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Tissage (usine de tapisserie et de tapis) dit manufacture Braquenié, actuellement établissement administratif communal appelé Pôle Enfance
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Titre : Tissage (usine de tapisserie et de tapis) dit manufacture Braquenié, actuellement établissement administratif communal appelé Pôle Enfance
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Période : 3e quart 19e siècle , 2e quart 20e siècle
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Localisation : Creuse , Aubusson , 8 avenue de la République
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Aubusson
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2008
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Auteur du dossier : Philippe Emmanuelle
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Copyright : (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson
Historique
A l´origine de la manufacture Braquenié, on trouve le marchand de linge Pierre-Jean Demy, né en 1763 et établi rue de Buci, à Paris. En 1821, son fils Pierre-Antoine lui succède à la tête de l´affaire familiale, à laquelle il adjoint la vente de literie et de tapisseries. Après son mariage avec Louise Désirée Doineau, il transfère le siège social de l´entreprise, en 1823, au 16 rue Vivienne, dans l´hôtel Tuboeuf, à l´enseigne de « La maison du page ». Dans ces nouveaux locaux sont exposées les plus belles réalisations françaises de l´époque en matière de textile d´ameublement : tapis de pied et de table d´Aubusson, moquettes et velours d´Amiens, tapis de Nîmes, percales et toiles imprimées, soieries de Lyon et de Tours. Ainsi naît la maison Demy-Doineau. En 1840, elle rachète les fonds de la manufacture « Paris » à Aubusson, possédant dans son importante collection de documents et cartons anciens des œuvres de l´atelier du peintre animalier Jean-Baptiste Oudry. La raison sociale de l´entreprise devient en 1842 « Demy-Doineau et Braquenié, Manufacture Royale de Tapis et de Tapisseries », après l´association des Demy-Doineau avec Alexandre Braquenié, fils du contremaître de la manufacture de tapis du Baron Lefèvre, basée à Tournai (Belgique) et lui-même fondateur, quelques années plus tard (1857) de sa propre manufacture à Ingelmuster, toujours sur le territoire belge, en Flandre.
L´entreprise prospère rapidement. En 1843, elle acquiert, lors de la liquidation de la Manufacture de Jouy créée par Oberkampf, un grand nombre de planches d´impression et de documents de travail, permettant d´élargir la gamme des modèles. En 1844, deux médailles d´or récompensent la présentation de tapis et de tapisseries de la société Demy-Doineau et Braquenié à l´Exposition Universelle de Paris, entérinant ainsi son succès grandissant.
En 1845, Alexandre Braquenié fait venir à Paris son frère Henri-Charles pour le seconder. Les expositions se succèdent, toujours couronnées par des prix et la société fournit la maison de l´Empereur et meuble les palais nationaux (Tuileries, Saint-Cloud). En 1858, elle obtient la médaille d´or de la Société pour le progrès industriel.
La même année, âgée de soixante et un ans, Madame Demy-Doineau décide de se retirer des affaires. La maison-mère change à nouveau de raison sociale le 8 mai 1858, lorsque Alexandre Braquenié et son frère Henri-Charles s´associent sous le nom de « Braquenié Frères ». Quelques mois plus tard, ce dernier épouse Marie-Esther Demy-Doineau.
En 1859, le désir de fonder un établissement de grande ampleur à Aubusson prend corps. Jusqu´alors, les frères Braquenié n´y possédaient qu´un simple atelier : les cartons étaient créés à Paris pour leurs clients - leur tissage à façon étant sous-traités à de nombreux artisans aubussonnais.
Le 9 septembre 1859, ils achètent devant maître Blanchon, notaire à Aubusson, un terrain sis sur la route impériale de Clermont-Ferrand à Saintes (future avenue de la République), appartenant à M. Bussière, qui y avait déjà implanté une fabrique de tapis et une teinturerie avant 1857 (AD 23, 89 S 2). Dans le même temps, les frères Braquenié achètent un métier de huit mètres de long et une chaudière pour la teinture. Ils font dresser les plans d´une nouvelle manufacture le 8 novembre 1859 et la construction débute le 26 août 1860.
Les cartes postales témoignent de l´aspect de la manufacture Braquenié à la fin du 19e siècle. Elle comportait alors, en plus des bâtiments qui en subsistent aujourd´hui, un logement de gardien, une aile perpendiculaire à la rue, d´environ 22m de long, bâtie sur deux niveaux et doublée entre les deux guerres, et, dans son prolongement, un hangar. Ces trois édifices ont été détruits lors de l´installation du Pôle Enfance. Quant à l´aile parallèle à la rue et située en fond de cour, elle comportait à l´origine quatre niveaux, dont un étage de comble sous un toit à pente brisée recouvert d´ardoises et percé de hautes lucarnes à chevalet, frontons et jouées en bois.
