Cimetière

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Rilhac-Rancon

La date de déplacement du cimetière à son endroit actuel est inconnue. D'après les archives communales, le cimetière a été agrandi en 1909. Les tombeaux les plus anciens, situés en bordure de la route, datent des années 1850. Les tombeaux les plus récents ont été ajoutés vers l'est.

Périodes

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Le cimetière est situé au nord du bourg ancien de Rilhac-Rancon, en pente, l'altitude s'élevant vers le nord. Il est ceinturé par un mur de clôture. Les allées sont perpendiculaires à la route. Les tombeaux les plus fréquents présentent une stèle surmontée d'un entablement décoré de quatre amortissements en quart de cercle aux angles et d'une croix (figures 2 et 3). On compte environ cinquante tombeaux de ce type, datant de la deuxième moitié du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Les croix sont situées sur une base triangulaire pour certains, arrondie pour les autres. Parmi les tombeaux les plus anciens, certains possèdent une dalle horizontale et une stèle dont le sommet est arrondi (figure 4) ou encore en forme de dos d'âne (figure 5). Le tombeau de Marie Faure et de Jeanne Nadaud (figure 6) présente une stèle en forme de dos d'âne, surmontée d'une croix métallique et avec une plaque en porcelaine de Limoges décorée de fleurs en pastillage. Le tombeau de Julien Brun, curé de la paroisse de Rilhac-Rancon, est composé d'une grande dalle horizontale moulurée, avec à une extrémité une stèle surmontée d'une croix (figure 7). Des croix en fer forgé ornent parfois les tombeaux (figures 8 et 9). Le tombeau de Gabrielle Rondet d'Affieux (figure 9) présente une croix avec le Christ entouré des symboles des quatre évangélistes. Le métal est parfois utilisé également pour la clôture des tombeaux (figure 10). Des stèles différentes apparaissent au début du 20e siècle. Le tombeau de Marguerite Chassagnaud, daté de 1925, possède une dalle horizontale sur laquelle est sculptée une croix et une stèle originale qui présente trois sommets arrondis (figure 11). Le tombeau de la famille Testant possède une stèle de forme cubique présentant un décor sculpté (figure 12). Certains tombeaux sont surmontés d'un obélisque et d'une croix. L'un deux, anonyme, présente sur une face les sculptures d'une couronne et un roseau (figure 13). Dans les années 1920-1930, de nombreux tombeaux sont surmontés d'une structure couverte en forme de bâtière, en zinc ou en ciment (figure 14). Le cimetière contient plusieurs chapelles funéraires familiales. L'une d'elles (figures 15 et 16), probablement la plus ancienne (plaques datées de 1871 et 1872), est entièrement appareillée en granite, ornée d'une corniche et surmontée d'une croix. Son élévation postérieure est percée d'une petite baie en plein cintre. La chapelle de la famille Sénèque (figure 17), en ruine, présente un encadrement de porte mouluré, devant un perron. La chapelle funéraire des familles Giroux-Barny-Droulas (figure 18), datée de 1895 possède une façade et des chaînages d'angle en appareil de granite, et le reste du gros oeuvre en moellons recouverts d'enduit. Une corniche parcourt les quatre élévations, sous une toiture en forme de bâtière surmontée d'une croix. Trois chapelles sont identiques, proches de l'exemple précédent, mais l'appareillage de granite et la corniche ne concernent que l'élévation antérieure. L'une d'elle (figure 19) est datée de 1927. La chapelle de la famille Roby-Durousseau (figure 20) présente une petite niche au-dessus de la porte et une couverture en ciment avec une bordure de rive moulurée.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : granite

  2. Mise en oeuvre : moellon

Toits
Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Rilhac-Rancon , rue Henri-Granger

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2005 (AS 8, 9)

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