Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Laurent

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L'ancienne chapelle Saint-Laurent, peut-être bâtie au XIVe siècle, était une simple annexe de l'église voisine de Nerbis. Partiellement brûlée et dépouillée de son mobilier lors du sac de la ville par des troupes protestantes en 1569, elle fut restaurée seulement de 1751 à 1753, travaux qui inclurent un remeublement complet de l'édifice. A l'issue de cette campagne, la chapelle fut enfin érigée en église paroissiale le 1er octobre 1754. Les archives de l'église, à peu près complètes à partir de 1721, apportent de nombreux renseignements sur ces aménagements, dus pour l'essentiel à la fabrique et aux confréries établies dans l'édifice, celles du Rosaire (1642) et du Saint Sacrement (1704) - auxquelles s'ajouteront au XIXe siècle celles du Scapulaire et du Sacré-Cœur (1803), du Tiers-Ordre (1803) et du Sacré-Cœur (nouvelle érection, 1831). Les factures et reçus de la fabrique révèlent notamment les noms des artisans et artistes locaux qui contribuèrent à la création de ce nouveau décor : le menuisier Salis, le peintre et doreur Laforêt de Tartas, les orfèvres François Bécane de Dax et Étienne II Affre de Saint-Sever, les fondeurs de cloches François Corbières et Lacroix d'Hagetmau (nouvelles cloches en 1722 et 1742, refondues en 1768 et 1781), etc. Un nouveau maître-autel est installé en 1750. Le procès-verbal de la visite de l'évêque Sarret de Gaujac en août 1755 (voir annexe) décrit une église dûment meublée et pourvue de tous les objets nécessaires au culte ; un retable est sur le point de compléter le décor du chœur. Cet ensemble semble être parvenu intact à l'époque de la Révolution. Celle-ci envoya en l'an II la totalité de l'argenterie ("une lampe en argent, trois calices, un soleil d'argent, un ciboire et une petite boëte") à la Monnaie de Bayonne pour y être fondue, et les cloches à Saint-Sever, à l'exception d'une seule placée à l'horloge de la maison commune. Si l'on en croit l'abbé Meyranx (1911), le mobilier lui-même fut ôté de l'église et les vitraux "défoncés" à l'occasion de la transformation de l'édifice en temple de la Raison en septembre 1793.

Après la signature du Concordat de 1801 et la réouverture de l’église au culte, l'énergique curé Jean-Baptiste Marsan et son successeur l'abbé Liquet se préoccupent de remeubler l'édifice vide. Trois nouveaux autels (dédiés au Sacré-Cœur, à saint François d'Assise et à saint Jean-Baptiste) sont acquis dans les années 1810. Un imposant maître-autel à baldaquin en marbres polychromes est fourni en 1835 par le marbrier Arnaud Graciette, de Bagnères-de-Bigorre, et complété par un riche décor mural et plafonnant dû au stucateur d'origine italienne Pierre Pera, de Mont-de-Marsan ; un quatrième autel est inauguré en l'honneur de saint Vincent de Paul en 1839, lui aussi accompagné d'un décor stuqué. Divers achats viennent compléter cet ensemble dans les mêmes années : un confessionnal (1826), deux nouvelles cloches par les fondeurs dacquois J. et F.-D. Delestan (1822 et 1831) - le second en fournira une autre en 1863 -, trois tableaux "choisis à Paris" (1835), une garniture en bois doré pour le maître-autel (1841), un tableau de l'Adoration du Sacré-Cœur par E. de Filippy d'après Holfeld (1843), deux statues d'anges adorateurs pour le même autel, par la maison Daux de Bordeaux (1850)... Le vestiaire s'enrichit régulièrement au cours de la même période, ainsi que les objets de culte en orfèvrerie, notamment avec le don par le barnabite P.-L. Darbo de sa belle chapelle en vermeil (J.-J.-A. Loque et L. Dupouy) en 1824. L'évêque Lannéluc en visite pastorale trouve en septembre 1842 une église au mobilier complet et en parfait état, comme son prédécesseur Sarret de Gaujac au siècle précédent.

