S.d. Projet pour deux autels-retables néoclassiques destinés à l'église de Goos, n.s., n.d. (1831 ?). Annotation au revers : "Plan des réparations de l'église de Goos". Ill. 20254001328 à 1333.
1831 (21 mai). Approbation par le sous-préfet de Dax, F. Parran, d'un devis de réparations à l'église et au clocher de Goos "rédigés par le commissaire voyer de l'arrondissement [de Dax : Hector Lespès aîné] le 17 mars dernier".
1831 (29 juin). Approbation par le sous-préfet de Dax, F. Parran, de l'adjudication des travaux de l'église de Goos à Jean Feigna, charpentier.
1831 (6 juillet). Arrêté du préfet des Landes approuvant l'adjudication, le 19 juin précédent, de "réparations de l'église et du clocher" à Jean Feigna, "charpentier à Gamarde sous le cautionnement du Sr Bloy".
1832 (26 février). Approbation par le sous-préfet de Dax, F. Parran, du procès-verbal de réception des travaux exécutés par Jean Feigna pour 502 francs et 75,42 francs (travaux supplémentaires).
1842 (8 août). [Orthographe d'origine conservée] "Devis estimatif de la refonte de la cloche de l'églize [sic] de Goos dressé par le sieur François Delestan m{aî]tre fondeur à Dax (Landes) d'après la demande qu'il lui en a été faitte par le conseil municipal de la ditte commune. / Savoir / Art. 1er. La cloche actuelle étant évaluée du poids d'environ deux cent K.me il cera passé au fondeur pour refonte, frais daparaux, main d'œuvre, le tout à sa charge une somme de cent cinquante francs... 150 f. / Art. 2me. L'entrepreneur sera tenu de déssandre la vie[i]lle cloche, remettre en place la nouvelle et de la disposer à la faire aller à toute volée, pour et moyennant une somme de trente francs cy... 30 f. / Art. 3me. Il cera fourni par le susdit douze K.mes 500 gr.mes de métal p[remièr]e q[uali]té pour suffir au déchet que fera la cloche dans sa fuzion. Cette matière lui cera payé à raison de 3 f. 50 le K.me, cy... 42 f. 75. / Art. 4me. La cloche actuelle étant insufissante pour letendu de la commune le Conseil dezire y faire une augmentation de poids qui est arretté à 50 K.me même qualitté que la p[remiè]re qui cera payé à l'entrepreneur à trois francs 50 le K.me forme la somme de cent soissante quinze francs cy... 175 f. / Art. 5me. Pour devis estimatif et transport sur les lieus quinze francs cy... 15 f. / Total de la depence cy... 412 f. 75 c. / Art. 6me. L'entrepreneur cera tennu de garantir la bonté et la soliditté de sont travail lespasse de deux année à partir de la mize en place de la cloche et fournira bonne et suffisante caussion pour l'exzécution de son travail. / Art. 7. Le mode de payement se trouver arretté de la mnaière qui suit : savoir, le quar à la mize en place de la cloche et reçu et agréée par des homme de l'art, le réstan de la somme cera payée à trois payements égaux et année par anné ; la commune cera cependant tennu de faire la rente des sommes qui résteront libre à la commune de ce libérés à tout heure et celon cés faculté. / Fait à Goos le 8 août 1842. / Delestan fondeur."
1842 (10 août). "Cahier des charges pour la refonte de la cloche de l'église de Goos", par le maire Antoine Deplasse. "1° Le sieur Délestant [sic] fondeur, demeure obligé de descendre, de forer et remonter après qu'elle sera forée la dite cloche, la mettre en place qu'elle puisse sonner à toute volée. / 2° de fournir cinquante kilogrammes de fonte de première qualité. / 3° de refondre la cloche de Goos en seul sans y faire fondre d'autres loches avec la nôtre. / 4° de prévenir M. le Maire à l'avance, ce dernier délèguera deux commissaires pour être présents à la refonte. / 5° La ditte [sic] cloche sera examinée par un homme de l'art qui en fera son rapport et le tout sera à la charge du fondeur. / 6° La commune se charge de faire transporter la ditte cloche dans les attelliers [sic] du dit Délestan et de la faire reprendre et porter à Goos aux frais de la commune. / A la Mairie de Goos, le 10 août 1842. / Le Maire, A. Deplasse."
