Le mobilier de la cathédrale Notre-Dame

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Le mobilier des trois édifices qui ont précédé la cathédrale actuelle ne semble pas avoir subsisté, à l'exception d'un pied d'autel monolithe de la fin du XIe siècle, provenant probablement de l'église romane (siège du diocèse à partir de 1056-1057) et aujourd'hui déposé au musée de Borda (voir ill.). Quant au seul vestige de la cathédrale gothique - hormis le portail occidental, dit des Apôtres, remonté en 1896-97 à l'intérieur du bras nord du transept de l'édifice classique - il s'agit d'un ensemble de stalles, dont les plus anciennes ne paraissent toutefois pas antérieures à la seconde moitié du XVIe siècle.

La cathédrale classique, dont la construction commence véritablement à partir de 1661, paraît avoir attendu longtemps un nouvel ameublement faute de ressources, les revenus de la fabrique étant entièrement absorbés par les travaux de gros-œuvre du bâtiment. Si l'on excepte l'exécution de nouvelles stalles à la fin du XVIIe siècle (rendue indispensable par l'augmentation du nombre des chanoines) et celle d'une chaire à prêcher "par un menuisier béarnais" en 1720, il faut attendre l'arrivée à la tête du diocèse de Louis-Marie de Suarez d'Aulan (1737-1771) pour changer cet état de choses. D'origine avignonnaise, le prélat, en accord avec le chapitre, fait appel aux frères Mazzetti, marbriers d'origine tessinoise installés en Avignon, qui réalisent le maître-autel (réservé au chapitre) en 1751 et l'autel de la Vierge (dévolu à la paroisse) en 1765. Le décor, particulièrement élaboré, de la chapelle mariale est complété en 1766 par une riche clôture de fer forgé due au serrurier bayonnais Jean Saubot. Parallèlement, la douzaine de confréries installées dans la cathédrale - pour certaines depuis le milieu du XVIe siècle (voir liste en annexe) - font renouveler leurs autels et les objets cultuels qui leur sont annexés. Plusieurs d'entre eux ont disparu à la Révolution ou, faute d'entretien, vers le milieu du XIXe siècle : la monographie paroissiale de 1887 signale qu'il y avait encore "il y a quelque temps" neuf autels de confréries de métiers dans le déambulatoire et le collatéral nord. Actuellement, trois autels en bois datant de l'Ancien Régime subsistent encore, dont celui, richement orné, de la confrérie des cordonniers, dédié aux saints Crépin et Crépinien. On conserve également, de la confrérie de sainte Catherine, une série de chandeliers datée 1777 et peut-être le tableau d'autel (aujourd'hui ruiné) représentant le Mariage mystique de la sainte titulaire. Les autres vestiges du mobilier ante-révolutionnaire de la cathédrale se comptent sur les doigts d'une main : la plaque de consécration de l'édifice (1755), le buffet (par le menuisier Bernard Colard dit Caular) de l'orgue installé en 1785-1786 par le facteur Micot, un tableau de Saint Michel d'après Guido Reni, possible épave de la confrérie du même nom, une statue de Saint Jean-Baptiste de provenance douteuse et un Christ en croix attesté dans l'édifice en 1820 mais qui paraît antérieur d'une cinquantaine d'années. En revanche, à l'exception des deux toiles déjà signalées, les tableaux anciens (XVIIe et XVIIIe siècles) qui ornent actuellement l'édifice n'ont été offerts que dans la seconde moitié du XIXe siècle, en particulier par la famille Le Quien de La Neufville, qui fit don des œuvres les plus précieuses : l'Adoration des bergers d'après Hans von Aachen, le Christ et Nicodème aujourd'hui attribué à Stomer et les pendants de Sainte Madeleine et Saint Jérôme d'après Natoire. D'autre part, aucun des huit tableaux provenant du couvent des ursulines et accordés au curé Ducamp en thermidor an IX ne semble avoir survécu, non plus que le retable et le tableau d'autel des Pénitents bleus, récupérés par le même deux ans plus tard (pluviôse an XI).