La construction d'une nouvelle église aux frais du maire Bernard Roch Domenger, en 1864-1866, entraîna toutefois la constitution d'un ensemble décoratif et mobilier entièrement renouvelé, en accord avec le style néogothique du bâtiment de Gustave Alaux. Très peu d'éléments mobiliers de l'édifice détruit furent remployés, hormis les pièces d'orfèvrerie (parmi lesquelles une croix de procession datant peut-être de 1758 et un ensemble encensoir-navette de l'orfèvre bayonnais Ch.-F. Mortet, de 1784-1789), les ornements textiles et les cloches, ainsi que deux tableaux parmi les plus récemment acquis et un grand chandelier pascal néoclassique. Le maître-autel livré par Graciette en 1835 fut cédé à la veuve de Domenger, Blanche d'Antin, principale bienfaitrice de l'église, qui en fit don à la paroisse de Larbey, où il se trouve toujours (réf. IM40005735). Le reste du mobilier monumental semble avoir été détruit ou dispersé sans laisser de traces écrites. L'aménagement du nouveau lieu de culte fut entrepris dès le lendemain de sa consécration en 1866, sous la direction du curé Bourrus et de Mme Domenger, secondés par la fabrique (dont les présidents successifs appartinrent presque tous au cercle Domenger-d'Antin) et par la confrérie du Saint Sacrement, avec l'aide des dons de notables mugronnais, tous plus ou moins liés à la famille des fondateurs (voir réf. IA40001598 et IM40006012). Dès 1866-1867, trois nouveaux autels et une chaire à prêcher sont achetés auprès d'un fabricant d'Aire-sur-l'Adour (Tinarrage ?) et du Toulousain J.-P. Bergès ; les menuisiers mugronnais R. Larrère et L. Baillet fournissent les riches lambris du chœur (1867) et des chapelles (1874) ; le Tarbais U. Dencausse fond de nouvelles cloches en 1866 et 1876. La fabrique du Carmel du Mans réalise, dès avant l'inauguration du bâtiment, une importante série de 47 verrières figurées et décoratives, complétées en 1886 par la verrière de la tribune occidentale, posée par le Toulousain L.-V. Gesta, peu de temps après l'installation du grand orgue de la maison agenaise Magen (1882) sur le tambour-tribune du menuisier Baillet. Les décennies suivantes, jusqu'au lendemain de la Première Guerre mondiale, sont consacrées à l'enrichissement progressif de cet ensemble, avec la constitution d'un nouveau vestiaire de grande qualité (maisons Biais, Diharce, Colomiès et Cabanes), le renouvellement partiel de l'argenterie (ostensoir par le Lyonnais Armand-Calliat offert par Mme Domenger, objets divers par les Parisiens P. Poussielgue-Rusand, Jamain et Chevron, Demarquet frères et les Lyonnais Berger et Nesme) et l'achat de nombreuses bannières de procession à l'effigie des saints patrons de la paroisse et des confréries. L'acquisition de statues de série (Desvergnes et Marron, Giscard) en 1910, 1912 et 1931 et d'un tableau d'après Murillo en 1927 ont parachevé le décor de la nouvelle église, demeuré intact jusqu'à nos jours.

Auteurs Auteur : Micau / Miquau Jacques

Jacques Micau ou Miquau, doreur d'origine bordelaise établi à Mont-de-Marsan sous le Second Empire. Il travailla pour l'église de Beylongue en 1858 et pour celle de Mugron en 1861. Né à Bordeaux en 1821, mort à Mont-de-Marsan le 12 avril 1870 ; fils de Michel Micau et de Guillemette Lacoste. Marié à Jeanne Dugarry, dont il eut un fils, Michel Miquau (né à Mont-de-Marsan le 21 juillet 1848), doreur à son tour, qui épousa à Mont-de-Marsan, le 7 septembre 1881, Anne Jenny Tartas (Mont-de-Marsan, 13 février 1850 - ?), fille de Pierre Julien Tartas, employé des chemins de fer, et d'Anne Bédouret (dont deux filles mortes en bas âge). Jacques est nommé "Micau" dans son acte de décès, "Miquau" dans le contrat de Beylongue en 1858 et dans l'acte de mariage de son fils ; son fils Michel est nommé "Miquau" en toutes circonstances.

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Auteur : Corbières François

François Corbières ou Corbierre ou Courbière (il signe sous ces trois formes), fondeur de cloches à Hagetmau (Landes) au XVIIIe siècle, d'abord seul (cloche pour Mugron en 1722), puis associé à Lacroix (ils fondent une autre cloche pour Mugron en 1742).

