Manoir dit les Naudinières

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Thomas-de-Conac

La métairie des Naudinières est mentionnée pour la première fois le 20 décembre 1629 lorsque François Joly, membre du parlement de Bordeaux, la vend à Pierre de Vassal, écuyer, sieur de La Simandière. C'est probablement ce dernier qui fait construire une partie des bâtiments actuels, notamment le pigeonnier qui porte la date 1635. Deux ans plus tôt, en 1633, les Naudinières sont qualifiées de "maison noble", ce qui laisse penser que l'ancienne métairie a été anoblie au moment de sa reconstruction. Au début du 18e siècle, le domaine appartient à François de Vassal, seigneur des Naudinières, et Louise de Bureau son épouse, puis, à partir de 1708, à leur fille, Marie de Vassal, épouse de Charles Crespin de la Chabosselay. Le fils de ces derniers, Charles Crespin, écuyer, sieur de "La Laudinière", épouse le 30 mai 1739, à Saint-Thomas-de-Cônac, la fille de Jean Chasteauneuf, sénéchal du comté de Cônac. Antoine de Vassal, écuyer, sieur de la Naudinière, est cité peu avant 1750 dans les archives de la juridiction du comté de Cônac. Sa fille Marianne épouse Pierre Levesque, marchand, le 30 septembre 1746 à Saint-Thomas-de-Cônac. De nouveaux travaux ont lieu aux Naudinières en 1797, comme semble l'indiquer la pierre datée conservée près du pigeonnier. Le domaine reste la propriété de la famille Crespin jusqu'au début du 19e siècle. En 1815, Thérèse Sophie Crespin de la Chabosselay, épouse de Jean-Marie Bineau, le vend à Pierre Petit, négociant au bourg de Lorignac. C'est à ce dernier qu'il appartient selon le cadastre de 1818. Le plan cadastral mentionne la propriété, avec une disposition très proche de l'actuelle. A Pierre Petit succède, selon le cadastre, Philippe Verger, marchand de fer à Lorignac, puis Louis Verger et, en 1895, M. de Réals, époux de Marie-Thérèse Verger. Le logis semble avoir été reconstruit au cours du 19e siècle. Le cadastre indique qu'en 1850, une partie habitable a été convertie en dépendance. Les dépendances de part et d'autre de la cour ont été récemment réaménagées en parties habitables.

Périodes

Principale : 2e quart 17e siècle

Principale : 4e quart 18e siècle

Secondaire : 19e siècle

Secondaire : 4e quart 20e siècle

Dates

1635, porte la date

1797, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Le domaine comprend principalement trois ensembles de bâtiments répartis autour d'une cour. Les dépendances, en partie transformées en logements, se trouvent au nord et au sud. Le logis est placé à l'est de la cour. D'autres dépendances lui sont accolées à l'arrière, en appentis, le long de la rue. Un ancien pigeonnier, au toit arrasé, se trouve à l'angle nord du logis. Il présente notamment un larmier sur tout son pourtour, en hauteur et, côté ouest, deux paires de trous ou boulins à pigeons. De plan rectangulaire, le logis, double en profondeur, est couvert d'un toit à croupes, orné d'un épi de faîtage. Il comprend un rez-de-chaussée et un comble. La façade principale, orientée au sud-ouest, présente trois travées d'ouvertures, réparties de manière ordonnancée de part et d'autre de la porte centrale.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

  4. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée, comble à surcroît

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : croupe

Décors/Technique
  1. céramique
Décors/Représentation
  1. Representations : pomme de pin


Précision sur la représentation :

L'épi de faîtage qui orne le toit a la forme d'une pomme de pin.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Thomas-de-Conac

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1818 D 450, 451 et 452, 2009 C 1383

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