Paire de vases à fleurs décoratifs (éléments de retable ou de tabernacle)

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Beylongue

Ces deux vases décoratifs à revers plat proviennent du décor d'un retable ou tabernacle monumental du XVIIIe siècle. Il s'agit très probablement d'épaves de l'ancien maître-autel, remplacé en 1888 par le meuble actuel, racheté à la paroisse de Pontonx. L'ancien autel, restauré et redoré en 1858 par le doreur Jacques Micau ou Miquau (1820-1870), de Mont-de-Marsan, comportait en effet "quatre vases et bouquets au-dessus des corniches, [qui] seront également dorés au bruni". Les vases sont comparables, entre autres exemples, à ceux du retable de Saint-Jean d'Aulès à Doazit, et surtout à ceux du retable de Saint-Laurent de Caupenne.

Périodes

Principale : 18e siècle

Secondaire : 3e quart 19e siècle

Dates

1858, daté par source

Auteurs Auteur : Micau / Miquau Jacques

Jacques Micau ou Miquau, doreur d'origine bordelaise établi à Mont-de-Marsan sous la monarchie de Juillet (attesté doreur dans cette ville en 1847). Il travailla pour les églises de Beylongue en 1858, de Mugron en 1861 et de Saint-Loubouer en 1866. Né à Bordeaux le 19 août 1820 (AD Gironde, 4 E 985), mort à Mont-de-Marsan le 12 avril 1870 (AD Landes, 4 E 192/89-90) ; fils de Michel Micau, "charpentier de haute futaie" à Bordeaux, et de Guillemette Lacoste. Marié à Mont-de-Marsan le 22 septembre 1847 (AD Landes, 4 E 192/46-47) avec Jeanne Dugarry (Saint-Jean-d'Août et Nonères, Mont-de-Marsan, 6 mars 1826 - Mont-de-Marsan, 4 juillet 1901), fille de Bernard Dugarry, tonnelier à Saint-Loubouer (Landes), et de Marie Dussaut. L'un des témoins du mariage fut le peintre-doreur Pierre Dupeyron (1799-1858), peut-être l'employeur de Micau à cette date. Le couple eut un fils : Michel Camille Miquau (Mont-de-Marsan, 21 juillet 1848 - Bordeaux, avril 1923), doreur à son tour, qui épousa à Mont-de-Marsan, le 7 septembre 1881, Anne Jenny Tartas (Mont-de-Marsan, 13 février 1850 - ?), fille de Pierre Julien Tartas, employé des chemins de fer, et d'Anne Bédouret (dont deux filles mortes en bas âge et Julia Anne Marie, en 1908 Mme Antoine Sabaté).

Jacques avait son atelier au 19, rue Saint-Sever. Il est nommé "Micau" dans ses actes de naissance, de mariage (qu'il signe "Micau") et de décès, "Miquau" dans le contrat de Beylongue en 1858, dans celui de Saint-Loubouer en 1866, dans l'acte de mariage de son fils et dans l'acte de décès de sa veuve ; son fils Michel Camille est nommé "Miquau" en toutes circonstances.

, doreur (attribution par source)

Paire de vases monoxyles à revers plat, peints en faux marbre blanc veiné (panse et base), rouge et doré (gorges de la base et du col, fleurs et feuilles).

Catégories

sculpture

Structures
  1. revers plat
Matériaux
  1. Matériau principal : bois

    Techniques : décor en haut relief, décor dans la masse, peint, polychrome, faux marbre, doré à la feuille d'or à l'eau

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 42

    Précision sur la mesure : hauteur d'un vase

  2. Type de mesure : h

    Valeur : 43

    Précision sur la mesure : hauteur d'un vase

  3. Type de mesure : la

    Valeur : 23

  4. Type de mesure : pr

    Valeur : 10.5

Iconographie
  1. Caractère général : ornementation

    Thèmes : vase, marguerite, feuille


Précision sur l'iconographie :

Vases à panse en sphère écrasée, sur base en piédouche moulurée en cavet renversé ; bouquet composé de trois marguerites entourées de feuilles à bord dentelé.

État de conservation
  • élément

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Beylongue

Milieu d'implantation: en village

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