Fortifications d'agglomération
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > La Rochelle
Historique
Le site côtier sur lequel s´est développé le quartier de La Pallice-Laleu constitue une position stratégique historique dominant le pertuis d´Antioche et l´entrée du port de La Rochelle. Dès le Moyen Age, de nombreux combats navals se déroulèrent devant les falaises de Chef-de-Baie dont celui qui, en 1372, vit la flotte franco-espagnole défaire la flotte anglaise commandée par le comte Pembroke. Au moment du grand siège de 1627, la pointe de Chef-de-Baie était couverte de forts et de batteries destinés à protéger la partie septentrionale de la digue et une redoute y est construite au début du 18ème siècle. Ces fortifications furent complétées dans le courant du 19ème siècle. Le cadastre napoléonien révèle par ailleurs la présence de divers corps de garde au nord de la zone d'étude, dans le secteur de La repentie et de la Pointe de Queille. Lors de la seconde guerre mondiale La Pallice accueille une base sous-marine allemande dans le cadre des fortifications du "mur de l'Atlantique". La "mini forteresse", un impressionant réseau de blockhaus, est alors mis en place pour en garantir la protection. Outre la base sous-marine, un sas protégeant l'entrée des U-Boote dans le port, des postes de commandements, des abris pour les troupes, des postes de défense anti-aérienne et un bunker abritant une centrale électrique sont édifiés. Cet ensemble était ceinturé par un large fossé anti-char qui allait de Laleu à la baie du Port-Neuf.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 1er quart 18e siècle Principale : milieu 19e siècle Principale : 2e quart 20e siècle |
---|
Description
Certains des ouvrages du "mur de l'Atlantique" furent construits sur les emplacements des anciennes fortifications des XVIIIème et XIXème siècles comme à Chef-de-Baie ou dans le secteur de la Pointe de Queille. On observe ainsi un intéressant processus de superposition de sites défensifs sur plusieurs siècles. Depuis la guerre, la reconstruction, le développement de la zone portuaire ou bien encore la mise en place du cimetière-parc de Mireuil ont conduit à la disparition d'une partie des ouvrages défensifs implantés dans ce secteur. Plusieurs blockhaus situés sur la côte sont également comblés ou envahis par la végétation. L'empreinte des ouvrages de fortification reste cependant nette dans ce quartier et certains édifices, tels la redoute et le corps de garde de Chef-de-Baie ou le sas et la base sous-marine du port, constituent des éléments de patrimoine remarquables.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier collectif, AIRE-ETUDE |
---|---|
Référence du dossier |
IA17013130 |
Dossier réalisé par |
Cussey Yann
|
Cadre d'étude |
|
Date d'enquête |
2007 |
Copyrights |
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de La Rochelle |
Citer ce contenu |
Fortifications d'agglomération, Dossier réalisé par Cussey Yann, (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de La Rochelle, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/2646d6a6-cc2d-478a-bc51-e2c445083ef4 |
Titre courant |
Fortifications d'agglomération |
---|---|
Dénomination |
fortification d'agglomération |