1842 (9 août). Délibération du conseil municipal : "Notre cloche étant fellée [sic] depuis quelque année, j'ai écrit [le maire Antoine Deplasse] à M. Délestan fondeur, après mon invitation, s'est rendu dans notre commune et a dressé le devis que j'ai l'honneur de mettre sous vos yeux. [...] Il est indispensable de faire refondre la dite cloche et d'y ajouter cinquante kilogrammes de fonte de première qualité." Approuvé.
1842 (26 septembre). Lettre du préfet des Landes au sous-préfet de Dax : le conseil municipal de Goos a voté une somme de 412,75 francs "pour faire refondre une cloche" et en demande l'autorisation. Autorisation refusée, car la commune doit d'abord "construire une maison d'école" et n'a pas même les fonds pour cela.
1844 (15 juin). "Devis estimatif pour la refonte dune cloche et fourniture d'une nouvelle qui devra être du poids de 112 kilog. 50 pour l'église paroissiale de Goos dressée par le sieur François Delestan m[aî]tre fondeur à Dax (Landes). / Art. 1er. La cloche actuelle qui se trouve fêlée est au poids d'environ 250 kilog., déchet de 8 pour % extrait, sera réduite au poids de 235 kilog. / Il sera passé au fondeur pour frais de main-d'œuvre d'appareaux [sic] etc. etc. 60 f. par kilog., monte à la somme de cent trente huit francs, ci... 138 f. / Art. 2me. Il sera fourni par l'entrepreneur une cloche de 112 kilog. environ, matière première qualité. Cette matière sera payée au fondeur à raison de 3 f. 50 le kilog., ci... 392. / Art. 3me. L'entrepreneur fournira la ferrure nécessaire pour monter à son joug la quille, sera fait avec écrou boulonné, le tout devra peser 25 kilog. Ce fer sera payé à l'entrepreneur 1 f. 20 le kilog. monte à la somme de trente francs, ci... 30 f. / Art. 4. Il sera fourni un batan [sic] en fer bien corroyé qui sera du poids de 6 kilog., lequel sera payé à 1 f. 20 le kilog., ci... 7 f. 20. / Art. 5. Il sera fourni en outre un joug en bois de chêne, bois sec et proportionné au poids de la cloche, la fourniture de ce joug et sa façon le tout est estimé à la somme de, ci... 20 f. 00. / Art. 6. Pour descendre la vieille cloche, remettre en place la nouvelle, frais d'appareaux et main-œuvre, le tout, ci... 20 f. 00. / Total... 607 f. 20. / Le présent devis estimatif montant à la somme de six cent sept francs vingt centimes, dressé par le Sr Delestan, la commune devra y comprendre en plus ses honoraires pour frais du devis et transport sur le lieu, qui s'élèvent à dix francs que l'entrepreneur sera tenu de payer. / Dax, le 15 juin 1844. / Signé à l'origine Delestan fondeur. / PS. L'entrepreneur sera tenu de faire un crédit sur le montant de son travail qui sera réglé de la manière suivante, le premier tiers trois mois après les mises en place des cloches et les deux autres tiers à six mois d'intervalle l'un de l'autre, garantira la solidité et la bonté du dit travail le même temps. / Signé Délestan. / Vu et approuvé M. le Maire est autorisé à procéder à procéder à l'adjudication des travaux sur la mise à prix de 607 f. 20 en présence de deux conseillers municipaux et du percepteur receveur municipal après affiches et publications pendant deux dimanches consécutifs dans la commune. Il est bien entendu que les honoraires de l'expert seront à la charge de la commune. / Mont-de-Marsan le 25 juin 1844. / Le Préfet, Fleury. / Enregistré à Montfort le seize août 1844 [...]. / Pour copie conforme, le Maire, A. Deplasse."
