Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le hameau de la Jarrie est mentionné en 1438 comme village dépendant de la commanderie d'Auzon à Châtellerault. L'étymologie du lieu suggère la présence de chênes. Le hameau est bordé au nord par un petit bois.

Le hameau a en grande partie conservé sa physionomie du début du 19e siècle telle qu'elle apparaît sur le plan cadastral de 1826 (section H) sous le nom des " Jarries " : une partie basse culminant à une centaine de mètres - aujourd'hui appelée la Basse-Jarrie- et constituée d'une dizaine d'habitations et une partie haute située à environ 112 m (la Haute-Jarrie) formée d'une grosse ferme et de quelques maisons isolées.

Au milieu des années 1840, la route de Châtellerault est rectifiée et vient longer le hameau au sud. Puis, au début des années 1880, la ligne ferroviaire reliant Loudun à Châtellerault, construite parallèlement à la route de Châtellerault, vient amputer une partie des terres et mares situées au sud. Une maison de garde-barrière est construite en contrebas de la Basse-Jarrie.

Enfin, au début des années 2010, la ligne LGV Paris-Bordeaux vient longer l'ouest du hameau selon un axe nord/sud.

Quelques maisons individuelles ont été édifiées dans la seconde moitié du 20e siècle et au début du 21e siècle le long de la rue de la Jarrie qui relie la Basse et la Haute-Jarrie.

Le cimetière de Scorbé-Clairvaux conserve le tombeau de Marie-Joséphine Huguet décédée en 1865 à la Jarrie (inscription portée sur la stèle).