Une fois la construction achevée, en 1862, Alexandre Braquenié laisse la gestion de l´établissement parisien à son frère et s´installe à Aubusson. Pour diriger les ateliers, il fait appel à un Tournaisien, J. Peemans et décide de renouer avec la tradition des tapisseries à l´aiguille, dites tapisseries au point, pour tapis de table, ciels de lit, lambrequins et sièges. Cette activité, essentiellement féminine, permet de donner du travail à de nombreuses ouvrières creusoises, dont les productions alimentent le rayon des « ouvrages de dames » du magasin de la rue Vivienne. Au plus haut de leur ascension, Braquenié Frères fournissent toute la haute société mondaine : la marquise de Païva leur commande dix fauteuils, un grand tapis et des tapis d´escalier tissés en velouté pour son hôtel des Champs-Élysées. La notoriété de la maison dépasse bientôt les frontières de la France et s´étend à une clientèle fortunée issue d´Espagne, d´Italie, du Mexique et surtout de Russie. A ces débouchés s´ajoutent les commandes officielles (palais du Luxembourg, chœur de Notre-Dame de Paris, décor du wagon de l´Empereur en 1853 et d´un wagon de la Compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en 1868). Les Braquenié participent à toutes les expositions nationales ou internationales pour promouvoir leur savoir-faire : en 1867, ils présentent à l´Exposition Universelle, entre autres réalisations, un panneau de tapisserie d´après Mazerolle, intitulé l´Industrie et deux panneaux d´après Galland, la Guerre et la Paix et obtiennent la médaille d´or pour leur manufacture d´Aubusson.
Dans le même temps, les techniques se perfectionnent : de nouveaux métiers, avec les lisses et les lames placées sous la chaîne, remplacent les traditionnels métiers à barre, et facilitent ainsi le travail des ouvriers, en leur rendant plus lisible leur ouvrage, au fur et à mesure de son tissage. Des tabourets individuels à clavettes, adaptables à la taille du lissier et autorisant davantage de mobilité, se substituent aux inconfortables bancs de bois fixés aux métiers.
L'année 1876 marque la fin de l'association des frères Braquenié, laissant place à la Société Braquenié et Cie, constituée par Charles-Henri et ses deux gendres, Edgar Defosse et Philippe Dautzenberg. Malgré un ralentissement de la production avec la guerre de 1870, les commandes continuent d´affluer de toute l´Europe et même des Etats-Unis : en 1873, Théodore Roosevelt commande à la manufacture Braquenié un tapis velouté. En 1877, les ateliers d´Aubusson, associés aux deux autres sites de Malines et d´Ingelmunster (Belgique), confectionnent les tapisseries pour le trône du pape Pie IX.
En 1881, la maison Braquenié participe, tout comme les autres grands industriels aubussonnais de la tapisserie, à la création de l´Ecole d´art décoratif, en offrant à la ville « un métier, des laines et divers accessoires, ainsi que le local pour l´installation d´une école professionnelle » (AD 23, 4 T 36). Charles-Henri Braquenié est également l´un des membres fondateurs de la société à l´origine de la création du musée d´Aubusson, dans les ruines du Chapitre, en 1885 (AD 23, 4 T 39). Il offre à cette nouvelle institution l´une des pièces-phares de sa collection, la tapisserie de l´Industrie, en souvenir du prix remporté en 1867.
A la mort de Charles-Henri Braquenié, le 26 janvier 1897, sa veuve, Marie-Esther Demy, prend la relève de la société, avec son fils Charles-Louis. Pour réduire les difficultés de transport du personnel d´Aubusson, venant parfois d´assez loin, l´entreprise acquiert en juillet 1898 un terrain à Felletin (ancien pré des Récollets), sur la route d´Ussel, sur lequel sont édifiés une maison de gardien et des ateliers (voir étude sur Felletin, notice IA23000437), permettant de centraliser une partie de la production jusque alors sous-traitée par des tapissiers felletinois. La première guerre mondiale porte un coup à la société Braquenié : la production souffre de l´absence de créateurs, de clients et d´ouvriers pour exécuter ses commandes. Une légère reprise s´esquisse dans les années 1920, grâce à une collaboration avec des artistes tels que Jane Levy ou Raymond Charmaison. L´Exposition des Arts Décoratifs de 1925 consacre cette relance, avec la réalisation par la maison Braquenié de tapisseries pour le pavillon de l´Elégance et le pavillon du VIIe groupe économique, sur des cartons de style Art Déco novateurs.
Le 12 octobre 1926 se produit un incendie, qui ravage l´aile principale de la manufacture, située en fond de cour. Détruite jusqu´au rez-de-chaussée, elle est reconstruite, en 1927, sur ce premier niveau préservé. Mais les dégâts sont incalculables et l´entreprise, peinant à retrouver sa situation d´antan, est frappée de plein fouet par le krach boursier de 1929. La crise économique la contraint à licencier plus d´une centaine d´ouvriers, malgré l´obtention de commandes prestigieuses (moquettes d´après Ruhlmann pour le paquebot Normandie en 1935).
