Historique
Ciboire exécuté entre 1798 et 1809 par l'orfèvre bordelais Guillaume Jouet (né à Bordeaux le 9 février 1772, mort après 1843), issu d'une longue lignée d'argentiers. Son atelier, installé place du Palais (comme celui de son beau-frère Léon Dupouy), fut actif dès l’époque du Consulat. Les poinçons de recense bordelais pour les années 1809 et 1819 indiquent des ventes opérées à des dates voisines. Les églises d'Eugénie-les-Bains (à dix kilomètres de Sorbets) et de Barbaste (Lot-et-Garonne, réf. IM47000664) conservent des ciboires similaires du même orfèvre, l'église Saint-Martin de Pons (Charente-Maritime), une patène de 1798-1809. Le ciboire ici étudié n'avait pas été repéré à l’église de Sorbets lors d’un pré-inventaire en 1991 : il a probablement été déplacé d'une paroisse voisine (Miramont-Sensacq ?) par un desservant commun aux deux églises.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 18e siècle 19e siècle |
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Auteurs |
Auteur :
Jouet Guillaume Orfèvre à Bordeaux, né à Bordeaux le 9 février 1772, mort après 1843. Fils de l'orfèvre Jean (-François) Jouet "cadet" (frère de Jean [-Francois] Jouet "aîné") et de Louise Angélique David (elle-même issue des familles d'orfèvres bordelais David et Ducoing), et frère de Rose Jouet (épouse en 1803 de l'orfèvre Léon Dupouy). Il épousa à Bordeaux (section du Centre), le 9 germinal an III (29 mars 1795), Marie Dumas (née à Blaye en 1769), fille de Jean Bertrand Dumas et de Marie Roux. Au moment de son mariage, Jouet habitait au 25, place Brutus (puis place du Palais), dans la même maison que son beau-frère Dupouy. Son nom ne figure pas dans les tables de décès de la ville de Bordeaux. |
Lieux d'exécution |
lieu d'exécution |
Description
Ciboire de style classique, entièrement en argent doré ; pied circulaire à cavet, nœud ovoïde, une collerette, coupe nue, couvercle en dôme à ressaut médian et croix sommitale fondue et soudée.
Détail de la description
Catégories |
orfèvrerie |
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Structures |
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Matériaux |
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Dimensions |
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Iconographie |
Précision sur l'iconographie : Tables échancrées alternant avec des quartefeuilles ciselées-gravées sur le cavet du pied et sur la gorge inférieure du couvercle ; épis de blé, roseaux et pampres de vigne encadrés par des chutes de feuilles ciselées au mat sur le talus du pied ; autres épis, roseaux et pampres dans des compartiments à volutes sur le nœud ; couronne de feuilles nervurées ciselées sur le mamelon du couvercle ; croix sommitale fleurdelisée. |
Inscriptions et marques |
Poinçons sur le pied, sous la coupe et sur le bord du couvercle : poinçon de fabricant (G J, une hache ou francisque en pointe, dans un losange vertical) ; 1er titre départements 1798-1809 ; moyenne garantie départements 1798-1809 (différent 36 : Gironde). Poinçons sur le pied, le bord de la coupe et celui du couvercle : grosse recense départements 1809 (tête de Mercure) ; grosse recense départements, 16 août au 16 novembre 1819 (tête de lévrier colletée, différent 31 : Gironde). |
État de conservation |
La tige est brisée au niveau du raccord avec le pied. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre objet mobilier |
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Référence du dossier |
IM40008201 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Geaune |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2020 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ciboire (n° 2), Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/1dd41cad-1bac-4bbb-9b09-3eed52d57bba |
Titre courant |
Ciboire (n° 2) |
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Dénomination |
ciboire |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Sorbets
Milieu d'implantation: en village