Ferme, exploitation viticole

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Dizant-du-Gua

Composé de plusieurs maisons et dépendances appartenant à diverses familles, dont les Paillet, le hameau Chez-Thibault apparaît sur le plan cadastral de 1832. Les bâtiments actuels occupent l'emplacement de ceux déjà mentionnés à cette époque. En 1858 et 1869, selon le cadastre, Jean Roullin époux Paillet achète deux maisons situées à la place du logis actuel. C'est sans doute lui qui, à la fin du 19e siècle, fait construire la partie basse de ce logis. En 1911, ses biens passent à son gendre, Julien Fruneau et à sa fille, Alexandrine Roullin. Le cadastre indique qu'en 1918, Julien Fruneau et son épouse font construire une nouvelle maison, soit la partie haute du logis, en pierre et brique, dont le style architectural correspond effectivement à cette époque. Selon la tradition orale, le maître d'oeuvre de cette construction aurait été un certain M. Pique, enrtepreneur, d'où les motifs en as de pique visibles sur la façade et les murs pignons. L'exploitation viticole est tenue encore aujourd'hui par la famille Fruneau. La distillerie date de 1975.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1918, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Cette exploitation viticole est constituée d'un logis et de plusieurs dépendances, dont une écurie, des chais et une distillerie, le tout réparti autour d'une cour. Le logis, situé au sud de la cour, est formé de deux parties. La partie ouest, la plus basse, comprend un rez-de-chaussée et un comble, avec façade sur le mur pignon, débordement de toit soutenu par des consoles, et encadrements saillants. La partie haute du logis donne sur un jardin délimitée par un muret avec grille et portail à piliers octogonaux. Cette partie du logis est couverte d'un toit à longs pans en tuiles mécaniques, orné d'une crête de faîtage en terre cuite. Sa façade, orientée à l'est, est en partie couverte en pignon, avec un débordement de toit soutenu par des consoles en bois. Les ouvertures sont réparties en cinq travées, de manière ordonnancée de part et d'autre de la travée centrale. Celle-ci forme une légère avancée et comprend la porte. En plus d'un solin en pierre de taille, d'un bandeau mouluré, des encadrements saillants des ouvertures et de leurs linteaux en arc segmentaire ornés d'agrafes, le décor est créé de manière originale par une alternance colorée entre la pierre et la brique. Cette dernière est utilisée pour les linteaux des ouvertures et surtout pour former d'épais bandeaux horizontaux qui rythment la façade. Au final, cette alternance et le pignon qui surmonte la façade donnent au logis l'aspect d'une villa de bord de mer, un type de construction que l'on trouve plus fréquemment au nord, autour de Royan.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : brique

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  3. Revêtement : enduit

  4. Mise en oeuvre : moellon

  5. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile mécanique
Étages

sous-sol, 1 étage carré, étage de comble

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : pignon

Typologie
  1. ferme à bâtiments séparés
  2. villa
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : coeur


Précision sur la représentation :

Au sommet de la façade et des murs pignons se trouvent trois ouvertures ajourées en forme d'as de pique et de coeur.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Dizant-du-Gua

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: chez Thibaud

Cadastre: 1832 E 1240 à 1246, 2009 AP 254 à 256, 464, 465 et 483

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