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Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de La Chapelle
France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert

Forge de La Chapelle, vue d'ensemble.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Extrait du plan cadastral de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, section A 2, parcelles 555-566, 1826.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Dordogne

Plan de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.
Blanchard Mathurin, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Plan de détail du haut fourneau et des foreries de canons de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.
Grollimund Florian, Regnault François-Alexandre-Adolphe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.
Grollimund Florian, Delerue
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Détail du plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.
Grollimund Florian, Delerue
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Dordogne

Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle par Jules de Verneilh, mai 1865.
Verneilh Jules de, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle (auteur inconnu), vers 1850.
Grollimund Florian
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Plan général de la demeure de La Chapelle, levé par l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.
Lusseau Henri, Grollimund Florian
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Plan général de la demeure de La Chapelle, cachet de l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.
Lusseau Henri, Grollimund Florian
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Plans et élévations de l'écurie-grange-étable, attribué à l'architecte Émile Garot, vers 1892.
Garot Émile, Grollimund Florian
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Élévation de la façade principale de la nouvelle demeure, Émile Garot architecte, juillet 1892.
Garot Émile, Grollimund Florian
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Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle depuis le haut fourneau, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle, façade postérieure, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue d'ensemble de la forge de La Chapelle, depuis nord-ouest, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue de l'ancienne demeure de la forge de La Chapelle, façade principale, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue de la forge de La Chapelle, demeure et haut fourneau, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue de la forge de La Chapelle, réservoir et haut fourneau, photographie, vers 1890.
Grollimund Florian
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Vue de la forge de La Chapelle, nouvelle demeure, façade postérieure, photographie de Fernand Braun, vers 1892.
Braun Fernand, Grollimund Florian
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Haut founeau, vue d'ensemble.
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Haut founeau, vue depuis le sud.
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Haut founeau, embrasure du soufflet sud-est.
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Haut founeau, vue depuis le canal des roues motrices.
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Haut founeau, vestiges de la roue.
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Pont, vue depuis le haut fourneau.
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Bandiat, cours principal bordant le jardin.
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Bandiat, cours principal bordant à l'aval de la forge.
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Second canal, anciennes pêcheries.
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Second canal, mur de retenue.
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Demeure, depuis la plateforme du haut fourneau.
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Demeure, façade principale.
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Demeure, façade principale, escaliers.
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Demeure, façade postérieure.
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Demeure, façade postérieure, toit du pavillon nord-ouest.
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Demeure, détail de la lucarne avec les initiales JED.
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Demeure, pavillon sud-est, détail du chronogramme de 1522.
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Demeure, vue du garde-corps en rocaille.
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Demeure, cave et ancienne cuisine.
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Demeure, cave et ancienne cuisine.
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Demeure, cave et chai.
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Demeure, cave et chai, détail des tains.
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Demeure, porte et fenêtre de la cave.
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Parc, vue vers le haut fourneau.
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Parc, vue vers les dépendances au nord-ouest.
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Chemin d'entrée de la forge.
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Parc, passerelle en rocaille.
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Parc, trappe du bélier hydraulique.
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Parc, bélier hydraulique, détail de la marque.
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Parc, piliers de l'ancien jardin potager.
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Piliers d'entrée.
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Piliers d'entrée des dépendances sud.
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Piliers d'entrée des dépendances sud, détail de la date 1481.
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Écurie, façade principale.
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Écurie, abreuvoir.
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Écurie, tuile faîtière datée 1892.
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Grange-étable et pigeonnier, vue d'ensemble.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
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Titre : Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de La Chapelle
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Auteur de l'oeuvre : Garot Émile, Lusseau Henri
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Période : 3e quart 18e siècle , 4e quart 19e siècle
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Localisation : Dordogne , Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Parc naturel régional Périgord-Limousin
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2018
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Auteur du dossier : Grollimund Florian , Decoux Jérôme
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Historique
La forge de La Chapelle est attestée au début du 16e siècle, ce que confirme la date portée sur le logis du maître de forge (1522). Au 16e siècle, la forge appartient à la famille Baillot, seigneurs de Lussas et Fontroubade puis, au 17e siècle, à Léonard de Lambertye seigneur de Marval.
Au milieu du 18e siècle, la forge compte haut fourneau et des affineries. En 1750, Jean de Roffignac acquiert la seigneurie et forge de La Chapelle qu'il cède la même année au marquis Marc-René de Montalembert. Ce dernier fait bâtir une nouvelle forge à double hauts fourneaux capables de fondre des canons de forts calibres. Les doubles hauts fourneaux fonctionnent en mai 1752. La forge s'équipe ensuite d'une forerie pour percer le fût des canons. Le site est réquisitionné par l'État de 1793 à 1803 au moins.
En 1828, reourt d'exil, Joseph de Roffignac entreprend la reconstruction de la forge en remplaçant les anciennes foreries de canons par deux feux d'affinerie. Ces travaux sont achevés en 1836 par le nouveau propriétaire, le maître de forges d'Étouars Jean-Baptiste Blanchon-Lasserve. Le réservoir d'eau est construit au milieu du siècle. En 1860, Josué de Bourdage succède à Blanchon-Lasserve. À cette date, le site est en activité et comprend deux hauts fourneaux, deux marteaux, deux affineries et un bocard à laver et concasser les minerais.
En 1881, Jean Laroche, qui a travaillé à la forge de Lamaque à Saint-Saud, est maître de forge à La Chapelle. Le domaine est acquis la même année par Jean-Édouard Dolezon, propriétaire du magasin parisien "Aux Travailleurs", boulevard Voltaire. En 1886, la forge est citée comme la seule usine du département avec Savignac-Lédrier, à produire de la fonte. L'activité s'arrête peu de temps après et Dolezon transforme le domaine industriel en château d'agrément. Les campagnes photographiques qu'il fait alors réaliser avant et après travaux montrent l'état du logis du 16e siècle ainsi que les installations hydrauliques de la forge.
