Mégisserie Lagarde, puis Lagarde frères, Braud et cie, puis Lagarde frères et cie, puis Etablissements Lagarde (détruit après inventaire) | Decoux Jérôme
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Mégisserie Lagarde, puis Lagarde frères, Braud et cie, puis Lagarde frères et cie, puis Etablissements Lagarde (détruit après inventaire)

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Saint-Junien

La mégisserie Lagarde est construite en 1876 par Jean Lagarde, qui y déplace l’usine fondée en 1869 avec son beau-frère Jean Lavergnas, dont il a racheté la part. En 1901, l'atelier de mégisserie est agrandi. Le site est dévasté par des incendies en 1902 et 1910. Une partie de l’usine reconstruite en 1902 est conservée. La mégisserie « sous la gare » est construite en 1907. Les bureaux de direction, qui datent de cette période, seront augmentés d'une véranda en 1930. Les Lagarde s'associent de 1911 à 1921 avec la mégisserie parisienne P-L Meyer, sous la direction de Léonard Braud. En 1922, l'entreprise devient Lagarde frères, Braud et cie, puis Lagarde frères et cie. Elle s'agrandit par l'acquisition en 1925 de la Teinturerie de la Vienne, propriété de Ripet et Teillet, contiguëe à la mégisserie. En 1947, un atelier de teinture est construit tandis que les bureaux de direction sont déplacés dans les bureaux sur rue ; leur ancien bâtiment est réaménagé en logement.

Devenue en 1950 les Etablissements Lagarde et cie, la mégisserie ferme en 1995. Le site est racheté par la commune. Une partie des locaux est détruite par incendie en 1998 ; la partie préservée sert un temps de réserve aux collections de la future Cité du Cuir. La mégisserie et les bureaux sont rasés en 2018, tandis qu'une partie des bâtiments sur rue est transformée en lieu de restauration.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle
Dates

1876, daté par source

1901, daté par source

1907, daté par source

Le site de la mégisserie Lagarde se trouve entre la Vienne et le chemin de Notre-Dame au Goth. A l'est. les bâtiments de la mégisserie entouraient une grande cour, laissant libre les bords de rivière. Sur rue, se trouvaient, d'est en ouest : un logement de contremaître, les bureaux et magasins construits en 1930 et, de l'autre côté du portail, les bureaux datant de 1907. Les bâtiments de production de la mégisserie formaient un U : à l'est, les pelains et les séchoirs ; côté rivière, les ateliers de confits (rez-de-chaussée) et les séchoirs (étage et tour) de peau et laine ; à l'est, les magasins à laines. Au centre du U, la chaufferie et la cheminée, étêtée au moment de l'enquête. A l'ouest du site, Les ateliers de teinturerie étaient en bord de rivière, séparés de la route par une grande cour. De part et d'autre du bâtiment central se trouvent, à l'ouest, un atelier de teinture au pistolet, et à l'est, l'atelier de tannage et finition. Les bureaux étaient construits en brique enduite, élevés sur un étage carré sous un toit terrasse. Les habitations qui comptaient un étage carré étaient en brique enduite sous un toit en pavillon couvert en ardoise ; les baies et les chainages d'angles étaient traités par un jeu alterné de brique et d'enduit. Sur le bâtiment à usage de bureau, un toit en fer-de-hache signalait la travée de la porte principale.

Les ateliers et les séchoirs étaient en brique ; ils étaient couverts en sheds, détruits par incendie ; l'étage du séchoir ouvert, avec des claies en bois, sous un toit à longs pans couvert en brique mécanique. La chaufferie et la cheminée étaient en brique ; la tour de séchage, en brique et moellon. L'atelier de tannage et finition avait une structure porteuse et des planchers en béton ; la verrière, une charpente en métal. L'atelier était doté d'un quai de chargement pour camion. les ateliers de teinture étaient en pierre, couvert en ardoise. Le site a connu plusieurs incendies qui ont dévasté les ateliers de 1902, les magasins à laine et l'atelier de tannage-finition.

Lors de l'enquête d'inventaire, une partie des ateliers étaient en déshérence, étages effondrés et toiture en partie crevée. La mégisserie et les bureaux ont été rasés en 2018, tandis qu'une partie des bâtiments sur rue étaient transformée en lieu de restauration.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

    Revêtement : enduit
Toits
  1. ardoise, ciment amiante en couverture, tuile creuse mécanique
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit en pavillon

  2. Type de couverture : terrasse

  3. Forme de la couverture : toit à longs pans
Escaliers

  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre
Énergies
État de conservation
  1. établissement industriel désaffecté
  2. détruit après inventaire

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Saint-Junien , 12 chemin de Notre-Dame au Goth

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2013 AM 82

Adresse: Nouvelle-Aquitaine

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