La Seconde Guerre Mondiale isole la manufacture d´Aubusson, située en zone libre, de ses consœurs belges et du siège parisien : en 1945, elle fait travailler une cinquantaine de lissiers (vers 1875, elle en employait 200). De 1945 à 1963, elle bénéficie régulièrement des commandes de l´Etat, pour des tapis d´artistes, ras ou au point noué, ou pour la réalisation de répliques anciennes. L´entreprise tente de relancer la production en s´appuyant sur le renouveau de la tapisserie murale, dans le sillage de Jean Lurçat et de ses émules. Elle tisse ainsi des œuvres de Gromaire, Lucien Courtaud, Picart Le Doux ou encore Saint-Saëns. Parallèlement, elle ranime la production de tissu imprimé inspiré des indiennes ou des toiles de Jouy. Dans les années cinquante, les ateliers d´Aubusson s´orientent vers l´abstraction, faisant jouer la matière dans des reliefs subtils et usant parfois d´autres matériaux que la laine et la soie traditionnelles. Mais l´activité ralentit inexorablement ; l´atelier de Felletin est fermé en 1958-1959.
Face à l´engorgement du marché des tapisseries contemporaines, la société Braquenié s´engage alors dans la réédition de modèles anciens et contribue à la restauration de grands ensembles mobiliers et immobiliers, tout en déménageant son siège au 111 boulevard Beaumarchais, à Paris. La conjoncture restant chaotique, les manufactures de Malines et d´Aubusson ferment respectivement leurs portes en 1987 et 1992. En 1991, l'entreprise Braquenié est rachetée par la société Pierre Frey, qui lui conserve son nom et s´installe 47 rue des Petits-Champs et 22 rue Jacob à Paris. S´appuyant sur les archives, la production puise dans le passé de quoi relancer l´esprit de la maison Braquenié.
Lors de la clôture du site d´Aubusson, en 1992, les archives et le matériel existants sont confiés au Musée départemental de la tapisserie d´Aubusson. En 1996, les bâtiments reviennent à la commune, qui décide d'y implanter un pôle Enfance, dans les anciens locaux administratifs donnant sur l´avenue de la République. Elle fait alors détruire, pour des raisons de salubrité et de sécurité, le logement du concierge, l'aile perpendiculaire à la rue et le hangar adjacent Les ateliers, la teinturerie et la chaufferie, laissés à l´abandon, sont dans l´attente d´un nouveau projet.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle Secondaire : 2e quart 20e siècle |
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Dates |
1860, daté par source 1927, daté par source |
Description
Le site de la manufacture Braquenié est aujourd'hui constitué de quatre bâtiments, regroupés autour d'une cour centrale.
A front de rue se trouvent deux maisons contiguës, qui accueillaient les bureaux administratifs de la manufacture et ont été reconverties par la commune en établissement administratif. Bâties sur un niveau de soubassement permettant de rattraper, depuis la rue, la dénivellation du terrain descendant en pente vers la Beauze, elles présentent chacune un plan rectangulaire régulier et un toit à longs pans recouvert de tuiles mécaniques. La première se développe sur cinq travées, couronnées par un fronton triangulaire percé d'un œil de bœuf. Corniche moulurée, bandeau d'appui filant et chaînages d'angle harpés en pierre de taille constituent les seuls éléments décoratifs de sa façade. La seconde se développe sur trois travées, percées de baies à linteaux et piédroits en brique. Son rez-de-chaussée est ouvert d'une porte cochère cintrée.
En fond de cour, parallèle à l'avenue de la République, s'élève le bâtiment des ateliers de tissage, comportant deux étages carrés sous un toit à longs pans recouvert de tuile plate. Le traitement de son rez-de-chaussée (moellons de granite enduits et pierre de taille pour les encadrements des baies et les chaînages d'angles) contraste avec celui de ses deux niveaux supérieurs, reconstruits en brique après l'incendie survenu en 1926. Un escalier tournant à retours, avec jour, en maçonnerie, y dessert les étages, qui ont conservé leurs aménagements intérieurs et une partie de leur mobilier d'origine. Au rez-de-chaussée se trouvent les ateliers de confection des tapis dits de La Savonnerie. Le premier niveau accueille les ateliers de tissage en basse lisse. Le second étage comporte un magasin des laines et l'atelier des peintres cartonniers. L'ensemble du bâtiment se caractérise par une architecture sobre et fonctionnelle, conçue pour faire pénétrer largement la lumière dans les espaces de travail, bandeaux de larges baies et orientation est / ouest assurant un éclairage maximal tout au long de la journée.