1844 (20 juin). Délibération du conseil municipal : approbation du devis de Delestan.
1844 (14 juillet). Adjudication de la refonte d'une cloche et la fourniture d'une nouvelle par le maire Antoine Deplasse. Deux soumissionnaires, Jean Redon et François-Dominique Delestan ; adjugé au second pour la somme de 600 francs. "L'adjudicataire s'oblige à refondre les dites cloches aussitôt que le présent sera approuvé par Mr le Préfet.
1844 (6 décembre). "Commune de Goos. Procès-verbal de la réception des ouvrages exécutés dans la commune de Goos pour la refonte de la cloche et pour la fourniture d'une autre petite cloche, dressé par le soussigné Lespès aîné géomètre. / L'adjudication eut lieu le 14 juillet 1844 au profit su sieur Delestan, fondeur à Dax, moyennant le prix de 600 f. 00 et elle fut approuvée par Mr le Préfet le 24 du même mois. La mise à prix était de 607 f. 20. / Les dites cloches sont bien conditionnées et elles sont en excellent jeu. Partant il reviendrait à l'entrepreneur la somme de six cents francs, ci... 600 f. 00. / Augmentations indispensables. La vieille et la petite cloche ont été pesées en temps utile, en présence d'une commission composée de membres du conseil municipal. Il résulte une augmentation dans la fourniture de la matière, de 73 kilog. qui à 5 f. 50 l'un font... 255 f. 50. / Diminution pour rabais proportionnel... 2 f. 56. / 252,94. / Total pour l'adjudicataire... 852 f. 94. / Les honoraires de l'expert sont pour le compte de la commune comme on le voit au bas du devis 2 pour cent sur 852 f. 94... 17 f. 06. / Papier timbré pour le devis, la réception et le mandat à intervenir... 18,40. / Total à la charge de la commune... 871 f. 40. / Le total de la dépense à la charge de la commune est liquidé à huit cent soixante onze francs quarante centimes, dont, après les approbations nécessaires, il sera délivré sur le receveur municipal, en faveur du dit sieur Delestan, des mandats jusqu'à concurrence et dans les proportions établies dans le cahier des charges, de huit cent cinquante deux francs quatre vingt quatorze centimes, et un pour l'expert de dix huit francs quarante six centimes. / Hinx le 6 décembre 1844. Signé Lespès aîné, accepté par l'entrepreneur, signé Delestan. [...]"
1846 (10 mai). Délibération du conseil municipal : approbation du paiement du solde dû à Delestan (42,80 francs).
1847 (29 mars). "Détail des réparations urgentes et nécessaires à faire à l'église de Goos, par "Dumas, m[aî]tre ch[arpen]tier à Montfort" : "Plafonner tout le collatéral et la chapelle avec du plâtre blanc et les trois murs intérieurs de l'église qui sont côté nord, midi et couchant [...], refaire l'escalier du clocher", etc.
1847 (8 juillet). Délibération du conseil municipal : "[...] le triste sort de l'église a déjà privé, depuis plus de deux ans, la paroisse de Goos de desservant et de service le jour du dimanche". Demande de secours à l'État.
1847 (16 octobre). Lettre du ministre de la Justice et des Cultes au préfet des Landes : refuse un secours demandé par la commune de Goos "pour l'aider dans la dépense de réparation de son église", érigée en succursale le 20 janvier 1839. "L'une des conditions principales de cette érection a été l'engagement de la part de la commune de faire face à toutes les dépenses concernant le culte et notamment à l'entretien de l'église."
1889 (9 avril). Lettre du sous-préfet de Dax, Eugène Plantié, au préfet des Landes : lui envoie le dossier de reconstruction de l'église de Goos.
1889 (4 septembre). Le ministre des Cultes accorde un secours de 5.000 francs à la commune de Goos afin de l'aider à payer la dépense de son église.
1889 (3 décembre). Eugène Plantié, sous-préfet de Dax, autorise l'aliénation de rentes afin de financer les travaux de l'église.
