Le 17 janvier 1920, en réponse à une enquête du sous-préfet sur le sujet, la mairie de Vitrac-Saint-Vincent transmet les éléments suivants : la commune a déjà voté 500 francs au budget et se propose de doubler la somme ; elle organise une souscription dans la commune de laquelle elle estime pouvoir obtenir 1 500 à 2 000 francs.

Le 25 mai 1920, la commune de Vitrac-Saint-Vincent vote un budget de 7 000 francs avec pour resources 3 182 francs recueillis par une souscription, 3 000 francs de budget communal et le reste en subvention de l'Etat. Le 13 septembre 1920, après avis de la commission d'examen des monuments aux morts, le préfet demande une modification du projet : " il y aurait intérêt à substituer à la décoration du faîte du monument une pointe de diamant ". Le projet modifié par la commune est transmis par le sous-préfet au préfet le 2 octobre 1920. Il est approuvé par la commission d'examen des monuments aux morts le 16 octobre. L'Etat prend note du budget de 7000 francs mais fait savoir à la commune que la subvention espérée de 818 francs " est manifestement exagérée ". Le 28 octobre 1920, la commune, constatant que la subvention de l'Etat serait insignifiante, revoit son projet à la baisse. Elle décide de réduire les dépenses de 1000 francs et de ne pas demander de subvention. Le 10 novembre 1920, le projet est transmis par le préfet pour approbation au ministère de l'intérieur. Un nouveau projet est envoyé par la commune au préfet le 28 décembre 1920.