En 1892, selon les plans de l'architecte parisien Émile Garot, les travaux du château neuf et l'écurie voisine sont achevés. Un parc accompagne ce nouvel ensemble : il inclue les ruines du haut fourneau double et les divers canaux. Cette réalisation est l’œuvre de l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, créateur de ponts et passerelles en ciment armé simili bois. Le pigeonnier est abandonné puis détruit au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le haut fourneau double et la retenue d'eau sont également en mauvais état.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 18e siècle Secondaire : 4e quart 19e siècle |
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Dates |
1522, porte la date 1751, daté par source 1892, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Garot Émile, architecte (attribution par source) Auteur : Lusseau Henri, architecte paysagiste (attribution par source) Personnalite : Montalembert Marc-René, commanditaire (attribution par source) |
Description
La forge de de La Chapelle est située sur le Bandiat, en aval de Forgeneuve et du bourg de Javerlhac.
De la forge du 18e siècle, il ne reste que les maçonneries basses du haut fourneau. On distingue encore le sommet des deux arcs brisés ouvrant les orifices des tuyères (passage des soufflets), ainsi que les vestiges du petit étang (comblé) et des maçonneries des canaux de fuite et de décharge.
Le logis est situé à proximité des vestiges du haut fourneau, au pied du coteau. Il se compose d'un corps principal à 4 travées sur un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble. Un pavillon de même niveau lui est accolé. Sur la façade postérieure, une tour polygonale loge abrite l'escalier monumental.
Il conserve des maçonneries du 16e siècle en partie basse (ancienne cuisine, chai, cuvier), notamment une porte à chanfrein et droit et linteau à accolade. Les photographies de l'ancien logis montre des croisées en pierre à moulures à listel.
Au nord, les écuries sont bâties selon un plan en U avec étables et box au rez-de-chaussée. Le comble à surcroît disposant de trappes à foin dans le plancher. Une tuile du faîtage porte la date de 1892.
Dans le jardin, une cuve renferme un bélier hydraulique de marque Bollée, au Mans. Le jardin et le parc sont alimentés en eau par un bélier hydraulique (toujours en place) de marque Bollée, ingénieurs-constructeurs au Mans.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
|
Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Escaliers |
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Énergies |
|
État de conservation |
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Informations complémentaires
Extraits d'archives
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA24005173 |
Dossier réalisé par |
Grollimund Florian
Chercheur communauté de communes Médoc-Estuaire (2013-2015). Chercheur PNR Périgord-Limousin (2016-2020). Decoux Jérôme chargé du patrimoine industriel au service de l'inventaire du patrimoine, région Limousin (2012-2015) puis Nouvelle-Aquitaine (depuis 2016) |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Parc naturel régional Périgord-Limousin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin |
Citer ce contenu |
Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de La Chapelle, Dossier réalisé par Grollimund Florian, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f95aaafc-25c9-4b68-9183-a90d3f82a7e9 |
Titre courant |
Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de La Chapelle |
---|---|
Dénomination |
haut fourneau affinerie martinet |
Appellation |
Forge de La Chapelle |
Parties constituantes non étudiées |
écurie château grange étable puits bassin de retenue mur de clôture pilier pont |
Statut |
|
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Documents d'archives
Règlementation de la forge de La Chapelle (1821-1929)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux
Côte : 70 S 76
ISBD/Commentaire :
Dossier de règlementation de la forge de La Chapelle : papiers et plans (1821-1929).
Archives privées du château de la forge de La Chapelle (19e-20e siècles)
Lieu de conservation : Château de La Chapelle, Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
Archives privées du château de la forge de La Chapelle : plans, actes notariés (19e-20e siècles)
Périodiques
VERNEILH « Les anciennes forges de la région de Périgord » (1876)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
VERNEILH Jules (de). « Les anciennes forges de la région de Périgord », Revue des sociétés savantes de la France et de l’étranger, 1876.
Bibliographie
SAVARY DES BRUSLONS Dictionnaire universel de commerce (1741)
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : FRBNF31305521
ISBD/Commentaire :
SAVARY DES BRUSLONS Jacques. Dictionnaire universel de commerce, t. 1 partie 2, ouvrage posthume du sieur Jacques Savary des Bruslons… continué… et donné au public par Philémon-Louis Savary, Veuve Estienne, Paris : 1741.
MONTALEMBERT Mémoire historique sur la fonte des canons de fer ; pour servir à la connaissance des traités que le Marquis de Montalembert a passés à ce sujet avec la Marine, depuis l’année 1750 (1758)
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
MONTALEMBERT Marc-René (marquis de). Mémoire historique sur la fonte des canons de fer ; pour servir à la connaissance des traités que le Marquis de Montalembert a passés à ce sujet avec la Marine, depuis l’année 1750, Grange, Paris : 1758.
PIJASSOU L’ancienne Industrie du fer dans le Périgord septentrional du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle (1954)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux
Côte : A 561
ISBD/Commentaire :
PIJASSOU René. L’ancienne Industrie du fer dans le Périgord septentrional du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle. Mémoire de DESS dactylographié, Université de Bordeaux, 1954.
PEYRONNET Les anciennes forges de la région du Périgord (1958)
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Bordeaux
Côte : 24 14 PEY
ISBD/Commentaire :
PEYRONNET Edmond. Les anciennes forges de la région du Périgord, Delmas : Bordeaux, 1958.
Annexes
Extraits documentaires sur la forge de La Chapelle (16e-20e siècles)
1533
Sentence rendue par les juges ordinaires d’Excideuil entre Me Jean Faure et Pierre Trechport.
(AD24, B 28)
1533 (6 septembre)
Mariage entre Jean Faure, écuyer, seigneur du repaire noble de Beauvaus, fils de Jean Faure dit Baillot, seigneur de Lussas et Fontroubade, demeurant à Nontron, et Marie de Saint-Martin, dame de la forge de La Chapelle-Saint-Robert. Il fit son testament signé Feyreau, à Beauvais, le 30 septembre 1570. Il meurt sans enfants.
(NADAUD 1872, t. 2, p. 111)
1544
François Boyresse, marchand de la ville de Périgueux, est condamné à délivrer à Me Jean Faure, licencié, demandeur, les bulles apostoliques en forme contenant expédition du bénéfice de Sainte-Croix près Mareuil.
(AD24, B 35)
1545-1546
Biens saisis à Me Jean de la Romagière, protonotaire du saint-siège… par Mes Charles, Henry, Jean Faure.
(AD24, B 38)
1547
Procès entre Guillaume et Jean Faure, rendue par la prévôté de Saint-Yrieix.
(AD24, B 40)
1562
Adjudications après criées à Pierre Fayolle, maître des forges de Saint-Méard et Gandumas, de biens saisis à Me Jean Faure, défendeur, pour la somme de deux cents livres d’un côté et onze-vingt livres d’un autre…
(AD24, B 76)
1566
Adjudications après criées à Mes Pierre Faure, seigneur de la Mothe, conseiller du Roi, juge et magistrat criminel en la sénéchaussée de Périgord, et Géraud Faure, official de Périgueux, enfants et héritiers de feu Jean Faure, seigneur de Lussas, d’héritages saisis à Penelle Villotte, fille et héritière […] »
(AD24, B 83)
1583 (10 juillet)
Sallique de Fontlebon, écuyer, seigneur du Puy et de La Chapelle-Saint-Robert épousa, par contrat du 10 juillet 1583, Marie de la Boissière (teste en 1618).
(NADAUD 1872, t. 2, p. 135)
1648 (22 juillet)
Mariage de Léonard de Lambertye, seigneur de Marval, Prun, Lespinassie… avec Marie Fonlebon, fille de Charles, seigneur de la Chapelle-Saint-Robert, du Fraisse et du Chatelard.
(LA CHESNAYE DES BOIS François-Alexandre, Dictionnaire de la noblesse, seconde édition, t. 8, Antoine Boudet, Paris : 1774, p. 403)
1741
p. 153
« Forge de la Chapelle. Elle est située dans la paroisse de Saint-Robert sur la rivière du Bandia, appartenante à M. de Lamberty, affermée aux sieurs du Maine et du Temple : elle n’a qu’un fourneau ; la mine en est bonne et propre à faire des canons, qu’il fait après faire voiturer à Angoulême qui est à six lieues de distance ».
(SAVARY DES BRUSLONS Jacques. Dictionnaire universel de commerce, t. 1 partie 2, ouvrage posthume du sieur Jacques Savary des Bruslons… continué… et donné au public par Philémon-Louis Savary, Veuve Estienne, Paris : 1741)
1742
« Provisions de lieutenant des maréchaux de France accordées à messire de Roffignac ».
(AD24, B 884)
1750 (1er juillet)
Lorsque Montalembert lance son raid sur la commande ministérielle - je crois que c'est le terme propre -, des engagements ont déjà été pris par le ministre. Le comte de Roffignac, pour exécuter un traité passé avec le Roi le 1er juillet 1750, s'empresse de faire l'acquisition de la forge de la Chapelle Saint-Robert, sur le Bandiat, à quelques portées d'arquebuse de la Forgeneuve de Javerlhac acquise par Montalembert. C'est dire que la compétition est très vive ; les fournitures pour l’armée sont source d’enrichissement… ».
(PIERRON Yvon, Marc-René, marquis de Montalembert : 1714-1800, les illusions perdues, Arléa, Paris : 2003, p. 71)[2].
1750 (3 novembre)
