Minoterie Vérat-Dugoujon-Fleuri
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Mortagne-sur-Gironde

La minoterie vue depuis le sud-ouest.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Schéma de fonctionnement d'une minoterie type dans les années 1930.
Lambert Zoé
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan masse, plan schématique des toitures d'après le plan cadastral de 1998.
Lambert Zoé
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Les parcelles 1832 à 1835, en bas, sur le plan cadastral de 1832.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

Carte postale vers 1900, avant l'élargissement du port, avant la construction du magasin de stockage du son, à gauche du grand atelier de fabrication, et avant la surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à sa droite.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque municipale de Saintes

Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Carte postale vers 1905, avant élargissement du port et après surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à droite du grand atelier de fabrication.
Deneyer Marc
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Carte postale de 1907 environ, la minoterie en arrière-plan, avec le bâtiment de nettoyage du blé surélevé à droite du grand atelier de fabrication, et sans le magasin de stockage du son, construit à sa gauche en 1909.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.
Dagorn Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière

Carte postale vers 1920-1930, la minoterie au bord du port.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La minoterie, à gauche, sur la rive droite du port.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Atelier de nettoyage du blé, à l'est côté port, sans doute l'ancien moulin de 1864 surélevé vers 1905.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'atelier de fabrication, grand corps de bâtiment construit dans les années 1890.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Détail des ouvertures de l'atelier de fabrication.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Restes d'un treuil.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Magasin de stockage du son, construit en 1909 à gauche du grand atelier de fabrication.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'horloge et la date 1909 sur le mur pignon du magasin de stockage du son.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La minoterie côté rue de l'Europe, vue depuis l'ouest.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Les bâtiments côté nord, rue de l'Europe, en 1999.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Les bâtiments côté nord, rue de l'Europe.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Le magasin de stockage du son côté nord, rue de l'Europe.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'arrière du grand atelier de fabrication, et le quai de déchargement, côté rue de l'Europe.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bureaux, au premier plan, et silos, au second, rue de l'Europe.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Minoterie Vérat-Dugoujon-Fleuri
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Auteur de l'oeuvre : auteur inconnu
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Période : 4e quart 18e siècle (incertitude) , 4e quart 19e siècle , 1er quart 20e siècle
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Localisation : Charente-Maritime , Mortagne-sur-Gironde , quai de l' Estuaire
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Estuaire de la Gironde (rive droite)
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 1999
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Auteur du dossier : Suire Yannis , Moisdon-Pouvreau Pascale
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
Deux maisons, un entrepôt, faisant face au port, et une propriété de plan en U occupent cet emplacement au début du 19e siècle (et sans doute aussi au 18e) si l'on se réfère au plan cadastral de 1832. Les bâtiments en U, orientés vers l'est, appartiennent alors à Jérémie Roudier, demeurant à Sablonceau, qui les a acquis en 1812 par adjudication au détriment de Samuel Zimmerman. Il s'agit notamment d'un grand chai et d'une maison. A côté, vers l'est, Daniel Dumas, marchand graisseur au bourg, possède un magasin hérité en 1812 également de son beau-père, Pierre Boudin époux Bon.
La partie la plus à l'est de ces bâtiments (jouxtant le 28 quai de l'Estuaire), dont la maison et l'entrepôt Dumas, est achetée en 1862, selon le cadastre, par Pierre Vérat (1807-1878) époux Manseau. Ce meunier, dont la famille est implantée dans le quartier des Moulins, à l'ouest du bourg, possède l'actuelle maison de la Charmille et plusieurs moulins autour. Profitant du développement du port, Vérat abandonne alors la meunerie à vent des terres hautes pour créer une minoterie industrielle et portuaire. En 1864, toujours d'après le cadastre, il construit, à la place des bâtiments qu'il a achetés sur le port, un premier moulin à farine. Ce moulin est équipé d'une machine à vapeur qui fournit l'énergie nécessaire à son fonctionnement. La nouvelle propriété Vérat comprend aussi une maison, où Pierre Vérat s'éteint en 1879 (la famille Vérat n'achètera les maisons voisines, aux numéros 24, 26 et 28, qu'en 1929).