Après l'intermède révolutionnaire, qui vit la fonte de la totalité des pièces d'orfèvrerie du trésor et celle des cloches (à l'exception de la petite cloche de l'horloge, datée 1785), les archiprêtres et la fabrique, désormais seuls en charge de l'ameublement de l'ancienne cathédrale après la suppression du siège épiscopal, se préoccupent d'en combler les lacunes les plus voyantes, dans la plupart des cas avec le concours de paroissiens fortunés. Une nouvelle horloge est ainsi acquise en 1838 auprès de l'horloger du roi Pierre-Michel Lepaute (ou de son fils Augustin-Michel ?) et plusieurs vases sacrés et objets cultuels sont achetés dans les années 1810-1820 aux orfèvres Pierre Mauméjean, de Dax, et Charles-François Mortet, de Bayonne (œuvres disparues). La seconde moitié du XIXe siècle, période de grande prospérité pour Dax avec le développement du thermalisme, est aussi celle d'une reprise des travaux de construction de l'édifice - sa façade occidentale sera enfin érigée en 1894 - et de nombreux aménagements intérieurs. L'archiprêtre Goujon-Girardot fait poser dans le chœur d'imposantes clôtures en fer forgé (par le ferronnier local Courtiau, 1868) et un pavement de mosaïque aux armes de Pie IX (1871), puis décorer la chapelle de la Vierge par les sculpteurs bordelais Chavannes et Moras et le peintre parisien Jeard (1872-1876). La coupole de la croisée est peinte d'un décor illusionniste par le même Jeard en 1880. Presque tous les autels du déambulatoire sont remplacés dans les années 1880-1890 par le sculpteur local F. Veillier et par la fabrique toulousaine de Sainte-Germaine et du Bon Pasteur, aux frais de particuliers comme Gabrielle de Laluque, les familles Arrau ou Le Quien de La Neufville. Le décor peint bénéficie aussi de plusieurs dépôts de l’État (cinq tableaux entre 1841 et 1887). Les cloches, après un premier achat au fondeur Mahuet en 1837, sont complétées en 1866 par le Dacquois L.-R. Delestan. L'orgue est entièrement reconstruit en 1893 par le facteur G. Maille dans le buffet de 1786 (il le sera à nouveau en 1959 par P. Chéron, puis par R. Chauvin en 1980-87). Enfin, les archiprêtres successifs reconstituent le vestiaire de la sacristie et les objets cultuels auprès de fabricants principalement parisiens et lyonnais.

Le chantier le plus important est celui de la vitrerie de l'église, qui demandera plus d'un demi-siècle d'efforts pour être mené à terme : les verrières blanches de la cathédrale classique, en partie restaurées en 1834, sont peu à peu remplacées par des vitraux historiés ou décoratifs à la riche polychromie : verrières d'Oudinot dans la chapelle de la Vierge (1871 et 1873) ; de G.-P. Dagrant dans le déambulatoire (1894-1898), le collatéral sud (1897), la chapelle de la Vierge et la nef (1900) ; de Félix Gaudin dans le collatéral nord (1899) ; des fils Dagrant dans le chœur (1925).

Cet ensemble mobilier subit peu de modifications au XXe siècle. L'ajout le plus important est celui, en 1920, de l'autel de Jeanne d'arc et de son décor peint, qui complètent la verrière de Gaudin posée dès 1899. Les aménagements les plus récents concernent le chœur, où un orgue est installé par le facteur M. Puget dans les années 1930 et un nouvel autel "face au peuple" établi après le concile de Vatican II, sous l'épiscopat de Mgr Sarrabère. Enfin, le trône épiscopal d'époque Napoléon III a été remplacé au cours des dernières années par un meuble inspiré des cathèdres du début de la Renaissance française.

