Maison Calou

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Laruns

Partie intégrante de l'ensemble construit le long de la route nationale, l'ancienne maison Calou apparaît dans la documentation iconographique vers 1864, notamment dans le plan dressé par l'ingénieur Turon cette année-là pour la concession d'un terrain au dénommé Abbadie (futur hôtel Abbadie). Puis elle est mentionnée en 1877 dans la liste des travaux de réparations et d'améliorations à exécuter au sein de la station thermale - il s'agit de réparer la murette en maçonnerie hydraulique et d'établir des massifs en face de la maison Calou.

En 1882, elle appartient à Thomas Calou, loueur d'appartement garni. Durant cette décennie, elle apparaît selon son plan originel sur la maquette de la station. Le cadastre indique qu'elle est incendiée en 1896 et qu'elle revient à Stanislas Lavigne, négociant à Pau, en 1905. La maison Calou est d'ailleurs répertoriée parmi les pensions bourgeoises de la station avant la Première Guerre mondiale.

En parallèle, les délibérations du conseil municipal évoquent en 1883 un projet de construction sur un autre terrain par Jacques Calou, boulanger, suite à l'incendie de sa maison, mais l'édifice en question n'a pu être localisé.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Située au bord de la route nationale, cette maison appartient à une série d'édifices mitoyens se référant à la fois au modèle urbain et à l'architecture vernaculaire ossaloise. Elle se distingue des autres par ses chaînages d'angle, sa porte d'entrée sculptée et ses bandeaux marquant les niveaux sur sa façade principale.

Son élévation sur la route nationale, en moellons recouverts d'enduit, se compose de trois travées, deux étages et un niveau de combles. Selon le même modèle que les maisons Fourçans, Casadebaig et Frotté voisines, la porte d'entrée alterne avec des baies, simple ou en porte-fenêtre. Les baies des étages sont pourvues de garde-corps en fer forgé à volutes, courants dans l'architecture urbaine de la fin du 19e siècle.

Les encadrements de baies, relativement soignés, sont en pierre de taille bouchardée provenant des carrières locales. La couverture d'ardoises pyrénéennes, dotée d'un pare-neige, est agrémentée de trois lucarnes en chien-assis, caractéristiques de l'architecture vernaculaire.

Contrastant avec les influences urbaines, l'élévation arrière, caractéristique des constructions ossaloises, se compose de deux niveaux de galeries en bois.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Escaliers
  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant à retours avec jour

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Laruns , Bourg

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Eaux-Chaudes

Cadastre: 2018 BE 55

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