Dès 1873, Pierre Vérat fils (1832-1908) époux Tétard, qui prend la succession de son père à la Rive, achète la propriété voisine, en U, vers l'ouest (autrefois détenue par Roudier). Après l'avoir fait démolir en 1894, il fait construire à sa place un nouveau magasin à blé, et, en 1899, une nouvelle minoterie, avec atelier de fabrication, magasin à farine et salle de triage : il s'agit sans doute du grand corps de bâtiment, le plus haut, avec toit en ardoise, qui domine encore aujourd'hui la rive droite du port ; sur des cartes postales prises vers 1900 (avant l'élargissement du port), il apparaît encadré par des bâtiments plus bas, à un étage, dont, à sa droite, l'ancien moulin aménagé en 1864. Toujours mue par la vapeur (d'où la présence de hautes cheminées en brique), la minoterie reçoit les blés des environs et ceux acheminés de tout le Centre-Ouest atlantique, via le port, et les transforme en farines expédiées notamment vers le Médoc, Bordeaux et l'étranger.
A partir de 1905 environ, pendant que l'on procède à l'élargissement du port, la minoterie fait l'objet d'importants travaux d'agrandissement. Dès avant 1907 (comme le montre une carte postale de cette date), à droite du grand corps de bâtiment, l'ancien moulin à farine est augmenté d'un étage et d'un haut toit à croupes en tuile mécanique (peut-être Vérat installe-t-il sa demeure dans les étages ?). A l'opposé, à gauche du grand corps de bâtiment, et perpendiculairement au port, un magasin de stockage du son est édifié en 1909 (date inscrite sur le fronton de l'horloge). Magasins, quais de chargement, bureaux, silos à blés et hangars complètent le dispositif à l'arrrière, de part et d'autre de la rue de l'Europe. Ces travaux nécessitent l'arrêt de la production pendant toute l'année 1909, mais au terme de l'opération, la capacité de l'usine atteint les 700 quintaux de blé par jour. L'électricité est installée au début du 20e siècle, mais en 1936, la force motrice normalement employée de 120 chevaux est fournie par un moteur à gaz pauvre Winterthur. L'équipement se compose alors de 3 broyeurs, 7 convertisseurs, 1 désagrégateur, 2 plansichters, 1 bluterie centrifuge, 2 bluteries rondes et 1 bluterie hexagonale.
Après la mort de Pierre Vérat-Tétard en 1908, l'entreprise passe dans les mains de son fils, Pierre (1866-1943) et de son gendre, Jean-Baptiste Dugoujon (1862-1935), maire de Mortagne de 1904 à 1935 (notamment lorsque le port modernisé est inauguré, en 1911). La minoterie est plus tard tenue par le gendre de Jean-Baptiste Dugoujon, Robert Fleuri (1891-1961). Après la Grande Guerre, la minoterie Vérat-Dugoujon est fortement concurrencée par les Grands Moulins de Bordeaux, et sa production est contingentée à 250 quintaux dans les années 1930, en raison de la surproduction du secteur. En 1969, la société des Moulins de l'estuaire est créée par association de l'établissement Fleuri-Dugoujon avec la minoterie Chevalier, des Monards (à Saint-Seurin-d'Uzet). Dans les années 1980, l'ensemble du matériel de mouture est renouvelé et modernisé. En 1990, la minoterie est rachetée par le groupe Gers-farine. Elle emploie 22 personnes jusqu'en 1999. A partir de cette date, la société ne fabrique plus à Mortagne, où ne s'exerce plus qu'une activité commerciale.
Description
Les bâtiments de la minoterie qui s'élèvent côté port sont dominés par l'ancien atelier de fabrication. Ce haut corps de bâtiment à deux étages est couvert d'un toit à croupes en ardoise, avec des tuiles faîtières et une charpente métallique. Sa façade est sévèrement rythmée l'horizontal par des bandeaux, et à la verticale par neuf travées d'ouvertures. Chaque baie présente un encadrement et une clé de linteau saillants, ainsi qu'un linteau en arc segmentaire.
Le même type de décor se trouve sur le mur pignon du magasin de stockage du son, à gauche de l'ancien atelier. Sous un toit à croupes et en tuile mécanique, orné d'une crête de faîtage, ce corps de bâtiment possède un étage et présente deux travées d'ouvertures. Face au port, son toit est percé d'une lucarne aveugle, surmontée d'un fronton en plein cintre, et qui reçoit une ancienne horloge. A la droite de l'ancien atelier, le corps de bâtiment surélevé à la fin du 19e siècle possède également un toit à croupes, en tuile mécanique cette fois. Sa façade, entièrement construite en pierre de taille, n'est enduite qu'au niveau du rez-de-chaussée, ce qui le protège contre l'humidité. Cette même façade est ornée de bandeaux d'appui moulurés, d'une corniche à denticules. Les encadrements des baies sont moulurés.
Côté rue de l'Europe, l'essentiel des bâtiments est réparti autour d'une petite cour. Au fond de cette cour se situe un quai de déchargement, abrité sous un toit en éverite. A droite s'élève le magasin de stockage du son et, à gauche, trois corps de bâtiments parallèles et similaires par leur architecture. Il s'agit d'un bâtiment de bureau, donnant sur la cour, puis de deux silos. Chacun est couvert d'un toit en tuile mécanique, orné d'une crête de faîtage. Leurs trois façades, sur pignon, s'alignent sous les débordements de toits que soutiennent des aisseliers en métal. Réunies par un solin et des bandeaux, les trois façades présentent chacune trois travées d'ouvertures, avec encadrement et clé de linteau saillants, et linteau en arc segmentaire. La porte du silo placé au centre de l'ensemble, se distingue par sa corniche, que supportent deux consoles.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Couvertures |