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Auteur : Lacroix

Fondeur de cloches dans les Landes au XVIIIe siècle, associé à Corbières (ils fondent une cloche pour Mugron en 1742).

, fondeur de cloches (attribution par source)
Auteur : Salis

Menuisier dans les Landes au milieu du XVIIIe siècle (fournit une commode-armoire de sacristie à Mugron en 1754).

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Auteur : Spazzi Louis

Stucateur et marbrier d'origine italienne, né (sous le nom de Luigi Mansueto Spazzi) à San Giorgio, Pellio Superiore (province de Côme), le 18 février 1809, de Domenico (ou Carlo) Spazzi et de Maddalena Peduzzi. Installé à Saint-Sever (Landes) en 1835, quelques années après son frère aîné Alexandre, auquel il est associé de 1835 à 1852 environ, avant de s'installer à son compte avec son compatriote Jacques Galimberti. Marié à Saint-Sever, le 10 décembre 1850, avec Marguerite Barrère (Saint-Sever, 9 décembre 1819 - Saint-Sever, 18 octobre 1914), fille de Jean Barrère et de Jeanne Daugreilh ; dont une fille unique, Jeanne Marie Madeleine (Saint-Sever 11 septembre 1851, mariée à Saint-Sever en 1876 avec le serrurier Henry Paul Renard). Louis Spazzi meurt à Saint-Sever, rue du Belloc, le 23 mars 1881. Sources : AC Saint-Sever (recherches et communication par l'abbé Dominique Bop).

Un encart publicitaire paru dans le journal local en 1866, orné d'une gravure de monument funéraire, porte le texte suivant : "Marbrerie de Louis SPAZZI, 2e-né, à Saint-Sever (Landes). Le sieur Louis SPAZZI offre ses services de marbrier, stucateur et décorateur d'églises et autres monuments publics ou particuliers. / En outre, il vient de rejoindre à lui le sieur GALIMBERTI, marbrier-sculpteur très-intelligent venant de la belle Italie et qui s'occupe aujourd'hui à faire des autels gothiques, style du XIVe siècle, et des monumen[t]s funèbres soit en pierre ou en marbre. / Il sculpte également des armoiries, des écussons, des attributs industriels ou commerciaux, et grave des lettres gothiques, ossuaires, romaines, égyptiennes, italiennes, etc. / Ses prix sont toujours très-modérés, quel que soit le perfectionnement du travail."

Un autre encart porte : "Avis aux amateurs des arts. Le sieur LOUIS SPAZZI cadet, marbrier à St-Sever (Landes), tient un grand assortiment de statues religieuses, soit en plâtre doré, en carton-pierre, en terre cuite, en ciment romain, en bois doré et en marbre, à des prix très-modérés. / Il tient aussi un grand assortiment de Marbre de toute qualité. / Nota. On est prié d'adresser les lettres à M. Louis SPAZZI cadet, marbrier à St-Sever (Landes).

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Auteur : Larrère Roch

Menuisier à Mugron (Landes) dans la seconde moitié du XIXe siècle.

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Auteur : Tinarrage Louis

Fabricant et marchand d'ornements d'église à Aire-sur-l'Adour au tournant des XIXe et XXe siècles. Peut-être identifiable avec Louis Jean Pierre Paul Tinarrage, né à Aire le 23 octobre 1863, fils de Jean-Victor Tinarrage, marchand (Aire, 23 décembre 1821 - Aire, 20 juillet 1879), et d'Elisabeth Louise Bartalot, marchande, qui épousa à Aire, le 9 février 1885, Marie-Joséphine Vergnes (Aire, 1er septembre 1870 - ?), fille de Pierre Vergnes, marchand de parapluies, et de Laurence Faran, dont il eut une fille, Marie Laurence Léonie Elisabeth (Aire, 1887 - Le Kremlin-Bicêtre, 1964), mariée à Aire en 1909 avec Guillaume Georges, professeur à l'école pratique de commerce et d'industrie d'Aire, le 20 septembre 1909. Ce Louis Tinarrage, toutefois, est dit "horloger" dans l'acte de son mariage et dans celui de sa fille.

