Vue d'ensemble.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
« Plan des localités où doit être construit l'abattoir ». Papier, encre, lavis, par Giraud (agent voyer), 18 août 1864.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
« Extrait du plan de la ville de Pauillac ». Calque x 2, par Giraud (agent voyer), suite à l'arrêté du préfet en date du 29 avril 1867, suite au procès-verbal de l'enquête faite les 3-4 décembre 1868.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
« Abattoir : Projet de hangar à construire sur le prolongement du bâtiment latéral sud et de charpente pour abriter la fosse à fumier : coupe transversale, élévation sur la cour, plan ». Papier, encre, par architecte?, 5 avril 1882.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue d'ensemble.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Porche.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue du bâtiment principal au centre de la cour.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Bâtiment principal : façade postérieure.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Historique
En 1860, le conseil municipal étudie les plans et devis d'un abattoir public "qu'il devient indispensable de faire construire dans l'intérêt de la salubrité". La construction est prévue sur un terrain en bord de fleuve au sud du quartier de la Verrerie, appartenant à M. Jurine et à M. Chaulet. En 1863, le conseil municipal souligne les problèmes engendrés par l'existence d'abattoirs particuliers dans la ville et les villages : sont alors recensés 12 bouchers et charcutiers dont 10 en ville ayant chacun un abattoir particulier. Cette même année, les plans dressés par l'architecte Labbé sont adoptés. Les propriétaires des terrains refusent toutefois de les céder : l'expropriation est décidée le 21 juillet 1864.
En 1867, les plans et devis sont à nouveau étudiés mais le projet est finalement abandonné en 1869.
Il faut attendre 1877 pour que la construction de l'abattoir soit à nouveau évoquée dans les registres de délibérations de la commune. Il semble que les habitants de Saint-Lambert se soient vivement opposés au projet. En 1879, les travaux sont engagés et un projet d’agrandissement de la halle d'abattage est proposé, la cour est également agrandie. Les travaux sont réalisés sur les plans de l'architecte Godet. En 1880, des vérifications de la bonne exécution des travaux sont réalisées, notamment des dallages de la halle d'abattage et des bâtiments de l'entrée. Le 16 septembre, un procès verbal de réception provisoire des travaux est établi : des défauts du dallage sont relevés, ainsi que l'absence de chaudière pour la tuerie des porcs. En novembre 1880, il est demandé d'élever la halle d'abattage d'1m20 et de construire une annexe pour l'abattage des veaux, des moutons, des agneaux et le nettoyage des peaux. Un devis est dressé par les architectes Eudes Barets [?] et Godet.
C'est le 4 octobre 1881 que le procès verbal définitive des travaux de construction de l'abattoir est établi.
Les bâtiments ont été restaurés et remaniés dans le 1er quart du 21e siècle et accueillent des associations.
Détail de l'historique
| Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle Principale : 4e quart 19e siècle |
|---|---|
| Auteurs |
Auteur :
Labbé Pierre-Auguste, architecte (attribution par source) Auteur : Godet Pierre, architecte (attribution par source) |
Description
Les bâtiments sont organisés autour d'une cour : on y accède par un bâtiment d'entrée formant porche.
Les bâtiments sont construits en moellons. La pierre de taille est utilisée pour les encadrements des baies, associée à la brique, et pour les bandeaux et chaînages d'angle.
Au sud, un alignement de bâtiments dépendait peut-être également des abattoirs.
L'ensemble ayant été restauré et remanié pour accueillir des associations, les fonctions d'origine de chaque bâtiment sont difficilement repérables.
Détail de la description
| Murs |
|
|---|---|
| Toits |
|
| Étages |
en rez-de-chaussée, comble à surcroît |
| Couvertures |
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| État de conservation |
|
Informations complémentaires
| Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
|---|---|
| Référence du dossier |
IA33005695 |
| Dossier réalisé par |
Steimer Claire
Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire. |
| Cadre d'étude |
|
| Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive gauche) |
| Phase |
étudié |
| Date d'enquête |
2012 |
| Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
| Partenaires |
|
| Citer ce contenu |
Abattoir, Dossier réalisé par Steimer Claire, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/504b9821-07a9-4f9e-886a-311660165da1 |
| Titre courant |
Abattoir |
|---|---|
| Dénomination |
abattoir |
| Parties constituantes non étudiées |
cour |
| Statut |
|
|---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Pauillac , 20 rue de la Rivière
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: la Verrerie
Cadastre: 2012 AX 20, 1825 G 297