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Énergies |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17000361 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. Moisdon-Pouvreau Pascale Chercheur Service Patrimoine et Inventaire |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
1999 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Minoterie Vérat-Dugoujon-Fleuri, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/57655a66-cac8-4d16-adc8-3dbf8cc65399 |
Titre courant |
Minoterie Vérat-Dugoujon-Fleuri |
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Dénomination |
minoterie |
Parties constituantes non étudiées |
atelier de fabrication entrepôt industriel magasin industriel bureau |
Statut |
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Documents d'archives
Archives départementales de Charente-Maritime, 3E90/178. 1831, 22 mai: acte de rétrocession d'une propriété par Pierre Jousset à Jérémie Roudier.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de Charente-Maritime, 3E90/178. 1831, 22 mai : acte de rétrocession d'une propriété par Pierre Jousset à Jérémie Roudier.
Archives départementales de Charente-Maritime, 3E90/183. 1835, 31 octobre: vente de magasins sur le port de la Rive par René Jérémie Roudier à Charles Samuel Guillet.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de Charente-Maritime, 3E90/183. 1835, 31 octobre : vente de magasins sur le port de la Rive par René Jérémie Roudier à Charles Samuel Guillet.
Archives départementales de Charente-Maritime, 7 M 9/3. 1863-1878: établissements insalubres.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de Charente-Maritime, 7 M 9/3. 1863-1878 : établissements insalubres.
Archives départementales de Charente-Maritime, 10 M 3/12, 1936: contingentement des moulins.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de Charente-Maritime, 10 M 3/12, 1936 : contingentement des moulins.
Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 2444 à 2450. 1833-1964: cadastre de Mortagne-sur-Gironde, état de section et matrices cadastrales des propriétés foncières. Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 5268. 1832: plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 2444 à 2450. 1833-1964 : cadastre de Mortagne-sur-Gironde, état de section et matrices cadastrales des propriétés foncières.
Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 5268. 1832 : plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde.
Archives Privées [en dépôt à la Banque de France à Poitiers]. 1860-1939: rapport d'inspection de la Banque de France.
ISBD/Commentaire :
Archives Privées [en dépôt à la Banque de France à Poitiers]. 1860-1939 : rapport d'inspection de la Banque de France.
Documents figurés
Plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde, 1832.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 3 P 5268
ISBD/Commentaire :
Plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde, 1832.
Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle. 78 Fi : cartes postales du fonds Claude Aubineau.
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle. 78 Fi : cartes postales du fonds Claude Aubineau.
Bibliographie
Barthou Jacques. "Un siècle de l'histoire du port de Mortagne, 1840-1940". L'Estuaire de la Gironde, les Cahiers n° 6. Blaye: Conservatoire de l'estuaire de la Gironde, 2005, p. 103-122.
ISBD/Commentaire :
Barthou Jacques. "Un siècle de l'histoire du port de Mortagne, 1840-1940". L'Estuaire de la Gironde, les Cahiers n° 6. Blaye : Conservatoire de l'estuaire de la Gironde, 2005, p. 103-122.
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940.
ISBD/Commentaire :
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940.
Gérôme Noëlle. "Archéologie de l'industrialisation d'un port, Mortagne-sur-Gironde en Charente-Maritime". L'Archéologie industrielle en France: Le Patrimoine portuaire, revue du CILAC, n° 32, octobre 1998, p. 34-38.
ISBD/Commentaire :
Gérôme Noëlle. "Archéologie de l'industrialisation d'un port, Mortagne-sur-Gironde en Charente-Maritime". L'Archéologie industrielle en France : Le Patrimoine portuaire, revue du CILAC, n° 32, octobre 1998, p. 34-38.
Michaud. " Port de Saint-Seurin-d'Uzet ", in: Ports maritimes de la France: de la Rochelle à Maubert. Paris: Imprimerie nationale, 1885, p. 422.
ISBD/Commentaire :
Michaud. " Port de Saint-Seurin-d'Uzet ", in : Ports maritimes de la France : de la Rochelle à Maubert. Paris : Imprimerie nationale, 1885, p. 422.
PINARD, Jacques. Les industries du Poitou et des Charentes: Étude de l'industrialisation d'un milieu rural et de ses villes. Poitiers: S. F. I. L., 1972.
Mention : p. 201
ISBD/Commentaire :
PINARD, Jacques. Les industries du Poitou et des Charentes : Étude de l'industrialisation d'un milieu rural et de ses villes. Poitiers : S. F. I. L., 1972.
Vattier d'Ambroyse, Valentine. Le littoral de la France. La Gascogne de la Rochelle à Hendaye. Genève: Editions Slatkine, 1984, p. 203.