Le long de la Beauze, à l'arrière des ateliers de tissage, se trouvent deux édifices partiellement ruinés : la teinturerie et la chaufferie. De plan rectangulaire régulier, la teinturerie se démarque par sa toiture à deux pans, avec une partie centrale surélevée et à claires-voies, conçue pour évacuer les émanations chimiques et la vapeur issues du processus de coloration. A l'intérieur, quoique très remaniée, elle a conservé une partie de son mobilier d'origine (barges en bois). La chaufferie a conservé sa chaudière à combustion.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
étage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Escaliers |
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État de conservation |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA23000474 |
Dossier réalisé par |
Philippe Emmanuelle
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Aubusson |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2008 |
Copyrights |
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson |
Citer ce contenu |
Tissage (usine de tapisserie et de tapis) dit manufacture Braquenié, actuellement établissement administratif communal appelé Pôle Enfance, Dossier réalisé par Philippe Emmanuelle, (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/3eee1063-205c-4000-89a4-868292876537 |
Titre courant |
Tissage (usine de tapisserie et de tapis) dit manufacture Braquenié, actuellement établissement administratif communal appelé Pôle Enfance |
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Dénomination |
tissage |
Précisions sur la dénomination |
usine de tapisserie , usine de tapis |
Appellation |
dite manufacture Braquenié |
Destination |
établissement administratif communal |
Parties constituantes non étudiées |
atelier de fabrication bureau entrepôt industriel chaufferie cour usine de teinturerie |
Statut |
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Protection |
Site, secteur ou zone de protection : Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager |
Documents d'archives
Aubusson, établissements insalubres (1823-1890)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 5 M : 113
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série M ; 5 M : 113. Aubusson, établissements insalubres (1823-1890).
Création du musée d'Aubusson dans les ruines du Chapitre (1885-1928)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 4 T : 39
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série T ; 4 T : 39. Création du musée d'Aubusson dans les ruines du Chapitre (1885-1928).
Aubusson, cours d´eau (1820-1876)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 89 S : 2
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série S ; 89 S : 2. Aubusson, cours d´eau (1820-1876).
Fonds Braquenié (s. d.)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 47 J
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série J ; 47 J. Fonds Braquenié (en attente d'être classé). [s. d.].
Perception des taxes sur le chiffre d'affaires, industrie textile (1930)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : M ; 9 M : 24
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série M ; 9 M : 24. Perception des taxes sur le chiffre d'affaires, industrie textile (1930).
Liste et caractéristiques des entreprises de plus de dix salariés (1960-1990)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 1178 W : 25
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série W ; 1178 W : 25. Chambre de commerce et d'industrie de la Creuse - liste et caractéristiques des entreprises de plus de dix salariés (1960-1990).
École des arts décoratifs (1883-1920 ; 1881)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret
Côte : 4 T : 36
ISBD/Commentaire :
AD Creuse. Série T ; 4 T : 36. École des arts décoratifs (1883-1920 ; 1881).
Bibliographie
Braquenié, créateur de textiles depuis 1823 (1998)
Lieu de conservation : Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, Paris
Côte : NK 8949.A1 SIRA 1998
ISBD/Commentaire :
SIRAT, Jacques. Braquenié, créateur de textiles depuis 1823. Paris : éditions A. de Gourcuff, 1998.
Le Limousin au temps des ouvriers en sabots (1996)
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
MADEC, Christian. Le Limousin au temps des ouvriers en sabots. Limoges : Lucien Souny, 1996. 167 p.
Annexes
Lettre du sous-préfet d'Aubusson au préfet de la Creuse
Lettre du sous-préfet d'Aubusson au préfet de la Creuse, le 29 janvier 1931, à propos de la crise survenue dans le secteur de la tapisserie.
Il y annonce la fermeture prochaine des Fabriques d'Aubusson (manufacture Croc-Jorrand-Danton) et y décrit la situation difficile des maisons Braquenié et Hamot, contraintes de licencier des ouvriers pour réduire les coûts de production.
"Le 16 janvier courant, vous avez bien voulu me demander de vous fournir un rapport sur la situation du travail dans mon arrondissement. Je n'ai pas encore obtenu les renseignements en ce qui concerne les Mines d'Or du Châtelet ; je les réclame à nouveau et dès qu'ils me seront parvenus, je m'empresserai de vous adresser le rapport d'ensemble que vous m'avez demandé.
Dès aujourd'hui, je tiens à appeler votre attention sur la situation de l'industrie de la tapisserie à Aubusson.
La situation à ce jour est la suivante :
- 110 chômeurs ou chômeuses inscrits au secours du chômage
- 70 ouvriers chômeurs occupés sur les chantiers (routes)
- 20 ouvriers environ ont quitté le pays
- enfin, une trentaine n'ont plus à ce jour droit au secours.
Cette énumération rapide indique la gravité de la situation.
Je dois ajouter que cette situation ne fait que s'aggraver de jour en jour. Je viens d'apprendre à l'instant même par le Directeur de la Maison Braquenié que 16 ouvrières venaient d'être licenciées ce matin. Je sais par ailleurs, et tout à fait confidentiellement, que les Fabriques d'Aubusson fermeront prochainement leurs portes ; 150 ouvriers ou ouvrières seraient alors, de ce fait, au chômage forcé.
La situation, pour être moins mauvaise dans les autres fabriques, n'en est pas moins critique. Il n'y a plus ou presque plus de commandes et l'industrie, jadis si florissante, et qui a fait la réputation universelle d'Aubusson, est gravement menacée.
J'estime, dans ces conditions, qu'il y a lieu d'intervenir auprès du Ministère pour qu'il vienne en aide non seulement à la population, mais pour qu'il permette à cette industrie privée, qui n'est pas comme les manufactures des Gobelins et de Beauvais, subventionnée par l'Etat, de survivre à la crise grave qu'elle traverse. On pourrait y parvenir en obtenant du Gouvernement qu'il fasse voter des crédits nécessaires pour faire exécuter à Aubusson des tapisseries d'art. Les commandes seraient réparties entre les différents fabricants.
