Cimetière de Jeune-Soulac

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Soulac-sur-Mer

A l'origine, le cimetière entourait l'église de Jeune-Soulac. Les problèmes de salubrité engendrés par la proximité du cimetière avec les habitations du village sont dénoncés dans un rapport daté de 1852.

Cette même année, Jean Émile Baguenard fait don à la commune d'un terrain, au lieu-dit Papot, pour y transférer le cimetière.

En 1853, un projet de mur de clôture et de portail dessiné par l'architecte Édouard Bonnore est soumis à la Commission des Monuments historiques. Les travaux conduits par l'entrepreneur Manizan sont achevés en 1857.

En 1858, un devis est dressé pour le piédestal de la croix du cimetière : c’est finalement l’entrepreneur Videau qui réalise les travaux.

En 1863, l'emplacement de l'ancien cimetière autour de l'église est nivelé : des plantations d'arbres y sont réalisées et des bancs y sont installés.

La plus ancienne sépulture repérée est celle de Bernard Drouillard, décédé le 4 janvier 1871.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Bonnore Jean-Édouard

FERET Edouard, Statistique générale de la Gironde, Personnalités et notables girondins. De l’Antiquité à la fin du XIXe siècle, Bordeaux, 1889, p. 82 :

BONNORE (Jean-Edouard)

Architecte, né à Lesparre (Gir.) le 19 octobre 1820. Élève de Jules Bouchet à Paris, sous le patronage de Visconti, archit. Fixé à Lesparre en 1852, architecte de l’arrondissement et de la ville de Lesparre, du lazaret de Trompeloup ; a été membre correspondant de la commission des monuments historiques de la Gironde. A fait édifier ou restaurer dans les arrondissements de Lesparre, de Blaye et de Libourne 24 églises dont 18 neuves ; ce sont celles de Lesparre, Carcans, Vendays, St-Vivien (les nefs, l’abside et le clocher, monument historique de 1re classe, vient d’être reconstruite, sous la direction de M. Bonnore, aux frais de l’Etat) ; Verdon, Talais, Grayan, Naujac, Ordonnac, Potensac, St-Girons, Pugnac, Saugon, Donnezac, St-Androny, St-Caprais, Néac, St-Christoly-de-Médoc (façade principale, monument historique). Nous pourrions énumérer plus de vingt mairies, écoles ou presbytères et un grand nombre de maisons bourgeoises ou châteaux parmi lesquels nous citerons : le château de Sipian, à Valeyrac (V. son dessin, tome II, p. 511) ; château du Port, à M. Eycart de Morin, à St-Vivien ; château de P. Bert, à Talais ; château Troussas, à M. Ph. Brannens, à Valeyrac. Citons encore le portail du cimetière de St-Estèphe et les plans d’un nouveau lazaret projeté à Padarnac, etc. Auteur de : Quatre vues pittoresques de la vieille église de Soulac, avec notice descriptive et hist., Bx, s. d., in-f°, 2 pp. de texte et 4 lith.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Manizan

Mentionné comme "entrepreneur" à Soulac-sur-Mer en 1857.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Videau, entrepreneur (attribution par source)

Le cimetière se situe à l'écart du hameau de Jeune-Soulac, le long de l'ancienne route menant au Vieux-Soulac. Il est ceint d'un mur de clôture avec portail à piliers.

Dans l'allée centrale se trouve la croix de cimetière avec une plaque commémorative de la Société de Secours Mutuels de Soulac.

De nombreuses concessions sont à l'abandon et les inscriptions funéraires sont pour la plupart illisibles.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Soulac-sur-Mer , rue Roland-Dorgelès

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: le Jeune-Soulac

Cadastre: 2017 5

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