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Auteur : Brisson frères

Maison fondée vers 1835 par Raymond Brisson (mort en mai 1873), qui rachète le fonds de la maison Turgis (chasublerie et orfèvrerie) ; installée à Bordeaux au 8, rue Saint-James (ateliers au 8, rue de Candale et 7, rue David-Gradis). En 1873, à la mort de Raymond, ses deux fils ("Brisson frères") prennent la succession, puis rachètent le fonds Jabouin en 1889 (Isabelle Beccia, "Bernard Jabouin (1810-1889), un sculpteur ornemaniste bordelais et ses concurrents", Revue historique de Bordeaux, 2004, p.95-96).

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Auteur : Biais frères et fils

"Manufacture d'ornements d'église", 74, rue Bonaparte et 1, rue du Vieux-Colombier à Paris.

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Auteur : Affre Étienne II

Orfèvre, né à Saint-Sever le 1er septembre 1725, mort dans la même ville le 19 juin 1778, fils de l'orfèvre Étienne Ier Affre et de Marie Duber ; épouse à Saint-Sever, le 27 juin 1752, Françoise Labat (1722-1804), dont il a sept enfants : Jeanne Marie (1753-1776), religieuse du refuge de Sarlat, Jeanne dite Marie (1755-1761), Nicolas (1756-1823), orfèvre, successeur de son père, Jean (1758-1788), prêtre et vicaire de Pimbo, Marie (1759-1778), Jean-Baptiste (1761-1834), curé de Pouydesseaux puis de Saint-Geours-d'Auribat et d'Aurice, et Jean (1762-?). Source : Hervé Coudroy, L'Auribat (document en ligne : affre (auribat.com)).

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Auteur : Bécane François

François Joseph Bécane, orfèvre dacquois puis bayonnais, né le 1er octobre 1714 (?) à Dax (baptisé le même jour à la cathédrale) et mort à Dax le 8 septembre 1770. Fils aîné de Florent Bécane (Dax, 21 mai 1672 - Dax, 20 juin 1751), également orfèvre à Dax, et de Jeanne Morphain (Dax, 1687-1757), et frère de Joseph Bécane (1716-1780), installé orfèvre à Bayonne. Marié à Dax, le 2 février 1745, avec Marie Larrezet (Dax, 20 février 1719 - Dax, 20 juillet 1760), fille de Pierre Larrezet, marchand bourgeois de Dax, et d'Anne Richeaume, dont il eut deux enfants : Jean Florent (1745) et Jeanne Marie (1746-1795), mariée en 1764 avec Guillaume Seize (1725-1787), receveur et contrôleur des Domaines (dont la fille Marianne épousa Joseph de Borda). Sources : Famille Bécane / Bécanne, document en ligne : http://www.famille-becane.fr/. ; Cyril Delmas-Marsalet (Centre Généalogique des Landes), Généalogie descendante de Jean Bécane (1600-?), document en ligne : ob_a4bfce_becane.pdf (over-blog-kiwi.com).

C'est probablement François Bécane qui répare en 1747, pour 18 livres, l'encensoir de la confrérie du Saint-Sacrement de Mugron, et en juillet 1750 le "pied du soleil" (ostensoir) de l'église d'Herm pour 5 livres.

, orfèvre (attribution par source)
Auteur : Laforêt

Peintre et doreur à Tartas (Landes) au milieu du XVIIIe siècle.

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Auteur : Champigneulle Charles-François

Charles-François Champigneulle, né à Metz le 9 octobre 1820 et mort à Salvanges (Meuse) le 11 août 1882 ; fils de Jacques François Champigneulle (1794-1880), négociant messin en textile, et de Marie Anne Marguerite Lenert (1800-1884), fille d'un marchand de vin et cabaretier. Marié le 25 avril 1848, à Soufflenheim (Bas-Rhin), avec Marie Madeleine Messner (Soufflenheim, 23 mars 1822 - Paris, 9 décembre 1890), fille de  Joseph Messner (1789-1849), épicier, et de  Madeleine Goerhig (1796-1878), dont il eut six enfants : Alfred Jacques Marie (1849-1880), Marie Joséphine (1850-1916), en 1877 Mme Léon Pégard, Louis Charles Marie (1853-1905), verrier et successeur de son père, Marie Madeleine Clémentine (1854-1926), en 1878 Mme Eugène Berveiller, Marie Valérie (1858-avant 1939), en 1880 Mme Jules Rousseau, et Emmanuel Marie Joseph (1860-1942), verrier.