Je crois qu'on pourrait demander également au Ministère des Beaux-Arts de confier à l'Industrie d'Aubusson la réparation des tapisseries. Cette solution permettrait d'occuper un personnel assez nombreux, ainsi que cela résulte de l'enquête rapide à laquelle je viens de procéder.
Presque tous les fabricants d'Aubusson ont des ateliers spéciaux pour la réparation des tapisseries, et emploient à ce genre de travail un personnel spécialisé, qui comprend des peintres, des tisseurs et des ouvrières en réparations.
La maison Hamot a un atelier spécial et des métiers spéciaux ; elle a déjà fait, ainsi que la maison Braquenié, des réparations pour le compte du Mobilier National. Elle peut occuper de 20 à 30 ouvriers ou ouvrières au minimum.
La maison Braquenié, dont la réputation est également bien connue dans le monde entier, a elle aussi des ateliers spéciaux. Elle pourrait employer à ce genre de travail au moins 50 personnes.
Les Fabriques d'Aubusson se trouvent dans la même situation et pourraient également affecter à ces ateliers une cinquantaine de personnes spécialisées.
Voilà pour les trois principales maisons. Il en est de même pour tous les autres fabricants d'Aubusson, et ils sont nombreux.
La solution que je propose permettrait d'employer à la réparation des tapisseries un personnel assez nombreux : 200 personnes environ - avec des commandes de l'Etat, et je crois que des crédits pourraient être obtenus à cet effet lors de la discussion du projet d'outillage national, on pourrait paralyser la crise qui sévit dans la tapisserie d'Aubusson et sauver une industrie qui en faisant connaître le nom d'Aubusson dans le monde entier, a contribué également au rayonnement de la France".
[AD Creuse. 9 M 26. Tapisseries d'Aubusson, affaires diverses, 1930-1937].
Lettre du sous-préfet d'Aubusson au préfet de la Creuse, le 23 novembre 1931
Lettre du sous-préfet d'Aubusson au préfet de la Creuse, le 23 novembre 1931, à propos de la crise survenue dans l'industrie de la tapisserie.
"Pour répondre au désir que vous avez bien voulu m'exprimer, je m'empresse de vous donner ci-après quelques renseignements sur la crise que traverse actuellement l'industrie de la tapisserie à Aubusson. Ce que je dirai d'Aubusson s'applique exactement à la ville de Felletin. Ce sont deux situations absolument identiques.
La tapisserie d'art qui a fait le renom dans le monde entier de la ville d'Aubusson est la seule industrie de cette ville. Hommes, femmes et enfants dès leur sortie de l'école, tous sont ouvriers en tapisserie d'art. Une crise qui affecte cette industrie a donc des répercussions profondes sur la ville puisqu'elle pénètre dans tous les foyers.
En 1921, une crise s'était déjà produite : crise passagère d'ailleurs et qui ne devait pas laisser de traces. Au contraire, dans les années qui suivirent, la tapisserie d'Aubusson connut une prospérité, avec la vogue des sacs à main en tapisserie, qu'elle n'avait peut-être jamais connue - prospérité passagère car la mode est changeante, même lorsqu'il s'agit des sacs à main en tapisserie ; prospérité factice également car la seule dépréciation de notre franc facilitait des achats nombreux de l'étranger et en particulier des américains, qui, grâce à un change qui leur était extrêmement favorable, pouvaient considérer le sac à main en tapisserie comme un simple article de bazar.
Dès 1928, on sent venir la crise, qui va s'aggraver d'année en année par suite de la grave crise économique qui s'abat sur le monde entier. Pour indiquer l'importance et la marche de cette crise, je ne puis faire que de citer deux exemples pris dans les deux principales fabriques de tapisseries d'Aubusson : les maisons Hamot et Braquenié.
En décembre 1928, dernière année de prospérité - la maison Hamot, la plus importante d'Aubusson, occupe 132 ouvriers et ouvrières en tapisseries d'art.
En décembre 1929, elle en occupe 98.
En décembre 1930, elle en occupe 55.
En novembre 1931, elle en occupe 10.
De 1928 à novembre 1931, l'effectif tombe donc de 132 à 10.
La maison Braquenié, dont le renom est universel, occupait en 1928 60 ouvriers et ouvrières en tapisseries d'art ; en novembre 1931, elle n'en occupe plus que 7.
J'ajoute encore que si dans 15 jours ces deux maisons n'ont pas reçu de commandes, et cela est malheureusement à prévoir, elles licencieront tout le personnel qui travaille encore en ce moment.
Ce que je dis pour ces deux maisons s'applique exactement à tous les fabricants d'Aubusson et de Felletin. La situation est partout la même. Ces chiffres donnent une idée parfaitement exacte de la crise qui sévit ici et de son importance.
Voici par ailleurs, en ce qui concerne la ville d'Aubusson, la situation du chômage à ce jour :
- ouvriers et ouvrières inscrites au secours du chômage : 145
- chômeurs employés sur les routes (S. V. et Ponts et Chaussées) : 91
- chômeurs n'ayant plus droit au secours de chômage et ne travaillant pas sur les routes : 150.