Ventes de la seigneurie de la Chapelle St Robert avec métairie, forges et moulins, chaumes et champs par pierre de Lambertye à Jean de Roffignac + 3 autres pièces dates différentes.
(d’après AD16, série E ??). voir http://histoiresdemoulins.monsite-orange.fr/listedesdocuments/index.html
1751
Construction des deux hauts-fourneaux par le marquis de Montalembert, qui loue sa forge à François Lapouge
(PEYRONNET 1958, p. 288-289).
1766
La forge appartient à M. de Roffignac, qui la loue à Blanchard de Sainte-Catherine. Elle occupe 200 à 300 ouvriers et fabrique une quantité considérable de canons de 1751 à 1772.
(PEYRONNET 1958, p. 288-289)
1772
Rapport des subdélégués de l’arrondissement de Nontron.
À la Chapelle, production de 6 000 à 7 000 quintaux de fonte, au marquis de Roffignac, exploitant/fermier Blanchard de Sainte-Catherine.
(PEYRONNET 1958, p. 73)
1779-1780
« Le sieur Sauvo des Versannes fils, chargé de l’exploitation de la forge de La Chapelle-Saint-Robert appartenant au comte de
Roffignac, et accusé de banqueroute frauduleuse, etc… ».
(AD24, B 716)
1790
Signification de la saisie réelle faite au requis du sieur Pierre Latour, maître de danse à Paris, au préjudice du comte de Roffignac, sur les terres de Belleville, paroisse de Feuillade, de La Chapelle-Saint-Robert, paroisse dudit lieu, et de la Bertrandie, paroisse de Champeau ».
(AD 24, B 836)
1793 (10 septembre)
« Le ministre de la marine ayant représenté que la forge de la Chapelle-Saint-Robert, district de Nontron, département de la Dordogne, et devenue propriété nationale par l’émigration de son propriétaire, est sur le point d’être mise en vente par l’administration du district ; que depuis 1789 la marine a pour trente ans la ferme de cette forge pour une fourniture de canons et de boulets, dont aucune livraison n’a encore été faite, et que, si la vente s’opère, la marine perdra le droit qu’elle a acquis sur le produit de cet établissement ; enfin qu’il serait avantageux à la nation que la forge restât affectée au département de la marine et que le ministre fût autorisé à y faire exécuter les réparations nécessaires et à y établir une administration, soit par l’entreprise, soit par régie, qui s’occupât sur-le-champ de mettre l’usine en activité et d’y couler des canons ou des boulets, le Comité arrête :
1) Que la vente de la forge de la Chapelle-Saint-Robert sera suspendue pendant tout le temps de la guerre actuelle ;
2) Que le minsitre de la marine sera autorisé à user de cet établissement national, comme s’il était affecté à son département, pendant tout le temps de la guerre, et à y faire les réparations nécessaires et à le faire administrer de la manière la plus avantageuse pour le service de la République ;
3) Que le présent arrêté sera communiqué au ministre de la marine et à celui de l’intérieur, pour qu’ils le fassent mettre à exécution chacun en ce qui les concerne.
(AN, AF II, 214, « de la main de R. LIndet » in AULARD François-Alphonse. Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire, tome 6, PUF, Paris : 1889-1951).
1803
Après avoir été confisquée, elle est restituée à Alexandre de Roffignac.
(AD 24, 70 S 76)
1811
M. Devassaigne propriétaire. Lorsqu’elle cesse toute activité, son maître de forge, M. Laroche, est appelé par M. Dussol à diriger celle de La Mothe (PEYRONNET 1958, p. 288-289). En 1811, elle dite « inactive » comme celle de Forgeneuve.
1828
Un courrier du préfet nous apprend que la forge, après restitution en 1803 aux Roffignac n’a pas été en activité depuis.
(AD 24, 70 S 76)
1832
Transformation de la fonderie de canons en affinerie par les frères de Roffignac (Charles-Philippe, Joseph, Alexandre et leur sœur Louise).
(AD 24, 70 S 76)
1836-1863
Les maîtres de forge sont les Blanchon-Lasserve et gendre Adolphe Barret-Boisbertrand, ce dernier est dit maître de la forge de Peyrassoulat et maire de Chéronnac, au mariage de sa belle-sœur avec Josué de Bourdage en 1854 à Javerlhac.
Extrait d'un procès-verbal de 1838 :
"M. Blanchon-Lasserve ayant acquis cette usine dans le courant de 1836, fit commencer les travaux, et demanda à monsieur le Préfet de la Dordogne de faire procéder à leur réception, ainsi qu'il est prescrit par l'article 4 de l'ordonnance du 17 octobre 1832.
M. l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées s'étant transporté sur les lieux le 12 avril 1837, a rendu compte dans son rapport du 5 octobre suivant de l'état des choses lors de sa visite. Il en résulte que M. Blanchon a modifié considérablement le régime hydraulique de l'usine et notamment qu'il a 1° augmenté la longueur du déversoir ; 2° diminué la hauteur de la chûte ; 3° changé la dimension des vannes de travail ; et M. l'ingénieur remarquant que les constructions sont seulement à moitié exécutées, pense qu'elles peuvent sans inconvénient être conservées telles qu'elles sont.
M. l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, dans son rapport du 20 janvier 1838, analyse les nouvelles dispositions adoptées par M. Blanchon, et considérant qu'elles ne sont point de nature à nuire à l'intérêt public, il pense qu'il y a lieu de faire rendre une nouvelle ordonnance du roi, par laquelle les modifications introduites ou à introduire par M. Blanchon seraient autorisées et régularisées [...]".
(AD 24, 70 S 76)
1867
Lors du procès-verbal de récollement, on apprend que la forge en activité est passée à Josué de Bourdage (1814-1873), gendre de Jean-Baptiste Blanchon-Lasserve (1797-1860), et également maître de forges à Montizon en Charente et maire de Roussines.
(AD 24, 70 S 76)
1877
« Nous venons de voir la fille du maître de forges de la Chapelle-Saint-Robert, Dlle Marie de Saint-Martin, épouser en 1533 un du Faure, seigneur de Beauvais (Jean). C’est cette famille de Saint-Martin qui a dû construire le logis de la Chapelle-Saint-Robert, attenant à la forge de ce nom, et encore parfaitement conservé. Les caractères de son architecture dénotent les dernières années du XVe siècle ou les premières du XVIe. C’est un corps de logis assez long, à toits aigus, à fenêtres en croix, de pierre, dont les montants et les meneaux à moulures prismatiques se pénètrent à leur rencontre. Un petit pavillon barlong, couronné de mâchicoulis et placé à une des extrémités de la façade, donne un aspect de gentilhommière à cette vieille maison qui, depuis sa construction et sans avoir été agrandie, a servi de résidence, jusqu’à nos jours, aux divers propriétaires de l’usine. En 1583, Salicque de Fontlebon, écuyer, sieur de la Chapelle-Saint-Robert, épousait Marie de la Boissière [note : Nobiliaire de Nadaud]. Sa petite-fille, noble Marie de Fontlebon, fille de Charles de Fontlebon, mestre de camp d’un régiment de douze enseignes, seigneur de la Forge de la Chapelle-Saint-Robert, et de noble Marie Moreau, épousa Léonard de Lambertie, chevalier, seigneur de la Forge de l’Espinassie, des Robertz, Prun, Marval, capitaine au régiment de Navarre, et lui porta la forge de la Chapelle-Saint-Robert. Ce seigneur de Lambertie appartenait à une famille d’ancienne chevalerie du Périgord ; mais on ne dérogeait pas à excercer une industrie qui, au contraire, anoblissait si vite les gens en les enrichissant, et M. de Lambertie, qui avait déjà la forge de l’Espinassie, près de Marval en Limousin, y joignit celle de beaucoup plus considérable de la Chapelle-Saint-Robert. Son fils, Jacques de Lambertie, chevalier, seigneur de Marval et de la Chapelle-Saint-Robert, marié à Dlle Marie-Françoise de la Rochefoucauld, dame de Fontpatsous, reçut une lettre de M. de Maurepas, datée de Versailles le 9 novembre 1741, par laquelle ce ministre le remercie de l’offre qu’il fait « de faire fondre de ce jour au mois d’août de l’année suivante 150 canons de 8 pour le port de Rochefort, sans avances ; mais que les arrangements pris avec un fournisseur l’empêchent d’accepter son offre, que d’ailleurs il est sensible aux marques qu’il donne de son zèle pour le service [note : généalogie manuscrite communiquée par M. le marquis de Lambertie, de Cons-la-Granville] »
(VERNEILH (baron de), « Les anciennes forges du Périgord et du Limousin, Revue des sociétés savantes des départements, 1877, p. 574-548).
1881
Achat de la forge par Jean-Édouard Dolezon (1836-1909), commerçant, « négociant en nouveautés » à Paris. La famille est originaire de Saint-Barthélémy-de-Bussière.
(Archives privées du château de La Chapelle)
1892
20 juillet : plan des jardins par Henri Lusseau (2e prix au concours de Liverpool de 1867, prix au concours international de Lisbonne en 1887, spécialiste des structures ciment apparence bois et des kiosques. Originaire de Villeneuve-le-Roi). (Archives privées du château de La Chapelle)
23 juillet : plans de la façade du logis et des écuries par Émile Garot (réalise des immeubles haussmanniens à Paris, reçoit les Palmes Académiques vers 1911-1914, adhère à la société des Amis des monuments parisiens entre 1887 et 1900 ; habite au 46, boulevard Beaumarchais à Paris).
(Archives privées du château de La Chapelle)
1948-1957
Achat par la famille Monneron héritiers Dolezon puis les Monneron vendent aux Aymond qui vendent, en 1957, aux Domingie. Il est encore question d’un pigeonnier et d’une pièce d’eau.
(Archives privées du château de La Chapelle)
[1] https://www.patrimoine-cdc-scp.fr/feuillade/ch%C3%A2teau-de-belleville/
