Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le terrain confrontant le rempart nord de la ville a été, pendant des siècles, une zone marécageuse inoccupée dédiée au pâturage.

Dans le but de poursuivre le programme d'aménagement et d'embellissement de la rive gauche de l'Adour, la municipalité propose en 1894 l'assainissement du terrain dit de la Plantation (ou de la Pédouille) situé en bord d'Adour et confrontant le rempart, au sud (délibération du 21 juin 1894, AD 3 O 137). Il s'agit d'exhausser ce terrain inondable en utilisant le sable de l'Adour pour pouvoir créer un jardin et, à court terme, y construire des arènes en dur. Les premiers projets sont dressés en 1894 par Vallée, ingénieur des ponts et chaussées.

Les travaux, qui ne commencent pas avant 1900, induisent la création d'un acqueduc pour le ruisseau du fossé et la déviation du ruisseau de l'Estey qui traverse la Plantation pour se jeter dans l'Adour. En 1907-1908, le jardin est aménagé par la création d'allées rejoignant un rond-point central. Le tracé est peut-être réalisé par Parage, directeur de la voirie qui dirige l'exécution des travaux. Celle-ci est confiée à l'entrepreneur Alexis Rogé, avec le concours de l'horticulteur E.Bidon pour les plantations.

En 1909, le Parc de la Plantation est rebaptisé parc Théodore-Denis en mémoire de l'ancien maire de Dax mort en 1908.

En 1911, le parc est agrandi au nord-est pour la construction des arènes inaugurées en 1913.

En 1922, la municipalité fait l'acquisition du kiosque à musique de la place de la mairie de Saint-Mandé (île-de-France) qui prendra place au centre du rond-point du parc. Le kiosque date certainement des années 1890 ou 1900.

Notons que le parc a subi d'énormes dégâts lors des inondations historiques de 1952. D'importants travaux de reconstruction ont alors été nécessaires.