1889 (14 décembre). Lettre de Gustave Loustalot, député des Landes, au ministre des Cultes : le ministre a accordé un secours de 5.000 francs à la commune de Goos "pour la restauration de son église". Le conseil municipal "demande que l'église soit restaurée et le clocher construit d'après les plans et devis sans modifications", le ministère en ayant demandé.
1890 (17 janvier). Lettre du ministre des Cultes au préfet des Landes : il a accordé 5.000 francs à la commune de Goos "à condition qu'il serait apporté au projet, dans un but économique et technique, diverses modifications". Le conseil municipal s'y refuse. "La flèche projetée peut être conservée, sa modification n'ayant été demandée que dans un but économique. On peut également renoncer aux modifications de la tourelle et à la sacristie. Mais il est nécessaire de substituer un plafond aux voûtes prévues : les murs de l'édifice sont déjà lézardés, à plus forte raison se lézarderaient-ils davantage avec des voutes non contrebutées par des contreforts suffisamment résistants. D'ailleurs, l'auteur du projet lui-même, dans son rapport, semble douter de l'efficacité de son travail en vue des lézardes qui pourraient se produire dans l'avenir. [...]"
1890 (2 mars). Délibération du conseil municipal : vote les modifications au projet demandées par le ministre, notamment celle "qu'un plafond horizontal sur solives soit substitué aux voûtes prévues dans le projet de restauration de l'église".
1890 (18 mai). "Procès-verbal d'adjudication au rabais sur soumissions cachetées. / L'an mil huit cent quatre vingt dix et le dix-huit Mai, à dix heures du matin. Nous, Maire de la commune de Goos assisté de Messieurs Laborde et Mauvoisin, tous deux conseillers municipaux délégués par le Conseil municipal, conformément à l'article 16 de la loi du 18 Juillet 1837, de Mr Darqué, receveur municipal de la dite commune, et de Mr Legrand Roger, architecte, tous formant le bureau. / Nous sommes rendus dans la salle de la mairie à l'effet de procéder par voie de soumissions cachetées à l'adjudication des travaux à faire pour la construction d'un clocher, d'une sacristie et la restauration de l'Eglise, adjudication annoncée par les affiches et publications. / Après avoir overt la séance, nous avons déposé les pièces nécessaires à l'adjudication. / 1° Les plans, devis et cahier des charges, dressés par l'architecte déjà nommé, et approuvé par Monsieur le Préfet. / 2° Un exemplaire du placard affiché, un n° du journal "le courrier de Dax" contenant l'insertion du placard. / [...] Il a été dressé l'état ci-après des certificats [des entrepreneurs] remis. / A. Lalanne. 2. Guichemerre. 3. Labat. 4. Mages. 5. Maysonnave. 6. Puyo. 7. Carrère (pas en règle avec l'art. 4 du cahier des charges). 8. Bonnemaison. 9. Mora. 10. Lasserre. 11. Geyre. 12. Ducasse. / [...] Le bureau, après s'être consulté, a décidé que les entrepreneurs dénommés les sieurs Lalanne - Guichemerre - Labat - Mages - Maysnnave - Puyo - Mora - Lasserre - Geyre et Ducasse seraient admis à concourir. / [...] Attendu que la soumission de Mr Mages, Marcel, désignée sous le n° 3 remplit les conditions demandées, Nous Maire, de l'avis du bureau, nous avons déclaré Mr Mages, Marcel, à ce présent et acceptant, adjudicataire des travaux ci-dessus désignés pour la somme de 13.072 f. 77 résultant d'un rabais de 11 p. %. / Mr Mages a déclaré se soumettre à nos