ISBD/Commentaire :
Vattier d'Ambroyse, Valentine. Le littoral de la France. La Gascogne de la Rochelle à Hendaye. Genève : Editions Slatkine, 1984, p. 203.
Le rapide annuaire. La Rochelle: Texier, 1912.
ISBD/Commentaire :
Le rapide annuaire. La Rochelle : Texier, 1912.
Annexes
Acte de donation partage par Pierre Boudin et son épouse Geneviève Bon, 27 janvier 1812 (Archives dépatementales de Charente-Maritime, 3E90/111) :
Pierre Boudin, propriétaire, et Geneviève Bon son épouse, demeurant au bourg de Mortagne, font donation de leurs biens à leur petit-fille, Marie-Anne, fille de leur fils aîné Pierre, décédé, et à leurs enfants Suzanne, Charles-Paul, Victor, Adelaïde et Jeanty. La donation concerne aussi des meubles, dont les ustensiles pour la vendange et le stockage du vin, une chaudière à brûler le vin.
Concernant les immeubles, le premier lot va à Marie-Anne-Geneviève Boudin, petite-fille des donateurs, et comprend le moulin de la Rive "avec ses agrés et apparaux, et la maison neuve attenant au dit moulin".
Le second lot va à Suzanne Boudin et comprend la borderie de Mageloup consistant en bâtiments, issues, jardin, terres labourables, vignes et prés, en la commune de Floirac.
Le troisième lot va à Charles-Paul Boudin et comprend la maison située en face du quai de la Grave, à Bordeaux, portant le numéro 71.
Le quatrième lot va à Victor Boudin : il comprend "la moitié de la maison paternelle située dans le bourg de Mortagne, avec la moitié du jardin, de tous les chais, cuviers, écurie, cours, champ fruitier et généralement tous les bâtiments et emplacement au devant", le tout partagé avec le sixième lot ; plus la moitié de la pièce de terre et chenevière qui se trouve au nord de la maison.
Le cinquième lot va à Adelaïde Boudin (future épouse de Daniel Dumas) qui obtient "les magasins venant de Dumas et M. Bonnodeau, situés au lieu de la Rive, joignant d´un côté aux chais ayant appartenu ci-devant au sieur Zimmerman, ruelle entre deux, et de l´autre à celui des héritiers Dumas".
Le sixième lot va à Jeanty Boudin et comprend l´autre moitié de la maison paternelle, partagée avec le quatrième lot.
Acte de rétrocession de biens par Pierre Jousset à Jérémie Roudier, 22 mai 1831 (Archives dépatementales de Charente-Maritime, 3E90/178) :
Pierre Jousset époux Mellon, tonnelier demeurant à la Rive, rétrocède à René Jérémie Roudier, propriétaire demeurant à Sablonceaux, un grand chai, un grand grenier au dessus, une chambre basse, une chambre au-dessus, un autre chai par derrière, le tout situé à la Rive, confrontant du midi, du couchant et du nord à la voie publique, et du levant à d´autres bâtiments du sieur Roudier. Le dit sieur Roudier avait vendu ces biens à Jousset le 21 janvier 1827, par acte passé devant Lemet, notaire à Mortagne (Selon ce dernier acte, Roudier a acquis ces biens par procès-verbal d'adjudication au détriment de Samuel Zimmerman, le 30 octobre 1812, devant Candau, notaire à Bordeaux).
Acte de vente de magasins sur le port de la Rive par René Jérémie Roudier à Charles Samuel Guillet, 31 octobre 1835 (Archives dépatementales de Charente-Maritime, 3E90/183) :
René Jérémie Roudier, demeurant à Sablonceau, vend à Charles Samuel Guillet, négociant à Gemozac, "les magasins situés au bord de la rivière de Gironde, au port de Mortagne, consistant en cour, plusieurs chais qui contiennent ensemble en une solle environ 400 pièces, greniers, ateliers pour les ouvriers, brûlerie, puits, écurie, deux chambres, d´une haute et l´autre basses, touchant le tout du midi où sont les entrées au port ou au chenal où montent les bateaux, du nord au chemin public, du levant à une ruelle qui joint M. Dumas et du couchant au lieu de la Rouille".
Roudier avait acquis ces biens le 30 octobre 1812, devant Me Candant, notaire à Bordeaux, de la succession de Jacques Zimmermann, qui lui-même en était propriétaire pour les avoir acquis de Jacques Henry Wurtemberg par procès-verbal d´adjudication du 27 juin 1808 devant Me Bartiaire, notaire à Bordeaux.
Autres références
Site internet https://inventaire.poitou-charentes.fr.
ISBD/Commentaire :
Site internet https://inventaire.poitou-charentes.fr.
Carte postale vers 1910.
Lieu de conservation : Bibliothèque municipale, Saintes
ISBD/Commentaire :
Carte postale vers 1910.
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940, p. 13.
ISBD/Commentaire :
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940, p. 13.
Nos Deux-Charentes en cartes postales anciennes, n° 15, décembre 1982, p. 11.
ISBD/Commentaire :
Nos Deux-Charentes en cartes postales anciennes, n° 15, décembre 1982, p. 11.
Carte postale en 1907.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 78 Fi
ISBD/Commentaire :
Carte postale en 1907.
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940, p. 31.
ISBD/Commentaire :
Fressigné, Yann. Une histoire de Mortagne-sur-Gironde, 1840-1940, p. 31.
Carte postale vers 1910.
Lieu de conservation : Collection particulière
ISBD/Commentaire :
Carte postale vers 1910.
Gendron, Marc. Mortagne sur Gironde, une principauté effacée de l'histoire. Royan, 2005.
ISBD/Commentaire :
Gendron, Marc. Mortagne sur Gironde, une principauté effacée de l'histoire. Royan, 2005.
Galerie d'images 27

