Ferme dite la Bernellerie, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Thomas-de-Conac

Le moulin de la Bernellerie ou "Bernerie" et la maison de meunier attenante sont mentionnés sur le plan cadastral de 1818. A cette époque, selon le cadastre, ils appartenaient à Pierre Marchegay, meunier, et la maison ne possédait que quatre ouvertures. Après Pierre Marchegay, la propriété est passée en 1837 à son fils, Jean Marchegay. En 1874, le moulin a été acquis par Jean Catelineau époux Marchegay et la maison par Auguste Brochon, puis son fils Raphaël Brochon en 1911. La maison a semble-t-il été reconstruite au 19e siècle, en conservant sans doute des éléments plus anciens (le cadastre indique des augmentations de construction en 1878 et 1883). Au 20e siècle, des oculi situés au niveau du comble ont été remplacés par de petites ouvertures rectangulaires (ils sont encore visibles au revers de la façade). L'ancien logement placé à l'extrémité gauche du bâtiment, aujourd'hui à ciel ouvert, a dû être édifié vers le milieu du 19e siècle comme le laisse penser le style de la cheminée qui s'y trouve. Les dépendances qui le séparaient du logis, en ruines, ont été récemment abattues, sauf la grande porte en plein cintre. Quant au moulin qui était situé à l'extrémité droite de l'ensemble, avec un fournil, ses ruines étaient encore visibles vers le milieu du 20e siècle, et ont fait place à des dépendances récentes.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1883, daté par source

Cette ancienne ferme est constituée d'un logis entouré par des dépendances, sous un même toit. Parmi les dépendances, on observe à l'arrière du logis un chai, reconnaissable à sa fenêtre de décharge en plein cintre, et, à gauche du logis, une grange à foin et une étable aujourd'hui disparues : elles ouvraient par la grande porte en plein cintre qui a été conservée. A gauche encore de cette dépendance se trouvait un logement composé d'une chambre à l'avant et d'une cuisine à l'arrière. On y observe un évier et une cheminée. La façade du logis, orientée au sud-est, est réunie à celles de la grange et du logement secondaire par une génoise double. Soulignée par un solin en parement de faux moellons, cette façade présente quatre travées d'ouvertures et quatre baies au rez-de-chaussée. L'alambic autrefois utilisé dans cette ferme a été remonté dans un bâtiment contemporain situé à l'arrière du logis et du chai. Fabriqué par Endrivet fils, chaudronnier à Jonzac à la fin du 19e siècle et au début du 20e, cet alambic comprend tous ses élements : foyer en brique, chauffe-vin sur sa colonne en pierre, etc.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

  4. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée, comble à surcroît

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Typologie
  1. ferme à bâtiments jointifs
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : ornement végétal

  2. Representations : fleur


Précision sur la représentation :

La cheminée dans l'ancien logement porte un décor sculpté fait de moulurations et de motifs végétaux et floraux formant pour certains un losage sur le linteau.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Thomas-de-Conac

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1818 B 1698 et 1700, 2009 B 505 et 2511

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