[2] Voir aussi GUY Richard. La noblesse d’affaires au XVIIIe siècle, Armand Colin, Paris : 1973, p. 173 : « Pour alimenter sa fonderie, Montalembert disposait de sa forge de Forge-Neuve et des usines qu'il avait prises à ferme : Montizon, Bonrecueil, où il construisit deux magnifiques hauts fourneaux, Jomellières, La Motte et La Chapelle. Montalembert s'était engagé à livrer, avant le 1er janvier 1753, 800 pièces à Rochefort ; il s'était en outre fait céder les marchés de la comtesse de Roffignac (400 canons) et du comte de Brassac (200 canons). En échange, il réussit à obtenir diverses… ».
[3] https://books.google.fr/books?id=Is-3Srg_y3IC&pg=PA135&lpg=PA135&dq=M%C3%A9moire+historique+sur+la+fonte+des+canons+de+fer+Marquis+de+Montalembert&source=bl&ots=wzZtig7Qb6&sig=ACfU3U2i625GEAaCqgKkfOzh4D4a2Mis5w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjpj8iZy-vjAhVSzRoKHYC7CKAQ6AEwAXoECAgQAQ#v=onepage&q=jomeliere&f=false
[4] Antoine-Louis Rouillé, comte de Jouy (1689-1761), ministre de la marine (1749-1754).
[5] Jean II Maritz (1711-1790), fondeur suisse, commissaire général des fontes, à la tête de trois des cinq fonderies du royaume (Lyon, Strasbourg et Douai). La machine à forer est inventée vers 1704 à l’initiative de son père Jean qui est dépêché en 1733 par Vallière, directeur-général de l’Artillerie, afin de démocratiser sa machine, ce qu’il fait à Douai en 1746. Voir l’article consacré à la famille : http://www.institut-strategie.fr/RIHM_81_NAULET.html#Note10
Extraits du Mémoire historique sur la fonte des canons de fer... depuis l'année 1750, par le marquis Marc-René de Montalembert (1758)
[…] Sur ces assurances le Marquis de Montalembert partit de Paris au mois de juin 1750, pour aller passer son traité à Rochefort, vis-à-vis de M. le Normand, alors Intendant de la Marine en ce port ; cet Intendant étoit chargé des pouvoirs du ministre à cet égard, il devoit aussi passer des marchés avec M. Bertin, propriétaire de forge d’Ans, près Périgueux, et avec M. le comte de Brassac, propriétaire de la forge de Combier, située dans sa terre de la Rochebeaucourt en Angoumois....[p.8]
Cette augmentation de travail le mit (comte de Roffignac) d’autant plus dans la nécessité de s’accommoder avec les fermiers des fourneaux voisins, tant de leurs forges que de leurs provisions ; ces maîtres de forge étoient les sieurs Lapouge, oncle et neveu, fermiers des forges de Rudeauet Bonrecueil, et le sieur Benaud fermier de la forge de Jomelière… [p. 13)]
[…] il promit (le ministre Rouillé] au Marquis de Montalembert de lui faire toucher d’abord les avances portées par son traité, et ensuite de lui donner 30 mille livres par mois. C’est sur ces assurances, et d’après l’entière confiance que le Marquis de Montalembert avoit au ministre qui l’employoit, qu’il se livra tout entier, et qu’il osa aller de l’avant de la façon qui va être expliquée. Le Marquis de Montalembert partit de Paris, et se rendit dans sa province au commencement du mois de novembre 1750. Le chevalier de Montalembert avoit été occupé depuis le mois de juillet, comme il a déjà été dit, à faire des achats de bois et de mines ; il avoit conclu avec le sieur Lavaut la cession de sa forge de Montizon, et il s’étoit occupé sur-tout des moyens de s’assurer les forges tenues par les sieurs Lapouge et Bainaud. Les sieurs Lapouge, oncle et neveu…
Il se détermina donc à conclure avec le sieur Bainaud aux conditions qu’il voulut, quelqu’exorbitantes qu’elles fussent : il lui donna 60 000 livres par-delà la valeur des bois et mines qu’il cédoit, et le sieur Bainaud lui abandonna la jouissance de la forge de Jomelière.
De cette façon, le Marquis de Montalembert se trouva paisible possesseur des forges de la Chapelle, Forgeneuve, Jomelière, Rudeau, Bonrecueil, Combier et Montizon, sans compter la plus importante, qui devoit être bâtie dans l’ancienne papèterie de Ruelle…
Mais il peut bien dire qu’il ne dût une situation si favorable à ses entreprises, qu’à son désintéressement, puisqu’en comptant les engagemens pris avec le comte de Roffignac, le comte de Brassac, les sieurs Lapouge et Bainaud, il avoit sacrifié 260 mille livres avant d’avoir fait un canon, ni commencé la construction d’aucune de ses forges… [p. 17]
" Ce n’étoit point assez que de s’être assuré de toutes ces forges, il falloit les mettre en état de fondre les plus gros canons. Pour cet effet le Marquis de Montalembert choisit les forges de Bonrecueil et de Forge-neuve, situées, l’une à la chûte des deux étangs de Rudeau et de Bonrecueil, qui sont la source de la rivière de Lizonne, et l’autre située sur le Bandiat. Ce fut au mois de Décembre 1750 qu’il y plaça des ouvriers pour disposer les matériaux ; car la saison ne permettoit pas de travailler à la maçonnerie : mais il est obligé de rendre compte ici des raisons qui l’engagèrent à préférer la forge de la Chapelle (appartenante au Comte de Roffignac) à celle de Forge-neuve, qui étoit à lui, pour y bâtir deux fourneaux. Cette singularité a besoin d’être justifiée.
Le comte de Roffignac voyoit avec une peine infinie que la forge neuve alloit devenir la plus belle de la province, et qu’étant aussi voisine de celle de la Chapelle, elle l’anéantiroit. Ces puissans motifs l’engagerent à mettre tout en œuvre pour déterminer le Marquis de Montalembert à donner la préférence à sa forge. Il lui représenta que la Chapelle étant plus près d’Angoulême, les canons seroient plus faciles à transporter, que les bois et les mines se rendroient également à l’une comme à l’autre, que l’habitation en étoit plus commode. Il sçavoit d’ailleurs que l’intention du Marquis de Montalembert n’étoit pas, à beaucoup près, de faire faire des canons toute sa vie. Il profita de cette connoissance pour lui dire que, lorsqu’il y auroit renoncé, lui, Comte de Roffignac ou ses enfans, trouveroient du moins leur forge en bon état, et qu’il se flatoit qu’avec la parenté et l’amitié qui régnoient entr’eux, le Marquis de Montalembert ne seroit pas fâché de leur avoir fait ce bien-là, et qu’enfin il devoit être bien indifférent de bâtir à Forge-neuve ou à la Chapelle, puisqu’il seroit toujours le maître de ce dernier endroit, tant qu’il en auroit besoin, comme s’il lui appartenoit.
Ce dernier motif étoit, à la vérité, le plus puissant de tous ; car, outre les bonnes intentions du Comte de Roffignac à cet égard, et qui n’auroient vraissemblablement pas changé, s’il eût vécu, il est certain que quiconque sera chargé d’une fabrication de canons dans cette province, aura sur le champ toutes les forges qu’il jugera à propos d’avoir, à moins qu’elles ne soient possédées par un fournisseur de canons comme lui, parce qu’il est en état de les faire valoir au prix fort au dessus de celui d’un simple maître de forge, qui n’a d’autre objet que de fondre des gueuses. Ainsi le Marquis de Montalembert, en créant des forges propres à fondre les plus gros canons à la Chapelle et Bonrecueil, pouvoit compter sur ses forges, quoiqu’elles ne fussent pas à lui, tant qu’il en auroit besoin, puisque personne autre qu’un fournisseur de canons ne pouvoit en donner le même prix que lui, et qu’il étoit trop sûr de la probité de M. Rouillé pour supposer un instant qu’il donnât jamais des canons à faire à qui ne ce soit dans des forges qui n’auroient jamais existé sans ses talens et les sommes considérables qu’il y alloit y dépenser. Il céda donc aux instances du Comte de Roffignac, avec d’autant plus de plaisir, qu’il crut pouvoir l’obliger sans faire rien qui pût jamais lui être nuisible, et ce fut à la Chapelle, et non à Forge-neuve, qu’il se décida pour y bâtir deux fourneaux, ainsi qu’à la forge de Bonrecueil. Il avoit toujours pensé que c’étoit sans aucune nécessité qu’on employoit 3 fourneaux pour la fonte des canons de 36 et de 24, et il avoit assuré le Ministre qu’avec deux il fondroit ces mêmes calibres, et qu’avec un seul fourneau il fondroit des canons de 18 et 22 : c’étoit une tentative fort importante, puisque les situations propres à établir des forges à 3 fourneaux étoient si rares dans cette province, par le défaut de la quantité d’eau nécessaire pour faire mouvoir les roues de 3 fourneaux.
Toute la magie de cette entreprise ne dépendoit que des dimensions du creuset ou de l’ouvrage, qu’il falloit augmenter assez pour contenir à la fois une plus grande quantité de matière en fusion : mais on aura de la peine à concevoir comment on n’a pas imaginé plutôt de la faire, lorsqu’on sçaura qu’il suffisoit d’augmenter l’ouvrage de 4 pouces en tout sens, et que cet ouvrage qu’on tenoit à 19 pouces de large, sans oser lui en donner 23, s’élargissoit peu de tems après, par l’action du feu, jusqu’à devenir large de plus 30. […]
La première preuve d’une théorie si simple se fit au fondage de Jomelière, qui fut commencé le 6 janvier 1751. Le sieur Bainaud, en cédant cette forge, l’avoit laissée approvisionnée pour y fondre 3 mois environ. Quoique le Marquis de Montalembert l’eût destinée à rester dans l’inaction, il étoit à propos d’y consommer les provisions qui y étoient rendues, et d’y en ajouter suffisamment pour faire un fondage de 4 mois : mais ayant trouvé le creuset du fourneau fait avec les dimensions ordinaires de 19 pouces, il le fit démolir et reconstruire dans les proportions de 23 pouces, au grand scandale des scrupuleux observateurs des anciens usages. On se moqua, on paria contre cette tentative, et l’on fut bientôt confus. Il se fit dans ce fondage, depuis le 6 janvier 1751, jusqu’au 3 mai, 6 canons de 4, 35 de 8, 73 de 12, et 9 de 18 : total, 123 canons. Si l’on osoit faire mention d’une puérilité, on diroit qu’un maître de forge, ne pouvant croire, malgré le grand bruit public, qu’il eût été réellement fondu des canons de 18 à un fourneau, vint exprès à la forge pour les voir et les mesurer lui-même.
