Ensemble de la chapelle du Sacré-Cœur (autel, gradin d'autel, tabernacle, statue, peinture monumentale)

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Baigts

L'ameublement et la décoration de la chapelle ont été réalisés en deux temps. L'autel, dédié au Christ (monogramme JHS sur le tombeau, Pélican mystique sur le tabernacle), puis à saint Roch et enfin au Sacré-Cœur, date des premières décennies du XIXe siècle. En 1877, la chapelle change de vocable - sans doute en relation avec la récente consécration de la catholicité tout entière au Sacré-Cœur par le pape Pie IX, le 16 juin 1875. Une statue du Sacré-Cœur est alors placée dans la niche (peut-être déjà existante) qui surmonte l'autel. L'année suivante, les registres de comptes de la fabrique font état d'une dépense de 278 francs pour "peintures à la chapelle du Sacré-Cœur" ; le décor est achevé en 1879 (date inscrite sur la partie droite du mur) par le peintre d'origine bordelaise Léonard Fortuné (Bordeaux, 1839 - Pau, 1906), très actif dans le Béarn et les Landes méridionales sous le Second Empire et la IIIe République.

Périodes

Principale : 1ère moitié 19e siècle, 4e quart 19e siècle

Dates

1878, daté par source

1879, porte la date

Auteurs Auteur : Fortuné Léonard

Louis Léonard Fortuné (dit Fortuni), peintre-décorateur né à Bordeaux le 14 février 1839, fils du boulanger Hippolyte ("Hypolite") Fortuné (Bordeaux, 1808-1863), enfant trouvé, et de Marie dite Célina Laporte (Castres-Gironde, 1815 - Bordeaux, après 1872), et frère ainé de Louis Léonard Charles Fortuné (1855-1928), également peintre-décorateur (à Arcachon). Léonard Fortuné épousa en premières noces à Gaujacq (Landes), le 8 octobre 1872, Catherine Marie Soubeste (Poyanne, 30 octobre 1850 - Lagelouse, Gaujacq, 9 août 1878), institutrice, fille d'Alexandre Soubeste, instituteur, et de Catherine Géral, dont il eut deux enfants, Blanche Olympe Fernande (1873-1873) et Auguste Maurice (1876), tous deux nés à Gaujacq (source : Geneanet). Le peintre habita d'abord à Gaujacq (au lieu-dit Lagelouse), lieu de résidence de sa première femme, puis s'installa à Uzein (Basses-Pyrénées), à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Pau, sans doute à l'occasion de son remariage avec Honorine Sarrailh. Il mourut à l'hospice de Pau (cours Bosquet) le 7 janvier 1906 à onze heures (AD Pyrénées-Atlantiques, Pau, décès, 1903-1908, n° 25 ; L'Indépendant des Pyrénées, 9 janvier 1906, p. 3). Actif dans la région de Lescar, dans le Vic-Bilh et le sud-est des Landes entre 1866 et 1902 au moins (dates d'activité attestées), il a laissé des peintures dans seize églises des actuelles Pyrénées-Atlantiques, ainsi que dans neuf églises des Landes au moins : Lacajunte (1866 ?), Saint-Loubouer (1866, détruit), Hauriet (1866-1867, détruit), Caupenne (1869-1870), Urgons (1873-1874), Vielle-Tursan (1873-1874), Mant (1878), Baigts (1879) et Poudenx (1880). Pour les travaux bien documentés de Vielle-Tursan, il employa le peintre Dupouy, de Saint-Sever (peut-être un collaborateur régulier), pour la préparation des murs (deux couches à l'huile).

, peintre (signature)

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Baigts

Milieu d'implantation: en village

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