Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Médiathèque François-Mitterrand, Poitiers

Côte : M197

ISBD/Commentaire :

BARBIER, Christian. St Bonnifait et sa fontaine. Le Picton, mars-avril 1994, N° 104, p. 41-47.

Lieu de conservation : Médiathèque François-Mitterrand, Poitiers

Côte : M 137

ISBD/Commentaire :

CAMUS, Sam. La fontaine Saint-Bonifet-La Puye. Le Pays Chauvinois, n°24, 2005, p. 352-353.

Lieu de conservation : Région Nouvelle-Aquitaine, service de l'inventaire du patrimoine culturel, Poitiers

Côte : P 14

ISBD/Commentaire :

LELIÈVRE, Madame. Les fontaines qui donnaient la pluie. Bulletin de la société d'Études folkloriques du Centre-Ouest, t. 11, 1977, p. 301-302.

Mention : p. 40-47

Lieu de conservation : Médiathèque François-Mitterrand, Poitiers

Côte : BP 803 MAgasin-2

ISBD/Commentaire :

DEODATA. La Puye, son prieuré de Fontevristes, son couvent de Filles de la Croix. Poitiers : Société française d'imprimerie et de librairie, 1919, 421 p.

Saint Bonnifait serait le frère de saint Antoine. Il aurait privé d'eau pour toujours les habitants de Paizay, devenu ainsi "Paizay-le-Sec", suite à leur refus de lui donner à boire. Sa demande aurait en revanche été satisfaite à La Puye, où il fit jaillir plusieurs sources, dont celle de Saint-Bonifet. Parmi d'autres versions, il en est une selon laquelle Bonnifait serait arrivé près de la source qui prendra son nom en suivant les instructions de son père, un artisan d'Angles, qui lui aurait demandé de lancer un marteau et de s'installer là où il retomberait. Son frère Barthoumé se serait installé de la même façon entre Angles et Mérigny.

Réputée apporter la pluie en période de sécheresse et guérir les fièvres paludéennes, la source de Saint-Bonifet attirait au 19e siècle des pélerins provenant parfois de paroisses aussi éloignées que celle de Béthines, située à une vingtaine de kilomètres. Les processions démarraient à l’église du bourg de La Puye. Une fois devant la source, le curé immergeait le pied de la croix de procession et prononçait des oraisons, durant lesquelles les assistants devaient l’asperger d’eau sans qu'il les voit, sous peine de rendre caduques les effets de la prière. L’abbé Forget, curé de Maillé (mort en 1872) conseilla un jour de se munir d'un parapluie. La pluie était en effet susceptible de tomber dès le trajet du retour, ce qui, dit-on, se produisit cette fois-là.

Les pèlerinages sont tombés en désuétude dès le début du 20e siècle, et seules les religieuses du couvent de La Puye se rendaient encore en privé demander la fin de la sécheresse. Deux processions ont cependant été signalées au début des années 1990.

Sources :

- BARBIER, Christian. St Bonnifait et sa fontaine. Le Picton, mars-avril 1994, N° 104, p. 41-47.

- CAMUS, Sam. La fontaine Saint-Bonifet-La Puye. Le Pays Chauvinois, n°24, 2005, p. 352-353.

- DEODATA. La Puye, son prieuré de Fontevristes, son couvent de Filles de la Croix. Poitiers : Société française d'imprimerie et de librairie, 1919, 421 p., p. 40-47.

- LELIÈVRE, Madame. Les fontaines qui donnaient la pluie. Bulletin de la société d'Études folkloriques du Centre-Ouest, t. 11, 1977, p. 301-302.

- MINEAUX, R., RACINOUX L., La Vienne légendaire et mythologique, Poitiers : Brissaud, 1978, 423 p., p. 113-117.

- PINOT, Laurent. À Saint-Bonifet l'eau n'a jamais manqué ! La Nouvelle République, 24/08/2011.