Cette expérience ne laissant plus aucun doute, le Marquis de Montalembert vit, avec la plus grande satisfaction, qu’il pourroit fondre avec deux fourneaux des canons de 24 et de 36 aux forges de la Chapelle et de Bonrecueil, comme il l’avoit prévu. Mais, pour établir deux fourneaux dans chacune de ces forges, il falloit employer des moyens bien différens de ceux usités : il falloit faire mouvoir deux roues de fourneaux avec la même quantité d’eau qui avoit été nécessaire jusqu’alors pour en faire mouvoir une.
Le Marquis de Montalembert peut bien le dire, puisque ce sont des faits connus de toute la province. La méchanique des forges de Bonrecueil et de la Chapelle, ne se ressemble en rien ; elle est de plus absolument différente de ce qui avoit été pratiqué jusqu’alors dans les forges du pays, et toutes deux cependant réunissent le même avantage d’employer un très-petit volume d’eau, et de n’en point perdre. Il s’est trouvé tout autant d’incrédules sur le succès de la nouvelle méchanique des forges, qu’il y en avoit eu sur la possibilité de fondre des canons de 18 à un fourneau. Aucune de ces roues ne pouvoient tourner, selon l’opinion des ouvriers mêmes, employés à leurs constructions, ni par la façon dont elles étoient construites, ni par le petit volume d’eau qui leur étoit destiné. Mais le Marquis de Montalembert n’alloit pas chercher dans de semblables propos ses sujets d’inquiétudes ; il n’étoit que trop tourmenté de la lenteur des ouvriers, de leur mal-adresse, et sur-tout de leur petit nombre : il avoit fallu renoncer à bâtir la forge de la Chapelle en même tems que celle de Bonrecueil. On ne peut point comprendre, à moins de l’avoir éprouvé, toutes les difficultés qu’il y a à surmonter pour monter des atteliers, et leur fournir les matériaux nécessaires dans l’intérieur d’une province éloignée des grandes villes. Pour avoir des pierres de taille, il faut chercher les carrières, les ouvrir, en faire tirer. Il faut de même envoyer couper les bois sur pied dans les forêts, les scier, les équarrir, les charrier. Il faut faire jusqu’aux outils nécessaires aux ouvriers : on manque de bras, de voitures. Il étoit porté par les traités que les journaliers et les voitures du pays seroient fournis en payant ; elles étoient inutilement commandées par les Subdélégués des Intendans, et taxées par eux avec équité ; les ordres étoient éludés sous mille prétextes. C’est ainsi que le tems se passa en constatations, et que rien n’avançoit. Enfin, quelques soins, quelques peines que le Marquis de Montalembert se soit donnés, quelques dépenses qu’il ait faites, il s’est passé dix mois avant que la seule forge de Bonrecueil ait pu se trouver en état de fondre. Ayant été commencée les premiers jours de janvier 1751, on n’a pu y mettre le feu que le 11 novembre : mais aussi il s’y fit le plus beau fondage qu’il eût encore été fait dans ce pays-là. Les deux fourneaux fondirent pendant six mois de suite, sans qu’il y ait eu le plus petit dérangement, ni la moindre chose à y réparer, et l’on y coula 6 canons de 8, un canon de 12, 25 canons de 18, 53 de 24 et 82 de 36 : total, 147 canons.
Dès que la forge de Bonrecueil fut achevée, on porta tous les ouvriers à celle de la Chapelle ; mais il fallut encore plus de six mois pour achever cette forge, et ce ne fut que le 23 mai 1752 qu’on y put commencer un fondage. On n’avoit encore jamais osé en entreprendre dans cette saison sur cette rivière, même avec un seul fourneau. Dès le mois de juin et juillet la rivière du Bandiat diminue au point que les plus petits moulins ne peuvent aller que par éclusée, c’est-à-dire, en ramassant l’eau dans l’écluse pendant quelques heures, pour tourner ensuite jusqu’à ce qu’elle soit vuidée. Cette pratique ne peut avoir lieu dans une forge ; il faut nécessairement que les soufflets aillent jour et nuit, sans quoi la matière cesseroit d’être en fusion, la fonte ne couleroit plus, il faudroit mettre hors : mais les roues des fourneaux prenoient si peu d’eau, qu’elles ont pu continuer toutes deux jusqu’au 23 septembre, et l’on y coula 2 canons de 8, 4 de 12, 16 de 18, 22 de 24, et 25 de 36 : total, 69 canons.
Ces travaux étoient poussés avec toute la vivacité possible, mais il s’en falloit bien qu’ils répondissent aux espérances qu’avoit eu le Marquis de Montalembert. Il s’étoit flaté de trouver assez de ressources dans le pays pour pouvoir mener de front toutes ces constructions ; il vit avec une peine infinie que le premier fondage de Bonrecueil avoit été retardé, et que celui de la Chapelle le seroit encore plus : il voulut y suppléer autant qu’il lui étoit possible. Dans cette vue il traita au mois de février 1752 avec le sieur de la Bordrie, fermier de la forge à un fourneau de la Motte, sur la rivière du Bandiat.[…]
Il est indispensable de rendre compte actuellement de la façon dont ces premiers canons ont été fabriqués, afin qu’on puisse juger si le Marquis de Montalembert a négligé quelqu’une des précautions qui pouvoient en assurer le succès. Il ne sembloit pas qu’il pût y avoir alors de parti plus certain à prendre, que celui d’employer les mêmes ouvriers qui avoient été dans l’usage précédemment de travailler à la fonte des canons ; on sçait que ces sortes d’ouvriers n’ont qu’une routine qui leur tient lieu de sçavoir, et dont ils ne s’écartent jamais ; ainsi il étoit bien certain qu’ils seroient dans les forges du Marquis de Montalembert comme ils avoient fait ailleurs. Ce fut donc un maître fondeur, un maître mouleur et un maître foreur, choisis parmi ceux qui avoient le plus d’expérience dans ce genre, qui furent placés à la tête des ouvriers nécessaires à chaque partie. Les fondeurs entr’autres furent pris dans un canton du Périgord, qui en fournit seul à toutes les forges de trois ou quatre provinces voisines ; c’est un peuple qui a des mœurs, des coutumes, et même une espèce de langue particulière ; ils sont uniquement occupés à conduire les fourneaux pendant le tems qu’ils sont en feu ; ils sont mystérieux dans leurs pratiques, et jaloux de leurs anciens usages au point de tout quitter plutôt que d’y rien changer ; et lorsque le Marquis de Montalembert a voulu s’assurer s’ils se conduisoient d’une façon uniforme, et connoître ce qu’ils mettoient dans les fourneaux de mines et de charbons, il a fallu les faire épier sans qu’ils s’en doutassent, et faire veiller toutes les nuits des commis, qui rendoient compte de leurs opérations.
Le Marquis de Montalembert avoit de plus à la tête de toutes ses forges le sieur Lapouge élevé dans ce métier, lequel avoit déjà fondu et fourni plusieurs fois à Rochefort des canons de petits calibres ; ainsi tout concouroit à démontrer qu’on feroit d’abord dans les forges du Marquis de Montalembert, aussi-bien qu’on avoit fait ailleurs. […]
Il [le marquis de M.] se servit des mêmes instrumens dont on se servoit à Rochefort, il n’en trouva de rebutable, en suivant cette méthode, qu’un petit nombre, et bien moindre que celui auquel il auroit dû s’attendre ; les autres avoient des chambres et des gravelures, (qui sont de très-petits trous d’une ligne et d’une demie ligne de profondeur) il trouva des armes dévoyées ou des canons mal centrés ; mais en consultant l’ordonnance ou les usages, ces défauts ne pouvoient en empêcher la réception ; le sieur Lapouge qui en avoient fait fondre et faire recevoir souvent à Rochefort, soutenoit qu’on en toléroit des défauts bien plus considérables ; tous les ouvriers disoient qu’il n’en avoit jamais été fait d’aussi bons et d’aussi beaux ; comment ne pas continuer un travail qui paroissoit réussir au-delà de ce qu’on en avoit attendu. Ce fut donc dans cette confiance que furent fabriqués, depuis le 6 janvier 1751 jusqu’au 16 septembre 1752, les 419 canons à noyau qui ont été écoulés dans les forges du Marquis de Montalembert, dont il vient d’être fait mention ci-dessus.
L’envoi à Rochefort des premiers canons fondus avoit été diféré avec la permission du Ministre, lequel avoit approuvé que les voitures destinées au transport de ces canons par terre jusqu’à Angoulême, fussent employées à fournir les forges de tous les matériaux si nécessaires à leurs constructions, et dont on n’avoit pas à beaucoup près le nombre suffisant, de façon que ce ne fût qu’au mois de mai 1752 que les premiers canons du Marquis de Montalembert partirent à Rochefort. […]
TEST DES CANONS PUIS REFUS issus des nouvelles forges et de l’ordonnance royale de 1689 (on les fait tirer cent fois de suite) … Ils ont jugé selon leurs sentimens, en condamnant des canons qu’ils croyoient mauvais. Leurs procès verbaux contiennent en détail le défauts des canons qu’ils ont rébutés ; ces pièces signées d’eux pouvoient servir à connoître en quoi, et combien de fois ils s’étoient écartés de l’ordonnance et des usages ; ainsi, tant qu’ils n’ont point été arrêtés dans la sévérité de leurs jugemens, ils ont dû penser que cette sévérité étoit juste … Dans les trois épreuves qui furent faites au mois de mai 1752, sur 36 canons coulés à noyau, il n’y eut que 13 de reçus, 19 de rebutés, et 4 en souffrance, c’est-à-dire dont le sort n’étoit pas encore décidé, soir pour être reçus, soit pour être rebutés… il prit le parti de discontinuer l’envoir de ses canons à Rochefort jusqu’à ce qu’il eût obtenu une décision. […] [p. 20 et suiv.]