Schéma de fonctionnement d'une minoterie type dans les années 1930.
Auteur de l'illustration : Lambert Zoé
Plan masse, plan schématique des toitures d'après le plan cadastral de 1998.
Auteur de l'illustration : Lambert Zoé
Les parcelles 1832 à 1835, en bas, sur le plan cadastral de 1832.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Carte postale vers 1900, avant l'élargissement du port, avant la construction du magasin de stockage du son, à gauche du grand atelier de fabrication, et avant la surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à sa droite.
Auteur de l'illustration : Rome Christian
Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Carte postale vers 1905, avant élargissement du port et après surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à droite du grand atelier de fabrication.
Auteur de l'illustration : Deneyer Marc
Carte postale de 1907 environ, la minoterie en arrière-plan, avec le bâtiment de nettoyage du blé surélevé à droite du grand atelier de fabrication, et sans le magasin de stockage du son, construit à sa gauche en 1909.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.
Auteur de l'illustration : Dagorn Alain
Atelier de nettoyage du blé, à l'est côté port, sans doute l'ancien moulin de 1864 surélevé vers 1905.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'atelier de fabrication, grand corps de bâtiment construit dans les années 1890.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Magasin de stockage du son, construit en 1909 à gauche du grand atelier de fabrication.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'horloge et la date 1909 sur le mur pignon du magasin de stockage du son.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'arrière du grand atelier de fabrication, et le quai de déchargement, côté rue de l'Europe.
Auteur de l'illustration : Suire YannisLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Mortagne-sur-Gironde , quai de l' Estuaire
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: la Rive
Cadastre: 1832 E 1832 à 1835, 2009 AD 623 et 624
Schéma de fonctionnement d'une minoterie type dans les années 1930.

