Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Barthélemy

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Cauna

La commune de Cauna ne conserve presque aucun vestige du mobilier de l'ancienne église paroissiale Saint-Barthélemy, démolie en 1804, ni de la chapelle castrale des barons de Cauna, devenue église à sa suite. Les seules exceptions sont des fonts baptismaux en pierre, peut-être du XVIIe siècle, et deux statues en bois des saints Pierre et Paul, provenant probablement d'un retable démembré du XVIIIe siècle. L'essentiel de l'ameublement actuel a été acquis après la rénovation totale de l'édifice au milieu du XIXe siècle, réalisée grâce à l'aide financière et aux dons des notables du bourg, au premier rang desquels la baronne de Cauna, née de Borda-Labatut, et son fils Bernard Augustin, baron de Cauna, le célèbre héraldiste et historien. Furent ainsi offerts le maître-autel en marbre (1834-1848) et les autels de saint Joseph (1848-1851) et de la Vierge (1854). En 1861, les fonts baptismaux reçurent un tableau du Baptême du Christ signé du peintre montois Louis-Anselme Longa. En 1890, le fondeur dacquois Gustave Delestan refondit les deux cloches (qui dataient de 1614 et de 1812) et en fournit une troisième neuve. D'autres éléments importants du décor, comme la chaire à prêcher, les lambris et stalles du chœur ou encore la table de communion, ont été supprimés (et apparemment détruits) à l'occasion d'une grande rénovation intérieure en 1952, qui vit en revanche la création de deux ambons par le menuisier local Claude Lubéreilh. La vitrerie de l'église a été posée en plusieurs étapes : les verrières "archéologiques" (anonymes) du chœur en 1857, un cycle de la vie du Christ dans les collatéraux par le verrier orléanais Louis Gouffault en 1936, 1941 et 1952, enfin les verrières décoratives des baies hautes de la nef par la maison parisienne Mauméjean en 1952. La sacristie, qui ne conserve plus d'ornements liturgiques anciens, possède en revanche plusieurs pièces d'orfèvrerie datées du début du XVIIIe siècle (nécessaire aux saintes huiles par l'orfèvre saint-severin Étienne Ier Affre), de la seconde moitié du siècle suivant (ostensoir de Marie Thierry offert par les Cabannes de Cauna en 1856, pièces d'A. Jolivet et de Th.-J. Armand-Calliat) et des années 1930-1930 (par Favier frères).

Auteurs Auteur : Lucbéreilh Claude

Menuisier à Cauna (Landes) au milieu du XXe siècle.

, menuisier (attribution par source)
Auteur : Gille Louis et Pierre

Orfèvres et fabricants de bronze à Lyon (47, cours du Midi, 37, quai Claude-Bernard [en 1889], puis 6, avenue Leclerc) ; poinçon insculpé en 1889, biffé en 1927. Louis Gille, né à Lyon le 24 mars 1851 et mort dans la même ville le 13 juin 1925, fondateur de la société Louis Gille et Cie ; fils de Pierre Gille, charpentier de marine à Paris puis à Cahors, et de Marguerite Dumas (mariés à Lyon le 15 juin 1850) ; marié en premières noces à Lyon, le 21 novembre 1872, à Marie Cécile Faure (1855-?), divorcé le 16 juillet 1885, puis marié en secondes noces, le 21 novembre 1888 à Lyon, avec Elisabeth Meau. Son frère Pierre Gille, "bronzier", né à Lyon le 13 novembre 1859 et mort dans le 3e arrondissement de Lyon le 12 juillet 1908, époux de Marie Raclet, fut le père de Louis Jean-Baptiste Antoine Gille (1891-1953), "bronzier" puis employé (gendre du peintre décorateur, portraitiste et paysagiste lyonnais Claudius Barriot), d'Antoine, de Joseph Elie Gille (1892-?), orfèvre puis garagiste, et de Louise Rose (1890-1974), épouse de Jules Claudius Barriot (fils de Claudius Barriot). Les trois fils de Louis, successeurs de leur père, s'associèrent quelques années (poinçon insculpé le 27 janvier 1927 et biffé en 1933), avant une scission : Louis fils travailla alors seul comme orfèvre, ses deux frères se spécialisant dans la fabrique de bronzes sous la raison sociale "Gille & Cie". Source : Geneanet.

, orfèvre

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