre 1953 et 1955. Un laboratoire est édifié en 1960 ; la production est alors de 2 000 tonnes de marchandises par mois (produits insecticides, raticides, désherbants, désodorisants). Un restaurant d'entreprise est édifié dans les années 1970.-Le 1er janvier 1972, les sociétés suisses Ciba et Geigy fusionnent. Postérieurement, pour conforter au plan mondial l'activité de produits de grande consommation (produits d'entretien ménager et para-cosmétiques), Ciba-Geigy rachète les société anglo-américaines Airwick et Airkem. Dans les années 1980, l'usine de Saint-Benoît prend le nom d'Airwick industrie et le laboratoire de recherche celui d'Airwick et Cie. A cette époque, l'usine a une vocation européenne et le laboratoire de recherche une vocation mondiale jusqu'à la réactivation du laboratoire américain, qui lui retire, en matière de recherche et de développement, le continent américain. Entre-temps, en 1975, un nouveau corps de bâtiment abritant les bureaux a été édifié. En janvier 1985, Ciba-Geigy cède l'activité mondiale Airwick à l'anglais Reckitt et Colman, qui revend, un an plus tard, le site de Saint-Benoît à M. Le Nigen. L'usine poursuit sa production de produits d'entretien, d'hygiène et de lessivage pour la grande distribution sous le nom de M et N europroduction. En 2000, lors de l'effondrement du groupe Nigen, l'usine est attribuée à la Société Quadrimex chimie pour y développer l'activité de sa filiale Quadripack, installée depuis 1999 dans la partie nord de l'usine. Depuis 2004, la raison sociale de Quadrimex est devenue Novamex, mais la filiale Quadripack perdure sous le même nom.£En 1949 : 100 ouvriers, en 1960 : 300 ouvriers (dont les deux-tiers de personnel féminin), en 1985 : 351 ouvriers, en 1994 : 112 ouvriersCette usine d'engrais et d'acide sulfurique est créée en 1912 par la Société Saint-Gobain ; de cette époque subsistent la cheminée d'usine, une partie des ateliers de fabrication, le bureau et des logements d'ouvriers. Cinq autres maisons d'ouvriers sont édifiées dans les années 1930, ainsi que divers ateliers et magasins. En 1931, on fabrique annuellement environ 30 000 tonnes de superphosphates et 18 000 tonnes d'acide sulfurique. L'usine, dont l'activité cesse à partir de 1939, est partiellement démolie par un incendie pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est rachetée en 1949 par Geigy, société suisse de chimie implantée à Bâle. Sous le nom de Société poitevine de conditionnement, on y développe des activités industrielles découlant de la découverte en 1939, par le docteur Muller (prix Nobel de médecine) du laboratoire Geigy, des propriétés insecticides du D.D.T. La première filiale française s'était, dans un premier temps, provisoirement installées dans la poudrerie d'Angoulême. C'est à Saint-Benoît qu'est réalisée la première bombe aérosol européenne entre 1953 et 1955. Un laboratoire est édifié en 1960 ; la production est alors de 2 000 tonnes de marchandises par mois (produits insecticides, raticides, désherbants, désodorisants). Un restaurant d'entreprise est édifié dans les années 1970.-Le 1er janvier 1972, les sociétés suisses Ciba et Geigy fusionnent. Postérieurement, pour conforter au plan mondial l'activité de produits de grande consommation (produits d'entretien ménager et para-cosmétiques), Ciba-Geigy rachète les société anglo-américaines Airwick et Airkem. Dans les années 1980, l'usine de Saint-Benoît prend le nom d'Airwick industrie et le laboratoire de recherche celui d'Airwick et Cie. A cette époque, l'usine a une vocation européenne et le laboratoire de recherche une vocation mondiale jusqu'à la réactivation du laboratoire américain, qui lui retire, en matière de recherche et de développement, le continent américain. Entre-temps, en 1975, un nouveau corps de bâtiment abritant les bureaux a été édifié. En janvier 1985, Ciba-Geigy cède l'activité mondiale Airwick à l'anglais Reckitt et Colman, qui revend, un an plus tard, le site de Saint-Benoît à M. Le Nigen. L'usine poursuit sa production de produits d'entretien, d'hygiène et de lessivage pour la grande distribution sous le nom de M et N europroduction. En 2000, lors de l'effondrement du groupe Nigen, l'usine est attribuée à la Société Quadrimex chimie pour y développer l'activité de sa filiale Quadripack, installée depuis 1999 dans la partie nord de l'usine. Depuis 2004, la raison sociale de Quadrimex est devenue Novamex, mais la filiale Quadripack perdure sous le même nom. En 1949 : 100 ouvriers, en 1960 : 300 ouvriers (dont les deux-tiers de personnel féminin), en 1985 : 351 ouvriers, en 1994 : 112 ouvriers.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Principale : 2e quart 20e siècle

Principale : 3e quart 20e siècle

Principale : 4e quart 20e siècle

Dates

1912, daté par travaux historiques

1960, daté par source

1975, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Site industriel desservi par embranchement ferroviaire 

Anciens ateliers de fabrication en moellon couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique ; magasin en moellon apparent couvert d'un toit bombé en béton armé ; anciens fours, actuellement transformateurs, en brique ; cheminée de 63 m de haut et environ 8 m de diamètre en brique ; ancien bureau à 1 étage carré couvert d'un toit à longs pans à croupes en tuile mécanique ; logement patronal en moellon enduit à 2 étages carrés couvert d'un toit à longs pans à croupes en ardoise ; logements d'ouvriers à 1 étage carré couverts d'un toit à longs pans en tuile mécanique ; laboratoire, partiellement en béton et moellon, couvert d'un toit en terrasse en béton ; chaufferie, bureau de 1975 et restaurant, en béton, couverts d'un toit en terrasse en béton ; entrepôts en pan de métal couverts d'un toit à longs pans en tôle ondulée.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : brique

  2. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal

  3. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  4. Mise en oeuvre : béton armé

Toits
  1. tuile mécanique, ardoise, béton en couverture, tôle ondulée
Étages

2 étages carrés

Couvrements
  1. charpente en bois apparente voûte en berceau en anse-de-panier en béton armé
Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Type de couverture : terrasse

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  3. Forme de la couverture : toit bombé

  4. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Énergies
  1. Nature : énergie thermique

    Origine : produite sur place

  2. Nature : énergie électrique

    Origine : achetée

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Saint-Benoît , avenue des Grottes-de-Passe-Lourdin

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Passelourdain

Cadastre: 1964 AT 273, 691 à 752, 807 à 827

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