Le Marquis de Montalembert fit part au Ministre de la réussite de son essai ; il lui annonça avec une grande satisfaction qu’à l’avenir on ne verroit plus une seule chambre dans aucun des canons qu’il feroit fabriquer, parce qu’il ne doutoit point du succès des machines à forer qu’il alloit faire établir, et qu’il étoit décidé à supprimer les noyaux et à ne plus couler dans ses forges que des canons pleins. En effet, dans le second fondage qu’il commença à la forge de la Motte le 14 novembre 1752, il y fit… 59 canons, tous coulés pleins. Dans le second fondage qu’il commença à la forge de Bonrecueil le 7 décembre 1752, il y fit de même… 174 canons. Et enfin dans le second fondage qu’il commença à la forge de la Chapelle le premier janvier 1753, il y fit aussi… 133 canons. Ce qui fait en total, dans ces trois fonfages, 366 canons, tous coulés leins, pesant 21 032 quintaux, et qui devoient valoir, à 25 livres 10 sous le quintal, 536 316 livres.
Ce n’étoit point assez de les avoir fondus, il falloit les forer, et les forer promptement. Il falloit non-seulement établir les nouvelles machines projettées, mais il falloit encore qu’elles réusissent… dans les nouvelles machines, le canon devoit tourner, en suivant la roue qui lui donnoit le mouvement, sans avancer ni reculer, le foret au contraire et l’arbre de fer, ou la barre qui le tenoit, devoit être assujettie de façon à ne pouvoir tourner, mais il falloit qu’elle pût le pousser en avant, à mesure que l’outil faisoit son trou dans le canon, cette barre de 10 pieds de long et épaisse de 3 et 4 pouces, auroit dû être de fer, et d’une égale épaisseur et largeur d’un bout à l’autre, car on sent qu’elle ne pouvoit glisser sans tourner, que par le moyen d’un colet de fer qui fût d’une ouverture justement égale à son épaisseur et largeur, et que si ce colet eut été assez ouvert pour les endroits plus épais ou plus larges de la barre, il l’auroit été trop pour les endroits plus minces ou plus étroits, ce qui n’auroit pas manqué de donner un jeu à l’outil, qui l’auroit détourné de sa direction, et l’outil ne pouvoit être détourné sans percer le canon hors de son centre […]
C’est de cette façon que fut construite la première forerie établie à la forge de la Chapelle, elle fut achevée au mois de janvier 1753. Peu de tems après, il en fut établies deux semblables à la Forge-neuve, deux à Bonrecueil et trois à Ruelle, de façon qu’au moyen de ces foreries, et auxquelles il ne se trouva rien à changer, le Marquis de Montalembert fit forer les 366 pièces qui avoient été coulées pleines. Ce fut au commencement de ces opérations que le Marquis de Montalembert reçut une lettre de M. Rouillé[1], datée du 11 février 1753, qu’il est nécessaire de rapporter ici, avec la réponse que fit le Marquis de Montalembert le 19 du même mois.
« À Versailles le 11 février 1753 Vous pouvez avoir connoissance que M. Marits [2], commissaire des fontes à Strasbourg, est celui à qui l’on doit l’invention de forer les canons de fonte coulés sans noyau : il m’a proposé, il y a déjà quelque tems, de forer des canons de fer également coulés pleins, et j’ai fait fondre en Franche-Comté un canon de 4 qu’il a ensuite foré à Strasbourg, et qui est actuellement à Paris chez M. de Vallière… »
L’on voit par cette lettre de M. Rouillé, que le sieur Marits vouloit faire payer cher son talent. Le Marquis de Montalembert avoit à fournir, tant par son marché, que pour l’exécution de celui du comte de Roffignac, et pour l’augmentation des 300 pièces du comte de Brassac, près de quatre-vingt mille livres de bénéfice au sieur Marits, sans compter les frais considérables qu’il lui auroit occasionnés, car il auroit fallu détruire toutes les nouvelles foreries qui étoient à peine achevées, payer fort cher celles du sieur Marits, il vouloit les vendre quinze mille livres chacune ; l’établissement sur le lieu en maçonnerie, bois et fers de toutes espèces, étoit un objet de cinq ou six mille livres. Chaque forerie eut coûté en place plus de vingt mille livres… [p. 36]
Avant que les ordres fussent arrivés à Rochefort, le Marquis de Montalembert en étoit parti, ayant obtenu que le sieur Marits se rendroit chez lui incessamment, ce qu’il fit en effet peu de jours après. Le sieur Marits trouva en arrivant au mois d’avril 1754 toutes les forges du Marquis de Montalembert en plein fondage pour l’exécution de son second marché passé le 14 décembre 1753. Les forges de la Chapelle et de Bonrecueil fondoient depuis le 14 décembre, celle de Montison depuis le 5 mars. Ces forges n’ont cessé qu’en août après avoir fondu 503 pièces de canons coulées pleines pesant 20 727 quintaux, et valant à 25 livres le quintal 518 175 livres. C’étoit plus de quart des 80 mille quintaux stipulés par le second marché passé 7 mois auparavant.
Le sieur Marits dans ce premier voyage semble ne chercher qu’à s’instruire. Soit qu’il en eut en effet besoin, ayant vû peu de forges à canon, soit qu’il crut devoir feindre d’ignorer, pour exciter d’autant plus à tout lui dire, il faisoit des questions étonnantes par leur simplicité… le Marquis de Montalembert lui fit part du projet qu’il avoit de perfectionner en même temps toutes les foreries de Bonrecüeil, de Forge-Neuve, de la Chapelle et de Ruelle, afin de regagner le temps perdu, et de pousser le forage avec la plus grande vivacité, ce qu’il accepta et loua même beaucoup. Il alla passer 24 heures dans chacune des forges de Monsieur Bertin, de Monsieur le comte de Segonzac et du sieur Desfosses, et repartit pour Rochefort, à la vérité sans avoir rien arrêté d’utile, à aucun égard ; mais ayant laissé de lui l’idée d’un homme très-pacifique. C’est la justice qu’on lui doit rendre. [p. 84]
Juin 1754 : il passe par Rochefort avant de remonter sur Paris pour vérifier l’avancée des machines à forer debout qui sont destinées à ses forges, mais « il ne pût juger de l’état de celles qui lui étoient destinées, parce que les morceaux en étoient épars, entre les mains de beaucoup d’ouvriers » .[p. 87]
Janvier 1756 : abandon de la forge de Montizon, Montalembert n’arrive pas à y placer Lapouge car Marits a la main et y laisse le mdf Toulouze. « Les forges de Jomeillere, la Chapelle, et de Bonrecüeil, qu’on dit devoir être pour le compte du Marquis de Montalembert ; mais il a régné tant d’incertitudes sur toutes ces dispositions :…[p. 152]
[Extrait de : MONTALEMBERT Marc-René (marquis de). Mémoire historique sur la fonte des canons de fer ; pour servir à la connaissance des traités que le Marquis de Montalembert a passés à ce sujet avec la Marine, depuis l’année 1750, Grange, Paris : 17581 ].
[1] Antoine-Louis Rouillé, comte de Jouy (1689-1761), ministre de la marine (1749-1754).
[2] Jean II Maritz (1711-1790), fondeur suisse, commissaire général des fontes, à la tête de trois des cinq fonderies du royaume (Lyon, Strasbourg et Douai). La machine à forer est inventée vers 1704 à l’initiative de son père Jean qui est dépêché en 1733 par Vallière, directeur-général de l’Artillerie, afin de démocratiser sa machine, ce qu’il fait à Douai en 1746. Voir l’article consacré à la famille : http://www.institut-strategie.fr/RIHM_81_NAULET.html#Note10
Lettre de Joseph de Roffignac au préfet de la Dordogne pour le rétablissement de la forge de La Chapelle (1828)
"Monsieur le préfet,
La forge et fonderie à canons de la Chapelle St Robert, située sur la Bandia près de Notron, faisant partie de votre département, a été possédée et exploitée par ma famille pendant plus de 80 ans, sans interruption jusqu'en 1793. À cette époque elle fut confisquée comme bien d'émigré, et le Gouvernement l'exploita pour son compte jusqu'en 1803. Cette propriété nous fut alors restituée, mais dépouillée de toutes les machines et ustensiles qui servaient à son exploitation, réduite enfin au simple sol et aux bâtimens. Dans cet état, il nous a été impossible jusqu'à ce jour d'en reprendre l'exploitation comme forge ; il eut fallu faire des avances de fonds que les malheurs des temps et la dispersion de notre famille ne nous permettaient pas. Ces difficultés étant moindres aujourd'hui, nous prenons la liberté, monsieur le Préfet, de vous adresser notre demande tendante au rétablissement, comme forge à hauts fourneaux seulement, de cette usine dont nous n'avons jamais cessé d'être propriétaires.
Sa situation des plus favorables, les avantages qui en résulteront tant pour la classe ouvrière que pour les propriétaires de bois et de minerai, ainsi que vous êtes à même de vous en convaincre, votre justice bien connue, tout enfin nous fait espérer, monsieur le Préfet, que daignerez prendre notre demande en grande considération, et y donner suite aussi promptement que possible.
Nous avons l'honneur d'être avec respect, Monsieur le Préfet, vos très humbles et très obéissans serviteurs
Joseph de Roffignac, tant pour lui que pour Charles de Roffignac son frère et pour Mlle de Vassoigne de Roffignac sa soeur.
Paris, le 11 décembre 1828".
(Extrait de AD 24, 70 S 76)
Galerie d'images 58

