Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le port de Courbiac se situe en amont du manoir de Courbiac. En 1793, un acte d'estimation des biens de l'émigré Duchaffaud mentionne, sur la rive gauche, un pré appelé le "port Bertau" qui correspondrait en fait au port de Courbiac. Ce dernier est cité en 1808 par Guérinot dans l'état de situation des différents canaux et fossés. Ce port appartient alors sans doute à un particulier.

Il est vraisemblable que ce port a été utilisé pour exporter la faïence produite dans l'atelier fondé en 1845 dans l'écart de Courbiac.

Comme les autres petits ports, celui de Courbiac a sans doute cessé d'être utilisé à la fin du 19e siècle. Une photographie de 1909 montre une grève à l'amont du manoir de Courbiac. Le mur de soutènement, qui forme un quai d'une dizaine de mètres de long devant une terrasse, semble avoir été construit dans les années 1970, sans doute pour une fonction de plaisance.

En amont du port, deux embarcations ont été découvertes en 2008 dans le lit du fleuve, à environ 7,50 mètres de profondeur, lors de fouilles archéologiques subaquatiques. Ces épaves, distantes d'une centaine de mètres, dateraient des 3-4e siècles.