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Séminaire diocésain, actuellement lycée Dautet

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > La Rochelle

Le séminaire diocésain, après avoir été installé par Mgr Raoul de la Guibourgère à Fontenay-le-Comte, puis à La Rochelle (14, rue Réaumur) par Mgr Laval, puis en 1673 à l'emplacement de la cour des Salins et de l'hôtel Voutron, puis après la Révolution dans l'ancien Oratoire, s'établit à cet emplacement, où se trouvait l'ancien couvent des capucins, cédé par la ville à l'Etat en 1828, dont les bâtiments furent rasés pour permettre la construction du nouveau séminaire. En 1838 est bénie la chapelle, oeuvre de l'architecte Antoine Brossard. En 1858, la porte Renaissance provenant de l'ancienne boucherie de la Ligue (rue de l'Evescot) fut installée rue Delayant, en bordure de la cour sud-est. En 1866 fut bâtie, à l'est, une nouvelle chapelle, toujours par Antoine Brossard ; elle fut bénie en 1871. Confisqué en 1905 à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le séminaire abrita diverses écoles de filles avant de devenir le lycée Jean-Dautet. L'appropriation des bâtiments entraîna de profonds remaniements intérieurs, comme la disparition de l'escalier central au profit d'escaliers latéraux, la destruction de la chapelle, sur l'emplacement de laquelle l'architecte Corbineau construisit une aile en 1912, et la transformation du jardin antérieur en place publique. Le jardin postérieur et le petit bois disparurent ensuite au profit de cours et de bâtiments annexes.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle
Remplois et déplacements

Remploi : remploi provenant de

Commune : 17,Rochelle (La)
Auteurs Auteur : Brossard Aubin-"Antoine"-Magloire

Fils d'André Aubin Brossard, architecte à La Rochelle et architecte départemental de la Charente-Inférieure, son frère est second grand prix de Rome de peinture. Elève de Lépine et de l'école des Beaux-Arts, il succède à son père comme architecte départemental en 1825, et est également architecte de la Ville de La Rochelle et architecte diocésain jusqu'en 1873. On lui doit entre autres l'asile d'aliénés du département, le séminaire, les prisons de Rochefort et de Saintes, le lycée de La Rochelle, la bibliothèque et le cabinet d'histoire naturelle, le théâtre de Rochefort, l'hospice de Saint-Jean-d'Angély, l'église de Saint-Vivien de Saintes, plusieurs églises : Bois, Loix, Saint-Vivien de Saintes, la flèche de l'église d'Ars et des bains publics. Il a aussi participé à l'achèvement de la cathédrale où il a réalisé la chapelle de la Vierge.

(source : Elec, répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, dir. Jean-Michel Leniaud, elec.enc.sorbonne.fr)

, architecte (attribution par source)
Auteur : Corbineau Pierre
, architecte communal (attribution par source)
Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit partiel

  3. Revêtement : bossage

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

  5. Mise en oeuvre : moellon
Toits
  1. tuile creuse
Plans

plan régulier

Étages

sous-sol, 3 étages carrés

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures

  1. Type de couverture : terrasse

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

  3. Partie de toit : pignon couvert
Escaliers

  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant à retours avec jour

    Structure : en charpente

  2. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant à retours sans jour

    Structure : en maçonnerie
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : fronton

Précision sur la représentation :

Support : élévations antérieures des ailes.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , La Rochelle , place de Reims

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1976 AL 258

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