Lambert Zoé
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan masse, plan schématique des toitures d'après le plan cadastral de 1998.

Lambert Zoé
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les parcelles 1832 à 1835, en bas, sur le plan cadastral de 1832.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Carte postale vers 1900, avant l'élargissement du port, avant la construction du magasin de stockage du son, à gauche du grand atelier de fabrication, et avant la surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à sa droite.

Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque municipale de Saintes
Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Carte postale vers 1900, avant construction et surélévation des bâtiments de part et d'autre du grand atelier de fabrication.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Carte postale vers 1905, avant élargissement du port et après surélévation du bâtiment de nettoyage du blé, à droite du grand atelier de fabrication.

Deneyer Marc
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Carte postale de 1907 environ, la minoterie en arrière-plan, avec le bâtiment de nettoyage du blé surélevé à droite du grand atelier de fabrication, et sans le magasin de stockage du son, construit à sa gauche en 1909.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Carte postale vers 1910, la minoterie, à droite, au bord du port récemment élargi.

Dagorn Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière
Carte postale vers 1920-1930, la minoterie au bord du port.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La minoterie, à gauche, sur la rive droite du port.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Atelier de nettoyage du blé, à l'est côté port, sans doute l'ancien moulin de 1864 surélevé vers 1905.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'atelier de fabrication, grand corps de bâtiment construit dans les années 1890.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail des ouvertures de l'atelier de fabrication.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Restes d'un treuil.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Magasin de stockage du son, construit en 1909 à gauche du grand atelier de fabrication.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'horloge et la date 1909 sur le mur pignon du magasin de stockage du son.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La minoterie côté rue de l'Europe, vue depuis l'ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les bâtiments côté nord, rue de l'Europe, en 1999.

Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les bâtiments côté nord, rue de l'Europe.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le magasin de stockage du son côté nord, rue de l'Europe.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'arrière du grand atelier de fabrication, et le quai de déchargement, côté rue de l'Europe.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bureaux, au premier plan, et silos, au second, rue de l'Europe.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade d'un silo.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Aisseliers en métal soutenant le débordement de toit du bâtiment de bureaux.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La minoterie vue depuis le sud-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Minoterie Vérat-Dugoujon-Fleuri
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