Moulins

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marennes

Les moulins à vent sont représentés sur les cartes de Claude Masse au début du 18e siècle.

Un seul moulin à eau attesté dans la commune, celui du Lindron, est signalé sur la carte de Cassini. En 1825, ce moulin est vendu par Baptiste Colombier, afin d'établir une écluse de chasse pour le dragage et l'entretien du port de Marennes : il comprend un monard ou réservoir et des bâtiments consistant "en une vaste chambre où est établi l'appareil du moulin, une chambre attenante et servant de logement au meunier avec un four et une grande souillarde [...] les chais avec grenier au dessus, écuries, loges et toits à poules et à cochons construits sur le petit pré (n°2) près la chaussée du moulin". Il est détruit et remplacé par une écluse vers 1850.

Les moulins à vent sont indiqués sur les plans des terres dépendant de l'abbesse de Saintes en 1770 : sont spécifiquement mentionnés les moulins des deux pigeons, le petit moulin, le moulin du sieur Vallet de Sallignac, le moulin de Chasse Loup, d'Oizellerie, de la Chicanne, celui du sieur Charbonnié et de mad. Baron, le moulin du Pas et quatre autres sans toponyme associé.

Un tableau proposé en annexe recense les moulins signalés sur le plan cadastral de 1832. Parmi ceux-ci, six sont en partie conservés à Marennes et deux à Hiers.

Le moulin de la Côte sur les bords de la Seudre ainsi que le moulin de Géac ou des Forges comptaient parmi les amers facilitant la navigation. Ils étaient peints pour accroître leur visibilité.

Michelle Lallement a mis en évidence plusieurs familles de meuniers : aux Six Moulins, on trouvait Bertrand, Jaudeau, Lumet, Menie, Dagand-Réau et Pateur.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Les moulins à vent conservés sont des moulins tours : édifiés sur des monticules, ils sont construits en moellons sur un soubassement de pierre ; la maçonnerie est raidie par des jambes harpées en pierre de taille. Les portes sont souvent cintrées, les baies peuvent être chanfreinées.

Le matériel n'est pas conservé : quelques éléments de l'agencement intérieur subsistent parfois encore : niche, échelle, cheminée.

Des graffitis ont été relevés sur les encadrements des ouvertures : motifs géométriques ou rosaces, bateaux ou inscriptions.

Souvent à l'état de ruine, certains ont été réaménagés et intégrés à une habitation.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

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