Auteurs Auteur : Bernos Jean

Menuisier à Dax (activité documentée de 1847 à 1875) ; né à Oeyreluy le 20 septembre 1819, mort à Dax (rue Neuve) le 29 mai 1899 ; fils de Fabien Bernos (1778-1830) et de Gracie Jeanne Montauzé (1784-1849) ; marié à Seyresse, le 18 février 1846, à Marguerite Laporte (Oeyreluy, 14 novembre 1821 - 1878/1899), dont deux enfants : Jeanne (1848), mariée en 1872 au menuisier Henri Ducourau (qui travailla pour la cathédrale de Dax) ; et Jean (1851), marié en 1878 à Léonie Taffoureau. 

, menuisier
Auteur : Chéret Maurice

Maurice Chéret, orfèvre et fabricant de mobilier religieux à Paris. Né à Chézy-en-Orxois (Aisne) le 21 octobre 1894 (AD Aisne, 5Mi1591) et mort à Paris le 8 février 1966 ; fils d'Alfred Edmond Chéret, boulanger, et de Madeleine Plisson ; marié à Bressuire (Deux-Sèvres), le 27 octobre 1919 (AD Deux-Sèvres, 4 E 51/34), avec Camille Marie Josèphe Herminie Rouault (Bressuire, 1er février 1897 - Paris 14e, 27 mars 1982), fille d'Émile François Joseph Rouault, propriétaire à Bressuire, et de Marie-Thérèse Blanche Adrienne Filluzeau, dont il eut cinq filles (Marie-Thérèse, Madeleine, Françoise, Geneviève et Monique) et un fils (Jean). Il racheta en 1923 la maison Cabaret (fondée en 1860). Ses collaborateurs furent Dudeffant, Jean Lambert Rucki et son fils Jean Chéret à partir de 1953 (puis son successeur en 1966). Maurice Chéret est qualifié d' "industriel" dans l'acte de son mariage en 1919.

, orfèvre
Auteur : La Statue religieuse

Fabrique de statuaire de série, créée par le sculpteur d'origine autrichienne Ignaz Raffl à Paris (64, rue Bonaparte), puis dirigée après sa mort par Pacheu, Lecaron et Peaucelle ; la raison sociale devint ensuite Peaucelle-Coquet.

, fabricant de statues
Auteur : Bizeul Emmanuel

Jean Marie Emmanuel Bizeul, horloger-bijoutier d'origine bretonne, installé à Dax. Né à La Guerche (Ille-de-Vilaine) le 17 novembre 1844 et mort à Dax le 22 décembre 1920 ; fils d'André Bizeul (1804-1869), cultivateur, et de Jeanne Marie Hoisnard (1805-1873) ; marié à Marie Marguerite Grangior.

, horloger, restaurateur (attribution par source)
Auteur : Lepaute Pierre-Michel

Pierre-Michel Lepaute, horloger du roi (1785-1849), ou son fils Augustin-Michel-Adam-Henry Lepaute (1800-1885).

, horloger (attribution par source)
Auteur : Soiderquelk François-Ours

François-Ours Soiderquelk, né à Lyon le 20 mars 1803 et mort dans la même ville le 15 avril 1893, négociant en articles religieux ; fils du marchand d'origine alsacienne Thibaud Soiderquelk (Zuterkerch) (1778-1858) et de Jacqueline Font. Marié à Saint-Genis-Laval (Rhône), le 21 janvier 1829, avec Marie Adélaïde Victoire Pignet (Saint-Genis-Laval, 28 juillet 1808 - ?), fille de Joseph Pignet, négociant, et d'Anne Adélaïde Obrier, dont il eut trois enfants : Adélaïde (1829-1844), Joseph (1832-1899), marchand à son tour, et Victoire Pierrette Marie (1839-1893). François-Ours Soiderquelk fut aussi, sous le pseudonyme d'Athanaël, un disciple du "prophète" et thaumaturge lyonnais Eugène Vintras (1807-1875) et de son successeur l'abbé Joseph-Antoine Boullan (1824-1893).

