Maison Lagouarre

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Relevant de la première vague de construction de la station, cet immeuble est établi aux abords immédiats de l'établissement thermal et de l'église. Son commanditaire, Pierre Lagouarre (1815-1893), entame des démarches dès 1852 pour sa construction. L'architecte départemental Jean Latapie, bâtisseur des établissements thermaux d'Eaux-Bonnes et des Eaux-Chaudes, en instruit le dossier concernant le plan d'alignement. Le chantier est conduit entre 1853 et mai 1854, puis une extension est réalisée en 1866.

Mentionnée dans la catégorie des maisons garnies par le Guide Jam de 1869, cette pension pour voyageurs figure sur la carte touristique du Guide Joanne en 1894, qui ne précise toutefois pas le nom de son propriétaire à cette époque. Au 20e siècle, le niveau des combles a été rehaussé et les lucarnes ont été supprimées. L'immeuble abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1853, daté par source

1866, daté par source

Cet édifice occupe une position stratégique dans le centre sanitaire de la station et dans la partie haute de l'agglomération. Sa construction associe les prérogatives de l'urbanisme naissant et l'influence de l'architecture vernaculaire.

De plan rectangulaire, la bâtisse s'élève à l'origine sur trois étages et un niveau de combles. Sa façade principale, tournée vers la place Sainte-Eugénie, compte cinq travées. Le mode de construction, correspondant aux procédés locaux, est similaire à celui des édifices voisins, avec l'usage du moellon recouvert d'enduit, ici de couleur jaune, et la modénature en pierre de taille d'Arudy. La porte d'entrée, en position centrale, est surmontée d'un entablement sculpté et s'harmonise avec les entrées des édifices voisins. La rénovation récente a ravivé le soin apporté autrefois à cette façade, mettant en valeur ses encadrements de baie et ses bandeaux, mais elle a entraîné la suppression des petits garde-corps en fer forgé caractéristiques de l'architecture urbaine qui ornaient auparavant les baies de ses deux premiers étages.

Contrairement à la façade, l'élévation postérieure, tournée vers la montagne, est moins régulière car non destinée au regard. De l'architecture ossaloise, l'édifice conserve la toiture en ardoises pyrénéennes. Les lucarnes en chien-assis ont en revanche été supprimées au moment de la surélévation des combles.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Plans

plan rectangulaire régulier

Étages

3 étages carrés, étage en surcroît

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 6 place Sainte-Eugénie

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 152

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