observations et à toutes les clauses et conditions du devis, cahier des charges et articles additionnels suivants : Art. 1er. L'entrepreneur ne pourra sous-traiter les divers travaux qu'à un homme reconnu capable, d'une moralité incontestable et agréée par l'architecte. / Art. 2. Pour les travaux d'art tels que les vitraux, portés dans le chapitre 6e du devis, l'architecte, sur la proposition de Mr le Maire, les fera exécuter en traitant directement avec l'artiste choisi. Le règlement de ce travail serait fait sur un mémoire spécial dressé par l'architecte, ou mandatté [sic] par Mr le Maire et acquitté par le percepteur avec les fonds de l'entreprise en mains de l'ouvrier chargé de ces travaux ; il sera tenu compte à l'entrepreneur du rabais et des frais à lui occasionnés par la somme de six cent quarante francs, portée sur le devis pour la rémunération de ce travail. / Une commission de trois membres, nommée par Mr le Maire, aura toute autorité pour surveiller les travaux. / L'adjudicataire déclare pour l'exécution des présentes faire élection de domicile à Saugnac. [...] / Les travaux seront terminés dans le délai d'une année, à partir de l'approbation du présent procès-verbal ; passé ce terme, il sera fait à l'entrepreneur une retenue de 10 f. 00 par jour et pour chaque jour de retard jusqu'à complet achèvement. / De toutes ces opérations nous avons dressé et signé le présent procès-verbal les jour, mois et an que dessus. / Le Maire, Candau ; les conseillers municipaux, Mauvoisin, Laborde ; le receveur municipal, Larqué ; l'entrepreneur, Mages ; l'architecte, R.er Legrand. / Transmis avec avis favorable à l'approbation de Monsieur le Préfet, Dax, 27 mai 1890, le sous-préfet [illisible] / Approuvé à la charge d'enregistrement dans les vingt jours. Mont-de-Marsan, le 29 Mai 1890. Pour le Préfet, le Conseiller de Préfecture délégué, [illisible]."
1890 (31 août). Délibération du conseil municipal : "M. le maire expose au conseil que les quatre murs des façades principales de l'église destinés d'abord à être conservés, se trouvent trop faibles pour supporter une surélévation de un mètre fixée sur les plans et devis dressés au préalable. / Ni l'architecte, M. Legrand, ni la municipalité ne sauraient assumer la responsabilité des accidents qui ne manqueraient pas de se produire si l'on persistait à vouloir construire sur des ruines qui, en certains endroits, n'ont pas plus de quarante centimètres de fondement. [...] / Le conseil municipal sollicite de M. le Préfet l'autorisation de procéder à la démolition complète des murs de l'église."
1890 (19 octobre). Délibération du conseil municipal : "Vote d'un crédit supplémentaire de 4.000 francs pour la reconstruction de l'église". "Le devis supplétif dressé pour la reconstruction de l'église s'élève à la somme de 7.618 f. 54." Les travaux sont "en cours d'exécution".
1892 (13 août). "Commune de Goos. Travaux communaux. Reconstruction de l'église Certificat constatant l'achèvement des travaux pour le remboursement du cautionnement versé par l'entrepreneur" ("M. Mages")[...] / A Dax le 13 août 1892. R[og]er Legrand."
1892 (31 août). Lettre de Marcel Mages, entrepreneur à Saugnac-et-Cambran, au préfet des Landes : le prie de lui faire obtenir le remboursement de son cautionnement.
1892 (5 septembre). Arrêté du préfet des Landes autorisant le remboursement à "Mage" [sic] de son cautionnement de 489,60 francs.