, marchand (attribution par source)
Auteur : Vigier

Marchand d'articles religieux à Toulouse dans la seconde moitié du XIXe siècle (fournit un grand ostensoir à la cathédrale de Dax en 1875).

, marchand (attribution par source)
Auteur : Mortet Charles-François

Charles-François Mortet (fautivement orthographié "Morlet" par Jacques Helft, Le poinçon des provinces françaises, p. 70), né à Arc-en-Barrois le 17 septembre 1753, est le neuvième fils de Charles François Mortet (1707-1753), marchand, greffier au grenier du sel, procureur fiscal et syndic d'Arc-en-Barrois, et de Lucrèce Lambert (1714-1790), et le frère cadet de l'orfèvre Jean-Marie Mortet (Arc-en-Barrois, 2 mai 1743 - Bayonne, 2 mars 1805 / 11 ventôse an XIII), officier de la Monnaie de Bayonne, et de Louis-Martin Mortet (Arc-en-Barrois, 10 novembre 1745 -Bayonne, 22 décembre 1815), maître-horloger à Bayonne. Charles-François, reçu maître-orfèvre à Bayonne en 1782, épouse en premières noces dans cette ville, le 20 août de la même année, Jeanne Maisonnave (Bayonne, 1754 - Bayonne, 21 septembre 1784), fille de Pierre Maisonnave, marchand, et de Jeanne Laborde, et nièce par alliance de l'orfèvre bayonnais Joseph Duchemin (1729-après 1793). Il se remarie à Bayonne, dès le 5 février 1785, avec Marie Pelletier (Bayonne, 26 juillet 1759 - Bayonne, 8 vendémiaire an XIII / 30 septembre 1804), fille de Bertrand Pelletier (1729-1784), apothicaire à Bayonne, et de sa première épouse Marie Sabaton (1733-1763). Il eut un fils du premier lit, Simon (Bayonne, 13 juin 1783 - Bayonne [40, rue Pont-Mayour], 29 décembre 1827), à son tour marchand-orfèvre (mort célibataire), filleul de son oncle Simon Mortet et de Marie Drouillet-Laborde. Du second lit naquirent cinq filles et trois fils : 1) Marie (née à Bayonne le 19 juin 1786, filleule de Michel Maisonnave et de sa grand-mère maternelle Marie Lassalle) ; 2) Bertrand (né à Bayonne le 10 juin 1787, filleul de son oncle maternel Bertrand Pelletier et de Marguerite Sedillo, décédé après 1825), marchand-orfèvre à Bayonne, marié à Bayonne, le 20 février 1816, à Saubade Angélique Plantié (1798 - Bayonne, 19 décembre 1857), fille du boulanger Jean Plantié et de Saubade Save Lafitte ; 3) Jean-Baptiste (né à Bayonne le 11 décembre 1789, filleul de son oncle Jean-Baptiste Casalis, négociant, et de sa tante Marie Pelletier) ; 4) Marie dite Nancy (née à Bayonne le 16 février 1792, filleule de son oncle maternel Charles Pelletier et de sa tante maternelle Marie Pelletier Casalis, morte à Bassussary le 24 mars 1882), mariée à Bayonne, le 1er juillet 1811, à Auguste Salvat Loupy (1785-?) ; 5) Simon Charles Victorin (né à Bayonne le 11 octobre 1793) ; 6) Josèphe Prospérine (née à Bayonne le 23 brumaire an V / 13 novembre 1796), mariée à Bayonne, le 27 août 1816, à Jean Maumus (1789-?), officier d'origine bordelaise ; 7) Victoire (Bayonne, 4 floréal an VII / 23 avril 1799 - Bayonne, 21 novembre 1825), mariée à Bayonne, le 23 janvier 1823, à Mathieu Mirassou (Sauveterre-de-Béarn, 1793-?), marchand en gros ; 8) Marie Rosalie (née à Bayonne le 17 fructidor an VIII / 4 septembre 1800 et morte à Coutras le 5 mars 1867), mariée à Bayonne, le 19 septembre 1825, à Germain Pierre Maumus (1800-1858), agent d'affaires d'origine bordelaise et frère de Jean [source : AD Pyrénées-Atlantiques, état-civil de Bayonne]. Charles-François, témoin au mariage de sa fille Rosalie en 1825, était encore vivant au décès de son fils aîné en 1827.

