Historique
Le Pavillon appartient, avec le Petit Port et le Grand Port à un ensemble connu sous le nom de Port de Queaux. D'après le baron d'Huart, il y aurait eu dans cet écart, un corps de bâtiment construit en "forme de pavillon", d'où son nom, et qui aurait été considéré comme un lieu noble, possédé par des roturiers et donc soumis au droit de franc-fief. Acheté en 1759 par jacques Mirel des Essarts, celui-ci entame une procédure contre le fisc pour faire tomber la taxe de franc-fief, ce qu'il obtient en 1764.
A l'établissement du cadastre napoléonien, en 1811, le Pavillon ne comprend qu'une maison, assez importante (6 ouvertures imposables), qui appartient au comte de Villars, par son mariage avec Marie-Nicole Mirel des Essarts. Cette maison est celle du passeur dont le bac se situe un peu plus au sud d'après la carte de Cassini (vers 1773), puis les cartes d'état-major (3e quart 19e siècle). Les délibérations du Conseil municipal ainsi que les recensements de population indiquent la présence d'un batelier jusqu'aux environs de 1875, dont le fermage est détenu essentiellement par la famille Paillé. La tradition orale veut qu'il aurait continué à servir jusqu'à la toute fin du 19e siècle pour le passage des enfants qui se rendaient à l'école de Queaux. En 1871, Louis Paillé fait construire une nouvelle maison au nord de la première. Dans la maison du passeur, une activité commerciale (vente de légumes) dans l'ancienne cuisine semble attestée par les recensements de population qui notent la présence d'un épicier (Jean Laubeneau, recensements de 1876 et 1881). Une activité commerciale perdure au 20e siècle, confirmée par la tradition orale : auberge (1906), mercerie (1911), puis épicerie (de 1921 à 1946).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 18e siècle 19e siècle (incertitude) Principale : 3e quart 19e siècle |
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Dates |
1871, daté par source |
Description
Le Pavillon se situe au sud du Grand Port et se compose de deux propriétés. Les maisons s'élèvent sur deux niveaux apparents et sont couvertes de tuiles creuses. Chacune d'elle dispose d'un puits à margelle circulaire. Deux pierres d'évier sont également visibles sur chacune des maisons. La maison située au sud, identifiée comme la maison du passeur, a des encadrements en pierre chanfreinée, en remploi, à l'étage carré.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
rez-de-chaussée, 1 étage carré |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA86015294 |
Dossier réalisé par |
Favreau Myriam
Chercheuse à l'inventaire du patrimoine depuis 2018. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Arrondissement de Montmorillon |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ecart dit le Pavillon, Dossier réalisé par Favreau Myriam, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/c75c038b-16b4-4286-8ad6-835fd8158529 |
Titre courant |
Ecart dit le Pavillon |
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Dénomination |
écart |
Appellation |
le Pavillon |
Parties constituantes non étudiées |
puits |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Persac
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: le Pavillon
Cadastre: 1811 Q 258-259, 2022 CE 23-24, 26