1893 (19 février). Délibération du conseil municipal : "Vote d'un crédit de mille deux cents francs (1.200 f.) pour l'acquisition d'un chemin de croix et la construction d'une chaire en bois pour l'église paroissiale. / L'an mil huit cent quatre vingt treize, et le dix-neuf du mois de février, le Conseil municipal de Goos, régulièrement convoqué, s'est réuni en session ordinaire [...] sous la présidence de Mr. Mauvoisin J[ea]n Baptiste, Maire. [...] / Mr le Maire expose au Conseil que la plupart des objets mobiliers de l'ancienne église, recueillis avec le plus grand soin au moment de la démolition, se trouvent dans un état tel qu'il n'a pas été possible de les rétablir dans la nouvelle construction. Cependant, certains de ces objets sont de première nécessité pour l'exercice du culte. Si la commune se trouve pour le moment dans l'impossibilité de les remplacer tous, il conviendrait, du mois, de rechercher les moyens d'acquérir, le plus promptement possible, les plus indispensables. Car la population s'est nettement prononcée à ce sujet en plusieurs circonstances et, après un an d'attente, il importerait de donner un commencement de satisfaction aux vœux hautement et spontanément exprimés par elle en cette matière. En conséquence, Mr le Maire propose aux membres présents de voter une somme de mille deux cents francs (1.200 f.), soit quatre cents francs (400 f.) pour l'acquisition d'un chemin de croix, et le reste pour la construction d'une chaire - à la condition toutefois que le montant de ce crédit sera prélevé plus tard sur le prix de vente de la seconde moitié de la forêt communale dite de Baqué. / Le Conseil : / Ouï l'exposé de Mr le Maire ; Vu le catalogue et le tarif des objets mobiliers des églises ; / Considérant que la dépense proposée par Mr le Maire s'impose comme nécessité absolue, et qu'il y a lieu de tenir compte des vœux librement formulés à ce propos par la population tout entière ; / Considérant que la seconde moitié de la forêt communale de Baqué figure déjà aux Recettes du budget supplémentaire du dernier exercice, et que l'autorisation de vente est imminente ; / Considérant que la recette prévue à ce sujet - soit quatre mille francs (4.000 f.) - sera dépassée de mille francs (1.000 f.) au moins. / Considérant que la Commune possède déjà en caisse les ressources nécessaires pour s'acquitter presque entièrement vis-à-vis de l'entrepreneur des travaux de l'église, et qu'une somme d'environ 400 francs (400 f.) prélevé sur le prix de vente de la dite forêt de Baqué lui suffira pour se libérer complètement et définitivement. / Pour tous ces motifs, / Le Conseil municipal, à l'unanimité, vote la somme de mille deux cents francs (1.200 f.), soit quatre cents francs (400 f.) pour l'acquisition d'un chemin de croix, et huit cents francs (800 f.) pour la construction et l'installation d'une chaire dans la nouvelle église paroissiale. Il prie Monsieur le Préfet de vouloir bien approuver ce crédit. / Il reste bien entendu, ainsi qu'il est dit dans l'exposé& de Mr le Maire, que cette somme de mille deux cents francs (1.200 f.) sera prélevée sur le prix de vente de la seconde moitié de la forêt communale dite de Baqué, et que la municipalité prendra les mesures nécessaires pour que les deux objets en question ne soient payables que tout et autant que la Commune aura encaissé, en totalité ou en partie, mais toujours en quantité suffisante, les ressources qui proviendront de la dite vente. / Fait et délibéré en séance [...]. / Transmis avec avis favorable à l'approbation de Monsieur le Préfet. Dax le 13 Mars 1893. Le sous-préfet [illisible] / Vu et approuvé : Mont-de-Marsan, le 14 mars 1893. Le Préfet. Pour le Préfet, le Conseiller de Préfecture délégué, [illisible]."
1895 (26 mai). Délibération du conseil municipal : "Vote d'un crédit de six cent soixante dix-huit francs quarante centimes (678 f. 40) pour soldes des travaux de construction de l'église et du clocher". L'entrepreneur Marcel Mages "déclare avoir reçu six acomptes, savoir : trois de 5.000 fr., un de 3.000 fr., un de 1.605 fr. 60, un de 1.500 fr., soit un total de 21.105 fr. 60". "Le total du décompte dressé par l'architecte, M. Legrand, de Dax, approuvé par M. le Préfet, s'élevant à la somme de 21.784 fr., il reste dû à l'entrepreneur le reste, soit 678 fr. 40."
1900 (16 février). Délibération du conseil municipal : "Vote d'un crédit de 100 fr. pour réparations à la toiture de l'église". "De nombreuses gouttières existent déjà, endommageant les plafonds de cet édifice d'une façon considérable."
1935 (1er décembre). Délibération du conseil municipal : "Payement de travaux de réparation à l'église" ; réparation à la façade "délabrée" pour une somme de 2.867 francs.
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