Total = 396. .
A ce chiffre de 396, il faut y ajouter un certain nombre d'ouvriers et d'ouvrières travaillant à domicile, qui ne se sont jamais fait inscrire au chômage parce qu'ils travaillent d'une façon très intermittente, ainsi qu'un certain nombre de petits artisans, aujourd'hui sans travail - leur nombre dépasse certainement la centaine.
On peut donc dire qu'au total, dans la seule ville d'Aubusson, il y a plus de 500 ouvriers ou ouvrières en tapisseries d'art actuellement en chômage.
On peut résumer cette situation en disant que les commandes sont nulles et que si la commande de l'Etat n'avait pas été donnée il y a quelques mois, tous, ou à peu près tous, ouvriers et ouvrières en tapisseries d'art seraient en chômage forcé, car les fabricants qui depuis deux ans ont constitué des stocks ne peuvent plus poursuivre leurs efforts.
A mon avis, il est absolument nécessaire de sauver les meilleurs éléments ouvriers. Pour y arriver, je suggère plusieurs solutions :
1° L'inscription au budget des Beaux-Arts d'un crédit annuel pour l'achat de tapisseries, panneaux et verdures. Ces achats étant faits directement par des fonctionnaires des Beaux-Arts, à plusieurs époques de l'année, au fur et à mesure que serait trouvé le placement des objets achetés. Cette solution est à mon sens de beaucoup préférable à une commande faite à un seul fabricant, chargé ensuite de la répartition du travail entre tous ses collègues. De cette façon, on pourrait remettre en mouvement, et d'une façon régulière, une partie du personnel ouvrier. Les achats de panneaux déjà exécutés et payés aussitôt apporteraient un soulagement immédiat aux fabricants et cela permettrait de répartir, de reprendre leur production dans un sens qui correspondrait peut-être mieux à la situation actuelle.
J'estime que dans ce cas, il serait nécessaire d'inscrire un crédit annuel de 500 000 francs et de renouveler cet effort pendant quelques années, ou alors d'inscrire au projet d'outillage national un crédit de 1 ou 2 millions pour achat de tapisseries.
2° En dehors de la tapisserie subventionnée des Gobelins et de Beauvais, que j'appelle ainsi par opposition avec ce que je qualifierai tapisserie "commerciale" d'Aubusson, j'estime qu'il est indispensable que les ambassades et légations françaises, imitant en cela l'exemple qui leur est donné par l'étranger, aient dans leurs salons, soit des panneaux, soit une série de chaises, fauteuils, bergères, etc..en tapisseries d'Aubusson. Ce serait là une excellente réclame pour Aubusson dont la renommée artistique n'est plus à faire, surtout si l'attaché commercial, dont c'est le rôle, voulait au moment des réceptions attirer l'attention des personnalités du pays dans lequel il se trouve sur la qualité artistique de la tapisserie d'Aubusson.
3° Enfin je rappelle ce que j'avais déjà indiqué dans un précédent rapport. Il y a un peu partout, dans les musées, dans quelques établissements de l'Etat, de départements ou de villes, un certain nombre de tapisseries anciennes ; beaucoup d'entre elles sont en mauvais état, elles ont besoin de réparations importantes. C'est ainsi qu'on me signale qu'à Nantes, il y aurait des tapisseries d'Aubusson détériorées et qui auraient besoin de réparations urgentes. Je demanderai qu'une enquête soit faite à ce sujet par le Ministère des Beaux-Arts et que l'Etat dirige sur Aubusson les tapisseries anciennes fabriquées dans cette ville et qui ont besoin d'être réparées. Il y a à Aubusson une main d'oeuvre parfaitement qualifiée pour ce genre de travail et qui, j'en suis assuré, éxécuterait à la perfection le travail qui lui serait confié ".
[AD Creuse. 9 M 26. Tapisseries d'Aubusson, affaires diverses, 1930-1937].
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Creuse , Aubusson , 8 avenue de la République
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2007 AH 135, 136, 2009 AH 359
Plan d'Aubusson dressé en 1949, à la demande du MRU (AD 23) : on y distingue le logement du concierge et l'aile perpendiculaire à la rue, détruits lors de la conversion partielle du site en Pôle Enfance
Rivière Philippe (reproduction), Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Archives départementales de la Creuse
En-tête d'une lettre de la société Braquenié et Cie (1961) (AC Aubusson)
Rivière Philippe (reproduction), auteur inconnu
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Archives communales d’Aubusson
Carte postale du 1er quart du 20e siècle : vue prise depuis le quartier de La Terrade, avec, à droite, l'usine Braquenié, avant l'incendie de 1927 (AC Aubusson).
Philippe Emmanuelle, P. M. (éditeur)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Archives communales d’Aubusson
Carte postale du 1er quart du 20e siècle, montrant l'usine Braquenié, avec ses quatre niveaux d'origine, avant l'incendie de 1927 (AC Aubusson).
