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Digue des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Jean-de-Liversay
Historique
La digue a été édifiée dans les années 1650 au moment du dessèchement des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau-Benon. A partir de Cigogne et de Thairé-le-Fagnoux (Saint-Jean-de-Liversay) à l'ouest, et jusqu'aux abords de La Grève-sur-Mignon, au sud-est, l'itinéraire choisi se rapproche au plus près de la Sèvre Niortaise et de ses méandres ainsi que, à l'est, de la rivière du Mignon. A l'origine, la digue devait englober les marais de Boëre, situés à l'est, communes de La Ronde et de Courçon. Trop difficiles à mettre en valeur, ceux-ci ont été retranchés en 1675 à l'aide d'une nouvelle ligne qui relie la Barrière, Chalogne, l'Angle d'Oie (à La Ronde) et la Macaudière (à Saint-Cyr-du-Doret).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : milieu 17e siècle |
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Description
La digue serpente entre les marais mouillés de la Sèvre Niortaise, au nord et au nord-est, ceux du Mignon, à l'est, et les marais desséchés de Saint-Jean-de-Liversay, Taugon, La Ronde et Courçon qu'elle met à l'abri de l'inondation. Depuis l'ancienne île de Cigogne (Saint-Jean-de-Liversay) jusqu'aux Ouchettes, près d'Angiré (Courçon), elle suit de manière plus ou moins proche les méandres du fleuve. Du point de vue de la toponymie, elle se décompose en plusieurs portions soit, à partir de l'ouest : la digue de Cigogne, la digue de Thairé-le-Fagnoux, la digue des Combrands, la digue du Sablon, la digue de la Cavalerie, la digue de la Rabatière, la digue de la Rosée et la digue ou levée de Boëre. Au total, cette ligne mesure environ 26 kilomètres. Elle est franchie à quelques reprises par des axes routiers, aux Combrands, au pont du Sablon, au Passage de La Ronde et à Caillaude.
Comme tous les ouvrages du même type, la digue est constituée, en coupe, d'un haut monticule de terre encadré par deux canaux ou ceintures (la ceinture intérieure côté marais desséchés, la ceinture extérieure côté marais mouillés). Ces canaux sont destinés à recevoir l'eau, notamment en cas d'inondation, pour en freiner les effets sur le flanc de la digue. Le plus souvent, la digue est dénuée de végétation. Certains tronçons sont plantés d'arbres, sur les bords de la digue pour en retenir la terre.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17047545 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Digue des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/cb3f1fb8-5e0f-4b11-b2a8-03c8d8788754 |
Titre courant |
Digue des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau |
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Dénomination |
digue |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Jean-de-Liversay
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Taugon
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , La Ronde