Villa dite les Campaniles
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Royan
Historique
La villa, une des plus imposantes du front de mer de Royan, a été réalisée à la fin du 19e siècle. Si l'identité de son commanditaire reste inconnue, la villa a ensuite été acquise, vers 1905-1910, par l'un des frères Lehmann, fils de l'homme d'affaires Léon Lehmann, fondateur des grands magasins "Nouvelles Galeries" : Léon fils possédait la villa "Aigue-Marine", Gaston la villa "Espérance", et Louis la villa "les Campaniles". Louis Lehmann, demeurant à Paris et à la tête des Nouvelles Galeries de Saintes, est toujours propriétaire de la villa en 1926 lorsqu'elle fait l'objet d'une présentation dans le recueil Villas et cottages du bord de l'océan par Charles Massin. Si l'on ne connaît pas l'architecte de cette villa, force est de constater qu'elle présente de fortes similitudes avec l'ancien casino de Foncillon, construit entre 1882 et 1885 selon les plans de l'architecte bordelais Bertrand Alfred Duprat. La tradition veut que ce dernier ait fait un procès à l'architecte de la villa pour plagiat.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 19e siècle |
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Description
Particulièrement spectaculaire, la villa allie classicisme et références baroques, façade écran monumentale et plan irrégulier. Construite sur une parcelle longue et étroite reliant le front de mer et l'avenue du Parc, la villa est quadruple en profondeur et l'escalier a été rejeté vers l'arrière, de même que la porte, placée sur le côté droit, sous une remarquable marquise. A l'avant, chaque niveau comprend une pièce qui ouvre largement sur le front de mer.
Le corps principal de bâtiment est couvert d'un haut toit à longs pans brisés et à croupes. Sa façade, d'une composition parfaitement symétrique, voit se succéder, de bas en haut : un large escalier en fer à cheval, à balustres ronds ; une terrasse couverte et fermée, scandée de quatre colonnes ioniques ; un balcon-terrasse ouvert à l'étage, sur lequel donnent trois grandes portes-fenêtres en plein cintre ; et enfin un second balcon-terrasse au niveau du comble, sur lequel ouvrent une grande lucarne à fronton brisé et deux petites lucarnes rondes en zinc. Balustres, modillons et rosettes forment l'essentiel du décor sculpté.
De chaque côté de cette élévation, la façade est encadrée par deux élégantes tours à pans coupés sur les trois premiers niveaux, puis de plan carré sur le quatrième, aménagé en belvédère et percé de quatre grandes arcades ; le tout coiffé d'un toit à l'impériale d'inspiration baroque, aux ardoises taillées en écailles de poisson.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble |
Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17046385 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2014 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Villa dite les Campaniles, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/e56411cc-0b74-48ac-ae2e-e37baed1ecf2 |
Titre courant |
Villa dite les Campaniles |
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Dénomination |
maison villa |
Parties constituantes non étudiées |
cour jardin clôture |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Royan , 68 boulevard Frédéric-Garnier
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2014 AN 498