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Historique
Comme l'indique la monographie de l'abbé Moncade (1888), la paroisse de Beylongue comptait sous l'Ancien Régime deux confréries. La première, dite du Saint-Sacrement, possédait dans l'église un autel dédié à la Vierge. A la seconde, dite de saint Michel, était attaché un autel du même nom. Ces deux autels, détruits à la Révolution, furent rétablis sous la Restauration à l’initiative du curé Larrieu (1824-1830). La monographie précise que ces autels n'étaient ornés (avant la Révolution ?) que de tableaux "fort antiques et sans rien de remarquable". La statue de saint Michel ici étudiée, datée du XVIIIe siècle dans l'arrêté de son inscription au titre des Monuments historiques, n'est probablement pas antérieure à l'époque de la réfection des autels dans les années 1820, comme le suggère le style très néoclassique de sa composition (qu'on peut comparer, par exemple, avec celui, beaucoup plus mouvementé, des deux Saint Michel de Saint-Sever). L'œuvre, mentionnée sous le n° 29 dans l'inventaire de février 1906 (avec une erreur sur le matériau), est aujourd'hui placée sur une simple console, en faux pendant face à une statue de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 1ère moitié 19e siècle |
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Description
Statue d'applique en bois tendre (sans doute du tilleul), au revers évidé (des épaules au bas de la tunique), sur socle rectangulaire en forme de terrasse rocheuse taillé dans la masse du bloc. Éléments rapportés : les deux avant-bras et les ailes de l'archange, les accessoires (lance, épée). Carnations peintes au naturel ; vêtements, casque et ailes du saint, garde de l'épée et hampe de la lance dorés à la feuille sur assiette rouge ; lame de l'épée et fer de la lance argentés à la feuille ; démon peint en carnation (tête et bras) et en vert (corps) ; terrasse peinte en vert sombre.
La statue est aujourd'hui présentée sur une console en plâtre de la fin du XIXe siècle, ornée d'acanthes ou de feuilles de chardon, fixée au mur.
Détail de la description
Catégories |
sculpture |
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Structures |
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Matériaux |
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Dimensions |
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Iconographie |
Précision sur l'iconographie : Saint Michel est revêtu d'une cuirasse antique à écailles et lambrequins, sans épaulières, portée sur une tunique ou chemise ; le torse est barré d'un baudrier supportant une courte épée à lame argentée ; la tête est coiffée d'un casque pseudo-romain avec cimier (apex) à l'aigrette (christa) garnie de plumes nervurées, et visière ornée de deux rameaux de laurier en sautoir. L'archange, dont les ailes sont repliées, brandit des deux mains une lance au fer argenté, dont il s'apprête à transpercer le démon qu'il foule aux pieds. Celui-ci est constitué d'un corps écailleux de serpent ailé et d'une tête humaine grotesque, dont la bouche ouverte darde une langue en forme de flèche. |
État de conservation |
La peinture du visage (de carnation) a été décapée. Dorure de la cuirasse, du casque et des ailes usée et lacunaire. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre objet mobilier |
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Référence du dossier |
IM40007283 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas ouest |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Statue : Saint Michel terrassant le démon, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/207cf2f7-f01d-458d-8c82-761bf2109158 |
Titre courant |
Statue : Saint Michel terrassant le démon |
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Dénomination |
statue |
Précisions sur la dénomination |
petite nature |
Titres |
Saint-Michel terrassant le démon |
Statut |
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Protection |
Précision sur la protection : Arrêté de protection : Saint Michel en soldat terrassant le dragon, bois, XVIIIe siècle. |
Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Beylongue
Milieu d'implantation: en village