Extrait du plan cadastral de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, section A 2, parcelles 555-566, 1826.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Plan de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.
Auteur de l'illustration : Blanchard Mathurin, Grollimund Florian
Plan de détail du haut fourneau et des foreries de canons de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Regnault François-Alexandre-Adolphe
Plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Delerue
Détail du plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Delerue
Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle par Jules de Verneilh, mai 1865.
Auteur de l'illustration : Verneilh Jules de, Grollimund Florian
Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle (auteur inconnu), vers 1850.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Plan général de la demeure de La Chapelle, levé par l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.
Auteur de l'illustration : Lusseau Henri, Grollimund Florian
Plan général de la demeure de La Chapelle, cachet de l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.
Auteur de l'illustration : Lusseau Henri, Grollimund Florian
Plans et élévations de l'écurie-grange-étable, attribué à l'architecte Émile Garot, vers 1892.
Auteur de l'illustration : Garot Émile, Grollimund Florian
Élévation de la façade principale de la nouvelle demeure, Émile Garot architecte, juillet 1892.
Auteur de l'illustration : Garot Émile, Grollimund Florian
Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle depuis le haut fourneau, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle, façade postérieure, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue d'ensemble de la forge de La Chapelle, depuis nord-ouest, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de l'ancienne demeure de la forge de La Chapelle, façade principale, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de la forge de La Chapelle, demeure et haut fourneau, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de la forge de La Chapelle, réservoir et haut fourneau, photographie, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de la forge de La Chapelle, nouvelle demeure, façade postérieure, photographie de Fernand Braun, vers 1892.
Auteur de l'illustration : Braun Fernand, Grollimund Florian
Bandiat, cours principal bordant à l'aval de la forge.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Demeure, façade postérieure, toit du pavillon nord-ouest.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Demeure, pavillon sud-est, détail du chronogramme de 1522.
Auteur de l'illustration : Grollimund FlorianLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: le Logis
Cadastre: 1826 A 2 555-566, 2017 AB 232
Extrait du plan cadastral de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, section A 2, parcelles 555-566, 1826.

