Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

La villa est située au croisement de la rue de Parlementia et du chemin de l’Atalaya qui descend à la plage de Parlementia. Ces deux voies figurent sur le plan cadastral de 1831. Elle est implantée au centre de sa parcelle. Elle se compose de plusieurs bâtiments. Le plus ancien se compose d’un étage de soubassement, d’un rez-de-chaussée surélevé, d’un étage carré et d’un étage sous comble. De plan rectangulaire, il est doté de deux avant-corps à pignons au nord et au sud. Sa toiture à deux pans est dotée ainsi de quatre pignons. Les façades sont entièrement enduites. La pierre de taille est utilisée pour l’encadrement des baies. La façade principale tournée vers le sud et un jardin antérieur est organisée en trois travées. La travée centrale correspondant à l'avant-corps se compose de la porte d’entrée accessible par quelques marches en pierre, d'une porte-fenêtre dotée d'un balcon dont la tablette maçonnée repose sur des consoles et d'une petite baie étroite et cintrée éclairant le comble. Une plaque fixée porte le nom de la maison « Villa Lousiana ». Les baies sont couvertes d'une plate-bande en arc segmentaire. La façade nord est en partie dissimulée par l’extension réalisée dans les années 1920. Elle se compose de deux niveaux d’élévation et d’un toit-terrasse fermé d’un garde-corps avec des balustres en béton. Le premier étage est accessible par l’escalier extérieur qui monte sur le toit-terrasse du garage construit lui-aussi dans les années 1920. A l’ouest, un troisième bâtiment est accolé en partie sur la façade ouest et donne sur le chemin de l’Atalaya. Il abrite un garage au rez-de-chaussée et des pièces de vie à l’étage. Sa terrasse formant couverture est accessible par le premier étage du corps principal. On retrouve les mêmes balustres en béton qu’au nord.

Cette villa, singulière à Bidart, est la seule maison ayant une toiture couverte d’ardoises et composée de quatre pignons. Ses agrandissements successifs témoignent du changement des modes de villégiature. Si la maison primitive arborait ses façades principales sur des jardins au nord et au sud, elle continuait malgré tout à se protéger des intempéries de l'ouest. Les extensions des années 1920, toutes pourvues de terrasses en couverture, eurent pour objectif de remédier à cela en créant de belles perspectives sur l’océan.