Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

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A. D. Vienne, G 637. 1291-1787 : cens et rentes dus au chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand pour des biens à Trainebot, Bellejouanne, la Fosse au Pailler, Pont-Achard. A. D. Vienne, 1J 1027 et 1028. 1531-1897 : titres et plans de la famille Pingault relatifs au domaine de Bellejouanne et à ses dépendances. A. D. Vienne, 4P 2848 à 2860. 19e siècle : registres des mutations du cadastre de Poitiers.

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A. M. Poitiers, liasse 8452. 1993-1994 : aménagement du centre de loisirs des Prés-Mignons.

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Archives du Centre d'animation de Poitiers Sud (CAP Sud) : dossiers de construction, revues de presse.

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A. D. Vienne, 1J 1028. 1857 : plans du domaine de Bellejouanne.

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Site internet de l'école Marcel-Pagnol : bellejouanet.vienneinfo.org.

Principaux titres concernant la métairie de la Bergerie de Bellejouanne contenus dans les liasses 1J 1027 et 1028 (A. D. Vienne) :

- 1er février 1553 : René Audebert, élu en Poitou pour le roi, vend à Jehan de Juye, avocat à Poitiers, une terre partie en pré "avec une fosse, lac ou mare", correspondant au pré et à la mare de Bellejouanne.

- 29 mai 1598 : Michel du Rotail, sieur du Vieux Viré et de la Brosardière, et Marie de Juye son épouse, vendent à François Massard, marchand à Poitiers, une pièce de pré située hors la porte de la Tranchée, au terroir de Bellejouanne ou de la chapelle Saint-Jacques, avec le lac tant au-dessous dudit pré ; plus une pièce de terre labourable tenant audit pré et à la terre de Florence de Juye, dame de la Garnerie, dépendant de sa métairie de la Bergerie, en laquelle pièce de terre il y a un noyer.

- 24 janvier 1658 : Jehan de Brilhac, écuyer, sieur de la Garnerie, demeurant à Poitiers, afferme à Etienne Merlet, marchand laboureur, et Hilaire Defrolles son épouse, demeurant en la maison et métairie de la Bergerie, pour sept ans, la dite métairie consistant en maisons, grange, étables, fourniou, jardin, terres, bois, telle qu´ils en jouissent déjà.

- 1er septembre 1671 : reconnaissance de paiement d´une rente au chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand par Catherine Fouquet, veuve de Jean de Brilhac, seigneur de la Garnerie, via son fermier Jean Merlé, pour une pièce de terre dépendant de sa métairie de la Bergerie, anciennement appelée la Teublerie.

- 5 mars 1674 : Catherine Fouquet veuve Brilhac afferme à Jean Merlé, laboureur, et Marguerite Robin son épouse, la maison et métairie de la Bergerie, qu´ils exploitaient déjà, au village de Bellejouanne.

- 2 septembre 1680 : René Lambert acquiert la métairie de la Bergerie par saisie sur les héritiers de Brilhac.

- 20 septembre 1680 : procès-verbal de visite de la maison et métairie de la Bergerie. La maison comprend une chambre basse où le métayer fait sa demeure, au sol en terre battue, avec une porte et une fenêtre, une autre chambre à droite avec une porte et une fenêtre donnant sur la cour et une fenêtre sur le jardin ; à côté, un petit toit à brebis avec une porte et une fenêtre sur la cour, et un galetas. L´exploitation comprend aussi une grange avec une porte qui donne dans la chambre du métayer, un toit à brebis avec un grenier accessible par une échelle, une écurie, un fournioux. Depuis le grenier de la grange, on accède au grenier au-dessus de la chambre du métayer.

- 2 janvier 1683 : René Lambert afferme à Jean Merlé, laboureur, et Marguerite Robin son épouse, la maison et métairie de la Bergerie, qu´ils exploitaient déjà, au village de Bellejouanne.

- 7 février 1706 : François Larcher, seigneur de Bellejouanne, conseiller du roi, juge magistrat au siège présidial de Poitiers, afferme à Jean Merlé, laboureur, et Marguerite Robin son épouse, et à leurs fils et bru Michel Merlé et Marie Fenneteau, demeurant en la métairie de la Marchande à Vouneuil-sous-Biard, la maison et métairie de la Bergerie, sise au village de Bellejouanne, où vivent actuellement Jacques et Pierre Nérisson, consistant en chambres basses, grenier par dessus, étables, toits, four, fourniou, cour, jardin derrière la maison, pré, terres, tels que les Merlé en ont déjà joui avant les Nérisson.

- 18 mars 1725 : Mathieu Gaultron de la Baste, seigneur de Bellejouanne, demeurant à Poitiers, afferme à Jean Collon, laboureur, et Renée Vivier son épouse, la maison et métairie de la Bergerie, sise au village de Bellejouanne.

- 2 décembre 1729 : Mathieu de la Baste, seigneur de Bellejouanne, afferme à Gautier Deschamps, laboureur, et Marie Berland son épouse, demeurant à la Paillerie, à Poitiers, la maison et métairie de la Bergerie, consistant en chambre basse, grenier par dessus, étables, toits, four, fournioux, cour, courtillage, jardin derrière la maison, terres, etc.

- 2 décembre 1730 : Mathieu de la Baste afferme à René Imbert, Jeanne Berlan son épouse, leurs fils et bru Jean Imbert et Catherine Mercier, la maison et métairie de la cour de Bellejouanne, consistant en chambre basse, chambre haute, grenier par dessus, grange, étable, toits, cour, courtillage, jardin, terres, etc.

- 11 mai 1772 : procès-verbal de visite de la maison et métairie de Bellejouanne. La visite comprend aussi la métairie de la Bergerie, exploitée par Jean Imbert. On entre par un portail avec grande et petite portes. Le logement comprend la chambre du métayer, une seconde chambre, un emplacement servant de cellier, le tout avec grenier. La métairie inclut une grange, une étable aux boeufs, des toits et un fournil qui sont dans l´alignement de l´étable. On observe un mur de soutènement de terre le long de la mare.