Cimetière

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Cauna

Le cimetière de Cauna, qui entourait autrefois l'église Saint-Barthélemy à l'intérieur du bourg, fut déplacé au sud de celui-ci au début du XIXe siècle. En 1830, le charpentier Ducamp répare les murs de clôture sur des plans de l'agent-voyer de Saint-Sever, Charles Gervais (1803-1872). En mai 1849, on restaure le "porche du cimetière" (aujourd'hui disparu), qui menace ruine "par l'effet du versement d'une partie du mur et par la vétusté de la charpente". En septembre 1898, la municipalité projette l'agrandissement du cimetière devenu trop exigu pour les besoins de la population. Le marché de maçonnerie est adjugé le 3 août 1901, pour 1.236 francs, à l'entrepreneur Alexandre Carricart (1848-1929), sur des plans de l'architecte Girons Cabanot (1857-1906), de Meilhan. Toutefois, le terrain n'est acquis que le 28 mars 1903 auprès du baron Paul de Cabannes de Cauna, maire de la commune (pour 264 francs). Les travaux sont exécutés peu après. En février 1930, la municipalité acquiert des cyprès pour le cimetière.

Périodes

Principale : 1er quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1903, daté par source

Auteurs Auteur : Gervais Charles

Pierre Ratouin, dit Charles Gervais, né à Bordeaux (rue des Piliers de Tutelle) le 5 frimaire an XII (27 novembre 1803) et mort à Mont-de-Marsan le 6 avril 1872 ; fils de Pierre Ratouin (Bordeaux, 1770 - Mont-de-Marsan, 23 janvier 1846), bottier à Bordeaux (frère de François Ratouin dit Gervais, cordonnier à Bordeaux) et de Jeanne Malfagueyra (morte à Bordeaux entre 1825 et 1846), et frère de Rosalie (Bordeaux, 29 décembre 1802 - Paris 8e, 23 septembre 1847, mariée à Bordeaux, le 3 février 1825, avec Léonard Théodore Loiseau, cuisinier à Paris), et de Charles Ratouin (Bordeaux, 7 thermidor an XIII / 26 juillet 1805). Déclaré à la naissance sous le seul nom de Pierre Ratouin, il prit pour nom d'emprunt le surnom de son oncle paternel (Gervais) et changea son prénom de Pierre en Charles (celui de son frère cadet décédé). Les documents concernant son activité professionnelle le nomment toujours "Charles Gervais", l'acte de son mariage "Pierre Ratouin dit Gervais" (il le signe "Pierre Ratouin dit Ch. Gervais" et s'y rajeunit de deux ans, se déclarant né le 27 novembre 1805) et celui de son décès "Pierre Ratouin". Marié à Mont-de-Marsan, le 15 juillet 1847, avec Rose dite Rosalie Labarthe (Mont-de-Marsan, 15 mai 1826 - ?), fille de Lupert Labarthe, boulanger à Mont-de-Marsan, et de Josèphe Déjean (l'un des témoins du mariage fut Charles O'Brumier, agent-voyer à Saint-Sever), il en eut un fils, Marie Louis Charles Ratouin dit Gervais (Saint-Sever, 20 septembre 1850 - ?), négociant en vin à Saint-Sever (Landes). Sources : AD Gironde, 4 E 873 (naissance) ; AD Landes, 4 E 402/05 (mariage), 4 E 192/89-90 (décès).

Commissaire voyer de l'arrondissement de Saint-Sever (1829-1834), conducteur des chemins vicinaux (1834 -1836), puis agent voyer de première classe (1837-1860) du même arrondissement (Sorbets lui succéda), enfin agent voyer en chef du département des Landes à Mont-de-Marsan (1862-1867) (Loustau lui succéda). Sources : Almanach du département des Landes (années 1829-1832), Annuaire administratif, judiciaire et industriel du département des Landes (années 1834-1867).

, agent voyer (attribution par source)
Auteur : Carricart Alexandre

Entrepreneur de maçonnerie à Cauna (Landes). Né le 22 mai 1848 à Cauna et mort dans la même commune le 16 mai 1929 ; fils de Jean Pierre Carricart, maçon (1823-1871) et d'Anne Bibes ; marié le 11 juillet 1876, à Cauna, avec sa cousine Catherine dite Jeanne Grillon (Le Leuy, 24 juin 1858 - Cauna, 18 mai 1941), fille de Jean Grillon, cultivateur, et d'Antoinette Moncaut. Le couple eut deux filles nées à Cauna : Anne Marie Germaine (4 mai 1877) et Jeanne Marie Célina (19 août 1880).

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Cabanot Girons

Girons Cabanot, expert-géomètre (dit "architecte") à Meilhan (Landes). Né à Meilhan le 28 octobre 1857 et mort dans la même commune (maison Beauséjour) le 8 juin 1906 ; fils de Timothée Cabanot (1832-1903), laboureur, et de Jeanne Duprat (1840-1903) ; marié à Meilhan, le 2 juin 1883, avec Mélanie Darrous (Beylongue, 5 janvier 1862 - Meilhan, 24 novembre 1921), fille d'Antoine Darrous, laboureur, et de Jeanne Bats. Le couple eut trois enfants : Timothée Albert (1884-1969), négociant, Jeanne Julia (1887-1982), en 1906 Mme Paul David Farthouat, et Marie Victoire (1893-1991), en 1917 Mme Étienne Paul Edmond Prat. Source : Geneanet.

, architecte (attribution par source)

Le cimetière est implanté au sud du village, isolé sur la route de Goudosse. Il affecte une forme régulière rectangulaire sur ses trois côtés nord, ouest et sud et suit le tracé de la route sur le côté est. Il est divisé en quatre carrés inégaux que séparent deux allées en croix, dont l'intersection est marquée par une croix monumentale en pierre et fer forgé. Quatre allées ceinturent le pourtour de l'enceinte, clôturée par un mur en maçonnerie. Les tombes, dont les plus anciennes (parmi lesquelles celle des barons de Cabannes de Cauna) remontent au milieu du XIXe siècle, sont toutes des dalles et/ou des stèles en calcaire ou grès. La plupart des tombes modernes sont en granit ou en marbre.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
Décors/Technique
  1. maçonnerie
  2. ferronnerie
Décors/Représentation
  1. Representations : croix


Précision sur la représentation :

La croix de cimetière présente un haut socle en calcaire appareillé dans lequel est encastrée une croix en fer forgé épaulée par quatre consoles et ornée des instruments de la Passion en fer battu (titulus, lance, porte-éponge, marteau, tenaille, fouet, coq du Reniement ; il manque sans doute la couronne d'épines à la croisée).

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Cauna

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2022 D 87

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...