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Lavoirs et puits de Saint-Ciers-sur-Gironde
France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Saint-Ciers-sur-Gironde
Historique
De nombreux "étangs" figurent sur le plan cadastral de 1828, dont plusieurs ont pu être utilisés comme lavoir, par exemple la parcelle avec pièce d'eau indiquée comme "pacage et lavoir" au sud du hameau des Drouillards (cadastre C1 340). Selon les états de sections, ces lavoirs peuvent relever des communautés d'habitants : ainsi du lavoir du "village" de l'Etang (C2 998), de celui du Bureau (D2 1492) ou des Rouleaux (E1 1165). Mais plusieurs lavoirs sont aussi indiqués comme des propriétés particulières, à l'exemple du lavoir du marquis de Lamoignon dans son domaine de la Cassine (C2 1115), de celui du médecin Châteauneuf dans sa demeure de Bellevue (C2 1107), de celui du maçon Basque dans sa parcelle "derrière le Bois" (C2 1211), ou encore de celui du notable David dans son domaine de Pinson (D1 34). Une pièce d'eau à proximité du village, appartenant d'abord à des particuliers, est aménagée en lavoir communal au cours du 19e siècle. Plusieurs lavoirs, tel celui du Pas de Gourbeuil, sont aménagés dans la décennie 1850.
De rares puits sont aussi signalés sur le plan cadastral de 1828. Un puits commun est ainsi indiqué aux Micheneaux (E1 875) et aux Ferrés (F 628), mais la plupart sont associés à une maison (E1 2354 ; E2 3371). Un puits est indiqué dans le bourg près de l'église en bordure d'une parcelle de maison, mais il servait probablement pour un usage public. Une étude sur les eaux du département de la Gironde parue en 1853 dans le Recueil des actes de l'Académie de Bordeaux signale à Saint-Ciers-Lalande trois puits publics : le puits Vincent, situé à l'extrémité du bourg "où viennent se pourvoir les habitants du marais" ; le puits Joly, au centre ; et le puits Cazenave à l'entrée du bourg, encore mentionné en 1878 dans la Statistique générale de la Gironde pour la qualité de ses eaux.
Un édicule en pierre de taille adossé à une maison, destiné à abriter l'accès au puits depuis l'intérieur de l'habitation, a été repéré aux Martinauds ; il paraît datable du milieu du 19e siècle. La majorité des margelles et des superstructures des puits repérés ont été construites ou reconstruites entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. Plusieurs puits ont été équipés d'une pompe en fonte, dont plusieurs de la marque Briau.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 19e siècle Principale : 20e siècle |
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Description
Le bassin du lavoir aux Drouillards est en pierre de taille sur un côté. Le lavoir communal est maçonné en ciment et protégé sur un côté par une toiture.
La plupart des puits sont creusés près de l'habitation, voire contre le mur du logis. Quand ils ne disposent pas de margelle, ils sont condamné par une plaque cimentée au niveau du sol et surmontés d'une pompe en fonte. Deux puits couverts ont été repérés dans la commune.
Détail de la description
Murs |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier collectif, communal |
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Référence du dossier |
IA33005399 |
Dossier réalisé par |
Bordes Caroline
Chargée d'étude du Département de la Gironde pour la réalisation de l'opération estuaire de la Gironde (2009-2017). |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2011 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
Partenaires |
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Citer ce contenu |
Lavoirs et puits de Saint-Ciers-sur-Gironde, Dossier réalisé par Bordes Caroline, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/82bed825-9fc6-487c-ac5a-964111fcb09f |
Titre courant |
Lavoirs et puits de Saint-Ciers-sur-Gironde |
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Dénomination |
lavoir puits |