Ostensoir (n° 1)

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Narrosse

Ostensoir exécuté entre 1809 et 1819 par l'orfèvre parisien d'origine piémontaise Jean Ange Joseph Loque (1752-1837), maître en 1777, dont le second poinçon fut insculpé en 1798. Des objets en tout point identiques sont conservés à Fontenay-le-Comte (85) et aux Iffs (35). Il s'agit sans doute de l'ostensoir en argent mentionné dans un inventaire des "effets de l'église" en 1833 (registre des délibérations du conseil de fabrique). Les objets en argent alors conservés à la sacristie, propriétés de "Madame Roger-Ducos" - Marthe Tachoires (1756-1830), veuve de l'ancien consul Roger Ducos (1747-1816) - puis de son fils le comte Jean-Jacques Roger-Ducos (1784-1862), avaient été mis par eux à la disposition des desservants de la paroisse de Narrosse.

Périodes

Principale : 1er quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Loque Jean Ange Joseph

Jean Ange Joseph Loque, orfèvre et bijoutier parisien d'origine piémontaise, reçu maître orfèvre à Paris le 26 juillet 1777, actif à l'enseigne "Au Ciboire d'or", d'abord au 7, rue de la Juiverie (en 1792-1795), puis au 42, quai Pelletier (étiquette vers 1806), enfin au 16 de la même voie, en activité jusqu'en 1821. Né à Turin (royaume de Piémont-Sardaigne) fin 1752 ou début 1753, mort à Paris 10e (54, rue du Four) le 14 juin 1837 "à quatre-vingt-quatre ans et demi" (Archives de Paris, 5Mi1 1262) ; fils de N. Loque et de son épouse née Berlengo. Marié à Paris, en l'église de la Madeleine, le 3 mai 1779, avec Victoire Antoinette Caussin (Paris, 31 mars 1754 - Paris 10e, 16 janvier 1827), dont il eut six enfants : Jean Charles Marie (né à Paris, Saint-Barthélemy, 17 avril 1780), employé d'état-major ; Antoine Louis Joseph (né à Paris, Saint-Gervais, 24 mars 1783, mort après 1837) ; Marie Louise Thérèse (née à Paris, Saint-Gervais, 5 juin 1784, mariée le 25 juin 1816 à Louis Jean Baptiste Degrieux, lieutenant de gendarmerie) ; Charles Alexandre (né à Paris, la Madeleine, 12 novembre 1786) ; Joséphine Eugénie (née à Paris le 19 septembre 1793, mariée le 10 mai 1819 à son cousin Charles Louis Loque, morte le 4 avril 1820) ; Théodore (né à Paris le 2 frimaire an IV / 22 novembre 1795, mort à bord de la corvette L'Astrolabe le 4 juin 1847), lieutenant de vaisseau. Antoine Louis Joseph Loque, orfèvre à son tour, succéda à son père dès 1821 et jusqu'en 1831, date à laquelle il céda son fonds à Alexis Renaud, lequel conserva la même enseigne "Au Ciboire d'or". Bibliographie : Henry Nocq, Le Poinçon de Paris. Répertoire des maîtres-orfèvres de la juridiction de Paris depuis le Moyen-âge jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, vol. 3, Paris, 1928, p. 160-161.

, orfèvre
Personnalite : Ducos Marthe

Marthe Tachoires, née à Saint-Lon-les-Mines (Landes) le 17 janvier 1756 et morte le 24 juillet 1830, fille de Bernard Tachoires, officier d'infanterie, et de Marthe Dayrose, épousa à Saint-Lon-les-Mines, le 21 février 1775, Roger Ducos (Montfort-en-Chalosse, 25 juillet 1747 - Ulm, 4 avril 1816), fils de Philibert Ducos (1713-1771), notaire royal, procureur au présidial et sénéchal de Dax, et de Jeanne Marie Leclercq (1716-1775), dont elle eut sept enfants : Augustin (1776-?), Marie Marguerite (1777-1780), Marthe (1779-?), Arnaud Vincent (1779-1779), Noël Bertrand (1780-?), Jeanne Rosalie (1782-1851) - mariée en 1804 au futur général Jean-Jacques d'Argoubet - et Jean-Jacques, comte Roger-Ducos (1784-1862). Roger Ducos, avocat au Parlement et procureur de la commune de Dax sous l'Ancien Régime, devint membre de la Convention en 1792, président du Conseil des Anciens en l'an V, membre du Directoire en l'an VII et troisième consul provisoire avec Bonaparte et Sieyès (novembre-décembre 1799), puis sénateur et comte de l'Empire (1808). Propriétaire du château d'Amboise, il possédait des terres importantes dans la commune de Narrosse près de Dax. Exilé comme régicide à la Restauration, il mourut dans un accident de voiture à Ulm en Allemagne en 1816.

, propriétaire, donateur (attribution par source)
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Style néoclassique. Base rectangulaire pyramidale en piédouche, tige en balustre ; décor repoussé et ciselé au trait et au mat, à l'exception de l'Agneau de la base, fondu et vissé.

Catégories

orfèvrerie, bronze d'art

Structures
  1. pied, rectangulaire
Matériaux
  1. Matériau principal : argent

    Techniques : repoussé, ciselé au trait, ciselé au mat, fondu, doré

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 50.7

  2. Type de mesure : la

    Valeur : 22.8

    Précision sur la mesure : largeur de la gloire

  3. Type de mesure : la

    Valeur : 16.5

    Précision sur la mesure : largeur de la base

Iconographie
  1. Thèmes : Agneau mystique, les Tables de la Loi

  2. Caractère général : ornementation

    Thèmes : angelot, épi, vigne, rayon, croix


Précision sur l'iconographie :

Agneau mystique dans des nuées sur la face de la base, tables de la Loi au revers, ceps de vigne et épis de blé sur les côtés ; pieds en volute à acanthe sous la base, canaux et olives sur la base ; feuilles d'eau, canaux et rosaces sur le nœud ; angelots, rayons et nuées sur la gloire, croix sommitale fleuronnée.

Inscriptions et marques
  • moyenne garantie Paris 1809-1819
  • 1er titre Paris 1809-1819
  • poinçon de fabricant
  • poinçon d'association des orfèvres de Paris

Les quatre poinçons sont insculpés sur la croix sommitale, la moyenne garantie également sur la base. Poinçon de fabricant : J L, une balance (losange vertical). Poinçon d'association des orfèvres de Paris 1793.

État de conservation
  • oeuvre restaurée
  • manque

En mauvais état en 1992, l'objet a été restauré avant 2011. Lunule non retrouvée.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Narrosse

Milieu d'implantation: en village

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