Charles-François Champigneulle fonde une fabrique de statues religieuses à Metz en 1861, puis rachète en 1868 la fabrique de vitraux de Laurent-Charles Maréchal ; il s'installe à Bar-le-Duc en 1872 après l'annexion de Metz à l'Allemagne.

, fabricant de statues (attribution par source)
Auteur : Delestan François-Dominique

François Dominique Delestan ou Délestan, fondeur à Dax, né à Saint-Esprit (Landes, aujourd'hui quartier de Bayonne, Pyrénées-Atlantiques) le 19 septembre 1806 et mort à Dax le 17 novembre 1865, à son domicile rue d'Eyrose. Fils et successeur de Jean Delestan, fondeur, et de Marie-Josèphe Sassien. De son mariage, célébré à Dax le 21 août 1833, avec Catherine Fautous (Dax, 22 avril 1810 - Dax, 14 octobre 1881), fille de Pierre Fautous, marchand et aubergiste, et de Jeanne Rey, naquirent deux fils, Louis Rémy (1843-1896) et Jean Gustave (1845-1907), d'abord associés à leur père, puis ses successeurs à la tête de la fabrique familiale.

, fondeur de cloches (attribution par source)
Auteur : Pera Pierre Marie

Stucateur d'origine italienne, né Pietro Maria Pera à Albavilla près de Côme le 25 février 1787, mort à Mont-de-Marsan (Landes) le 22 janvier 1847, ville où il s'était installé dans le premier quart du XIXe siècle. Il travailla à Samadet en 1814 (maître-autel), à Roquefort en 1823 pour un mobilier complet (en association avec Codini) et à Mugron en 1835 pour le décor stuqué du chœur. Fils d'Antonio Pera et de Maria Villeriga, il épousa à Mont-de-Marsan, le 15 mai 1835, Maria Paulina Gaggera (Gênes, 1783 - Mont-de-Marsan, 1852), fille d'Andrea Gaggera et de Maria Caterina Prioni. Maria Paulina avait eu hors mariage deux enfants du sergent bordelais Louis Despiau (1779-1824) ; son fils Louis Étienne dit Despiau (1807-1883), plâtrier et stucateur comme son beau-père, fut le grand-père paternel du célèbre sculpteur Charles Despiau (1874-1946). Source : site Geneanet. L'acte de décès de "Pierre Marie Péra" le dit né à "Alpicelle (Sardaigne)", sans doute une erreur de transcription du nom "Albavilla".

, stucateur (attribution par source)
Auteur : Giscard Henri

Henri Gérard Alphonse Giscard, né le 2 août 1895 à Toulouse et mort dans la même ville le 16 janvier 1985, sculpteur et professeur à l'École des beaux arts de Toulouse, successeur de son père à la tête de la fabrique toulousaine de statues, fondée par son grand-père Jean-Baptiste (1824-1906) en 1855. Second fils de Bernard Giscard (1851-1926) et de Rose Marie Barutel (1864-1950), et frère cadet de Jean-Baptiste (1892-1941), chef de clinique à Toulouse. Marié en premières noces, le 17 avril 1926 à Lézignan-Corbières (Aude), avec Juliette Paule Germaine Bacalou (1903-1937), fille d'Alphonse Bacalou, puis en secondes noces, le 12 août 1941 à Toulouse, avec Huguette Gabrielle Henriette Francine Patérac (1907-1998), fille de René Jean Paul Marie Patérac (1874-1911) et de Marie Louise Pétronille Jeanne Virebent (1876-1971) - cette dernière était fille du célèbre fabricant statuaire toulousain Gaston Virebent (1837-1925) et sœur du dernier dirigeant de la fabrique, Henry Virebent (1880-1963). Henri Giscard eut trois enfants de son premier mariage : Marie Thérèse Germaine, Joseph Bernard Albert Etienne et Bernadette Giscard.

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Godard René

Graveur au burin et sculpteur, né à Vaucouleurs (55) en 1886 et mort à Paris en 1955. Élève d'Albert Waltner, Gabriel Ferrier, Luc Olivier Merson et Dubouchet ; remporte en 1919 le prix de Rome ; nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il a exposé aux Artistes Français (Bénézit, 1976, t. 5, ad vocem).

, graveur (signature)

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