Hôpital Saint-Jean, puis gendarmerie, actuellement office de tourisme, banque et musée Eugène Le Roy

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Montignac

L'hôpital de Montignac est mentionné dès 1210, et comprenait déjà une "domus hospitalis" et une "ecclesia" (chapelle) sur un terrain donné par Renaud II de Pons et sa femme Marguerite vers 1191. Vers la fin du XIVe siècle, peut-être à l'emplacement des bâtiments précédents, sont construites au Barry du chef du pont une nouvelle maison hospitalière et une nouvelle chapelle. Lors des guerres de Religion, l'hôpital de Montignac est pillé. En 1663, Anne de Moyssard donne un revenu pour l'établissement de deux sœurs hospitalières sous les ordres du curé de Saint-Pierre de Montignac. L'hôpital n'accueille alors que les pauvres de la paroisse de Brenac. En 1758, l'hôpital est transféré dans l'ancien couvent des Clarisses. L'ancien hôpital abrite la gendarmerie entre 1819 et 1966, date à laquelle il est protégé pour empêcher sa démolition. Il abrite aujourd'hui l'office de tourisme, une banque, ainsi que le musée Eugène Le Roy.

Périodes

Principale : 17e siècle (incertitude)

Principale : 18e siècle

Situé sur la rive gauche de la Vézère aux franges du "barry" (faubourg) du Chef du Pont, l'hôpital comprend un corps de bâtiment en longueur orienté nord-sud, complété à son extrémité orientale par une église. Le bâtiment est traversé par deux passages ; le passage sud possède encore les deux chambres de sûreté de l'ancienne gendarmerie. La façade orientale ouvre sur la place Léo Magne par six arcades en plein-cintre, surmontées par des fenêtres à plate-bande en arc segmentaire éclairant une coursière qui dessert les salles de l'étage. On accède à cette coursière, qui se prolonge au sud par une partie en pan-de-bois, par un "balet" (un escalier droit extérieur couvert). La façade nord possède au premier étage une fenêtre à plate-bande en arc segmentaire, dont la clé est ornée d'un motif floral. Les fenêtres du premier étage de la façade ouest s'ouvraient autrefois sur les parterres d'un jardin aujourd'hui transformé en parking. Le rez-de-chaussée est dénaturé ; seuls subsistent une porte à linteau délardé en arc segmentaire, un jour ébrasé et une modeste fenêtre rectangulaire à feuillure (pour accueillir des volets extérieurs). Au premier étage, les neuf fenêtres sont du même type que cette dernière, mais à plate-bande en arc segmentaire. Le modeste bâtiment en retour d'équerre au sud abrite au rez-de-chaussée le musée Eugène Le Roy. A l'intérieur, au premier étage, les installations de l'hôpital sont encore visibles : six pièces - sept à l'origine - sont encore dotées de leur cheminée et de leur évier.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : moellon

  3. Mise en oeuvre : pan de bois

Toits
  1. tuile plate
Étages

rez-de-chaussée, 1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : croupe

Escaliers
  1. Emplacement : escalier de distribution extérieur

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Montignac , rue du Quatre-Septembre

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1813 D 185, 2011 AR 159

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