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Dordogne
Plan de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.

Blanchard Mathurin, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plan de détail du haut fourneau et des foreries de canons de la forge pour sa règlementation, levé par Blanchard vers 1820.

Grollimund Florian, Regnault François-Alexandre-Adolphe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.

Grollimund Florian, Delerue
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Détail du plan de la forge pour sa seconde règlementation, levé en 1838.

Grollimund Florian, Delerue
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Dordogne
Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle par Jules de Verneilh, mai 1865.

Verneilh Jules de, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Dessin de la forge et de la demeure de La Chapelle (auteur inconnu), vers 1850.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plan général de la demeure de La Chapelle, levé par l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.

Lusseau Henri, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plan général de la demeure de La Chapelle, cachet de l'architecte-paysagiste Henri Lusseau, juillet 1892.

Lusseau Henri, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plans et élévations de l'écurie-grange-étable, attribué à l'architecte Émile Garot, vers 1892.

Garot Émile, Grollimund Florian
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Élévation de la façade principale de la nouvelle demeure, Émile Garot architecte, juillet 1892.

Garot Émile, Grollimund Florian
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Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle depuis le haut fourneau, photographie, vers 1890.

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Vue de l'ancienne demeure de La Chapelle, façade postérieure, photographie, vers 1890.

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Vue d'ensemble de la forge de La Chapelle, depuis nord-ouest, photographie, vers 1890.

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Vue de l'ancienne demeure de la forge de La Chapelle, façade principale, photographie, vers 1890.

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Vue de la forge de La Chapelle, demeure et haut fourneau, photographie, vers 1890.

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Vue de la forge de La Chapelle, réservoir et haut fourneau, photographie, vers 1890.

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Vue de la forge de La Chapelle, nouvelle demeure, façade postérieure, photographie de Fernand Braun, vers 1892.

Braun Fernand, Grollimund Florian
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Haut founeau, vue d'ensemble.

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Haut founeau, vue depuis le sud.

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Haut founeau, embrasure du soufflet sud-est.

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Haut founeau, vue depuis le canal des roues motrices.

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Haut founeau, vestiges de la roue.

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Pont, vue depuis le haut fourneau.

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Bandiat, cours principal bordant le jardin.

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Bandiat, cours principal bordant à l'aval de la forge.

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Second canal, anciennes pêcheries.

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Second canal, mur de retenue.

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Demeure, depuis la plateforme du haut fourneau.

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Demeure, façade principale.

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Demeure, façade principale, escaliers.

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Demeure, façade postérieure.

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Demeure, façade postérieure, toit du pavillon nord-ouest.

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Demeure, détail de la lucarne avec les initiales JED.

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Demeure, pavillon sud-est, détail du chronogramme de 1522.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Demeure, vue du garde-corps en rocaille.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Demeure, cave et ancienne cuisine.

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Demeure, cave et ancienne cuisine.

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Demeure, cave et chai.

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Demeure, cave et chai, détail des tains.

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Demeure, porte et fenêtre de la cave.

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Parc, vue vers le haut fourneau.

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Parc, vue vers les dépendances au nord-ouest.

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Chemin d'entrée de la forge.

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Parc, passerelle en rocaille.

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Parc, trappe du bélier hydraulique.

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Parc, bélier hydraulique, détail de la marque.

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Parc, piliers de l'ancien jardin potager.

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Piliers d'entrée.

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Piliers d'entrée des dépendances sud.

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Piliers d'entrée des dépendances sud, détail de la date 1481.

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Écurie, façade principale.

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Écurie, abreuvoir.

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Écurie, tuile faîtière datée 1892.

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Grange-étable et pigeonnier, vue d'ensemble.

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Puits.

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Déversoir.

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Forge de La Chapelle, vue d'ensemble.

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Dossiers en lien avec Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de La Chapelle
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