Philippe Emmanuelle, Mme Duburg (éditeur)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Archives communales d’Aubusson
Carte postale (1er quart 20e siècle) : un atelier de tissage de tapis Savonnerie de la manufacture Braquenié, avec les ouvrières au travail (collection particulière)
Rivière Philippe (reproduction), auteur inconnu
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson
Carte postale (1er quart du 20e siècle) : un atelier de teinture de la manufacture Braquenié (Aubusson, centre de documentation du Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Issertine (éditeur)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Carte postale (1er quart du 20e siècle) : une tapisserie en cours d'éxécution à la manufacture Braquenié, sur un métier de haute lisse (Aubusson, centre de documentation du Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), auteur inconnu
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Vue de la manufacture Braquenié, avec les ouvriers aux fenêtres, avant l'incendie de 1927 et la reconstruction des ateliers de tissage (tirage photographique d'après plaque de verre, Aubusson, centre de doc du Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Studio Agis (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Vue de l'atelier de teinture de la manufacture, vers 1927 (tirage photographique d'après plaque de verre, Aubusson centre de doc du Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Studio Agis (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La teinturerie, lors de la fermeture de la manufacture en 1992 (reportage photographique de L. Yeghicheyan, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La teinturerie, avec les cuves à colorants (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La teinturerie, avec un tambour en métal servant d'essoreuse pour la laine teinte (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La préparation et le mélange des couleurs (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La chaufferie (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie).
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Le magasin des laines, au second étage du bâtiment des ateliers (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Le magasin des laines, au second étage du bâtiment des ateliers (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Le magasin des laines, avec les écheveaux ("les moches") prêts à être utilisés (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Le magasin des laines, avec une ouvrière au travail (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'atelier de tissage en basse lisse, au premier étage (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'atelier de tissage en basse lisse, avec sa spécificité architecturale : une unique plate-forme sans séparation conçue pour accueillir les métiers (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Ouvrières au travail, dans l'atelier de tissage en basse lisse (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'atelier des peintres cartonniers, au second étage du bâtiment des ateliers (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
La réserve de flûtes (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'atelier de tissage en haute lisse, au rez-de-chaussée, lors de la fermeture de la manufacture (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Les présentoirs à bobines, dans les ateliers de tissage du rez-de-chaussée (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'atelier de tissage de haute lisse, vu d'en haut, avec l'aire de travail des "velouteuses", sur de petits métiers de basse lisse (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Une velouteuse au travail, dans l'atelier de haute lisse du rez-de-chaussée (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Vue intérieure des bureaux de la manufacture, avant fermeture et déménagement (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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L'entrepôt des laines et des planches à impression (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'entrepôt des écheveaux de laine (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
L'entrepôt des laines et les modèles (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le pignon est de la manufacture, vu depuis la place Maurice Dayras (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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L'entrée de la manufacture, sur l'avenue de la République et l'élévation sud du bâtiment des ateliers de tissage (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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A l'ouest de la cour : les deux niveaux de la galerie d'exposition (aujourd'hui disparue) et les jardins de la manufacture (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le logement du gardien (disparu) vu depuis le nord et à l'arrière-plan, les bureaux de la manufacture, renconvertis en Pôle Enfance (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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L'entrepôt qui prolongeait la galerie d'exposition et faisait la jonction avec la teinturerie. Il a été détruit (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le passage couvert menant de la teinturerie à l'arrière du bâtiment des ateliers de tissage. Il est orné d'un arc plein-cintre en briques à extrados brisé (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Les latrines des ouvriers, à l'arrière du bâtiment des ateliers de tissage, le long de la Beauze (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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L'arrière du bâtiment des ateliers de tissage (élévation nord) le long de la Beauze (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le bâtiment des ateliers de tissage, élévation nord (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Les latrines des ouvriers de la manufacture (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le bâtiment abritant les bureaux administratifs de la manufacture, élévation nord (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le bâtiment des ateliers de tissage (élévation sud) et les jardins de la manufacture (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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L'entrée de la manufacture, avenue de la République (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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Le bâtiment des ateliers de tissage, élévation sud (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
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La manufacture Braquenié dans le tissu urbain, vue depuis les hauteurs du quartier Saint-Jean (reportage photographique de L. Yeghicheyan, 1992, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie)
Rivière Philippe (reproduction), Yeghicheyan Laurent (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson, (c) Musée départemental de la Tapisserie d'Aubusson
Le bâtiment abritant les bureaux administratifs, à front de rue.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson
Le bâtiment en fond de cour, édifié parallèlement à la Beauze et abritant les ateliers de tissage.
Rivière Philippe
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Vue arrière du bâtiment des ateliers de tissage, depuis la place Maurice Dayras.
Rivière Philippe
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Vue générale du pignon est du bâtiment abritant les ateliers de tissage, avec l'inscription identifiant la manufacture.
Rivière Philippe
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Vue de la façade postérieure du bâtiment des ateliers de tissage.
Rivière Philippe
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Vue générale de l'escalier tournant à retours, desservant les ateliers de tissage.
Rivière Philippe
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Vue générale de l'atelier de tissage en haute lisse, au rez-de-chaussée du bâtiment situé en fond de cour.
Rivière Philippe
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Détail d'un métier à tisser de haute lisse, dans l'atelier de tissage du rez-de-chaussée.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson
Détail des métiers à tisser de haute lisse, dans l'atelier de tissage du rez-de-chaussée.
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Détail des métiers à tisser de haute lisse, dans l'atelier de tissage du rez-de-chaussée.
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Métiers à tisser de haute lisse dans l'atelier du rez-de-chaussée.
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Métier à tisser de haute lisse dans l'atelier du rez-de-chaussée.
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Métier à tisser de haute lisse dans l'atelier du rez-de-chaussée.
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Métier à tisser du 19e siècle (?) démonté dans l'atelier de tissage du rez-de-chaussée.
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Vue partielle de la salle de vérification des tapisseries, au rez-de-chaussée.
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Vue générale de l'atelier de tissage en basse lisse, situé au premier étage du bâtiment édifié en fond de cour, parallèlement à la Beauze.
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Détail des métiers à tisser de basse lisse, dans l'atelier du premier étage.
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Métiers à tisser de basse lisse dans l'atelier du premier étage.
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Métiers à tisser de basse lisse dans l'atelier du premier étage.
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Présentoir des ateliers du premier étage, permettant de montrer les différentes nuances de fils montés sur les bobines.
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Détail de la grille ou présentoir de l'atelier du premier étage, servant à montrer les différentes nuances de fils montés sur les bobines.
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Vue générale du magasin des laines, au second étage du bâtiment des ateliers de tissage.
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Le magasin des laines, situé au second étage du bâtiment abritant les ateliers de tissage, avec le meuble abritant les bobines de laine, par nuances de couleur.
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Magasin de laines situé au second étage du bâtiment des ateliers de tissage.
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Magasin de laines situé au second étage du bâtiment des ateliers de tissage.
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Magasin de laines situé au second étage du bâtiment des ateliers de tissage.
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Magasin de laines situé au second étage.
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Ancien bureau d'écolier servant de rangement pour les bobines de fils dans le magasin de laines du second étage.
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Détail des présentoirs à bobines du magasin des laines.
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Détail des casiers contenant les écheveaux de laine vierge, rangés par nuances de couleur, dans le magasin des laines, au second étage.
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Détail des casiers contenant les écheveaux de laine vierge, rangés par nuances de couleur, dans le magasin des laines, au second étage, avec un registre de comptabilité de l'entreprise, ouvert, au premier plan.
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Détail d'un présentoir à bobines.
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Détail des casiers contenant les flûtes, dans le magasin des laines.
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Un présentoir à bobines, dans le magasin de laines du second étage.
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Atelier de peintre-cartonnier, au second étage du bâtiment édifié en fond de cour et abritant les ateliers de tissage.
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Dévidoir.
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Ourdissoir installé dans les ateliers du second étage.
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Métier gradué servant au montage des lisses de différentes densités.
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Bobines utilisées pour les fils de laine ou de soie.
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Tourniquet.
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Métier à tisser de basse lisse démontable utilisé pour la restauration des tapisseries.
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Echeveaux de fils de laine et de soie utilisés dans la tapisserie de basse lisse.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville d'Aubusson
Fuseaux utilisés dans le tissage de basse lisse.
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Nuancier des fils de chanvre, coton et laine utilisés par la manufacture Braquenié.
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Nuancier des fils de laine et soie utilisés par la manufacture Braquenié.
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Instruments pour le tissage de haute lisse : peigne, tranchoir à laine et fuseaux.
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Lames servant à monter les fils et flûtes servant à enrouler les fils de soie, lors de la préparation du métier.
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Paire de pédales, aussi appelées marches, utilisées par les lissiers pour faire alterner les fils de chaîne reliés à la poulie.
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Rouet.
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Dévidoir.
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Vue générale de l'ancienne teinturerie attenante aux ateliers de tissage et située en fond de cour, le long de la rivière Beauze.
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Vue intérieure de l'ancienne teinturerie, avec les cuves.
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Vue intérieure de l'ancienne teinturerie.
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Vue intérieure de l'ancienne teinturerie.
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Vue intérieure de l'ancienne teinturerie.
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Plaque portant le nom du fabricant du bassin de teinture.
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Chaudière installée dans l'ancienne teinturerie et servant au chauffage des ateliers de tissage.
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Pots de colorants utilisés dans la teinturerie.
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Vue montrant un petit chemin situé près de l'usine Braquenié et serpentant le long de la rive gauche de la Beauze.
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Détail d'une lampe, dans l'atelier de tissage en haute lisse, au rez-de-chaussée du bâtiment édifié en fond de cour.
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Détail des fils de chaîne, pendant de l'un des ensouples d'un métier de haute lisse.
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Détail d'un présentoir à bobines, avec deux lampes.
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Le bâtiment en fond de cour, édifié parallèlement à la Beauze et abritant les ateliers de tissage.
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Dossiers en lien avec Tissage (usine de tapisserie et de tapis) dit manufacture Braquenié, actuellement établissement administratif communal appelé Pôle Enfance
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