Charles-François est probablement identifiable au "Morlets (sic), marchand-orfèvre à Bayonne" signalé en 1807 et 1814 pour des fournitures à l'église d'Herm près de Dax. L'église de Beylongue conserve un ciboire et celle de Mugron un encensoir et une navette de sa période ante-révolutionnaire (1784-1789), celle de Goos un ciboire de 1819-1838 portant un poinçon losangique, insculpé après 1797. Ce dernier pourrait toutefois appartenir à son neveu Charles-Guillaume Mortet (1781-1828, fils de Jean-Marie). Une carte publicitaire (avec inscription datée de 1833) porte la raison sociale "Aux attributs de l'église, Ch. MORTET Père, marchand orfèvre joaillier bijoutier rue Mayour 32", qui est celle de Charles-François (il résidait déjà à cette adresse en 1804). En mai 1833, un orfèvre Mortet (Charles-François ou le fils de Charles-Guillaume, Louis-Martin ?) livre un "soleil tout argent" à la paroisse Saint-Esprit (aujourd'hui commune de Bayonne). Un orfèvre "Morlet" (certainement une mauvaise transcription de "Mortet") fournit des objets à l'église de Rivière (Rivière-Saas-et-Gourby, Landes) en 1842.

, orfèvre (attribution par source)
Auteur : Mauméjean Pierre

Pierre Mauméjean (inscrit à son baptême sous le nom de Moméjean), orfèvre à Dax (rue des Carmes en 1804, puis rue Saint-Vincent). Né à Dax le 27 novembre 1773, baptisé à la cathédrale Notre-Dame le même jour, filleul de Pierre Heuga, cuisinier, et de Marie Judit(h) Sallenave ; mort à Dax, dans la maison Giraud, rue Saint-Vincent, le 18 mai 1853. Fils de l'orfèvre Joseph Moméjean ou Mauméjean (1727-1794) et de sa première femme Jeanne Carrère (1738-1776), il épousa à Pau, le 20 juillet 1794, Catherine Ursule Roussille (Pau, 22 octobre 1770 - Dax, 13 mai 1833), fille de Pascal Thomas Roussille, armurier, et de Marie Lacoste, dont il eut au moins dix enfants, tous nés à Dax : 1) Jean-Baptiste (Dax, 29 pluviôse an III / 17 février 1795 - Lyon, hôpital militaire, 18 août 1846), capitaine de grenadiers, chevalier de la Légion d'honneur (marié à Paris, le 27 juin 1829, à Claudine-Antoinette Marcon, puis à Paris, le 2 juin 1846, à Magdeleine Elisa Angélique Lucas, dont postérité) ; 2) Denis (né le 19 vendémiaire an V / 10 octobre 1804) ; 3) Marie (14 nivôse an VII / 3 janvier 1799 - 28 nivôse an VII / 17 janvier 1799) ; 4) Izaac-Pascal dit André (21 nivôse an VIII / 11 janvier 1800 - 18 septembre 1808) ; 5) Silvestre (6 frimaire an XI / 27 novembre 1802 - 1er vendémiaire an XIV / 3 septembre 1805) ; 6) Étienne (12 prairial an XII / 1er juin 1804 - 16 avril 1808), filleul de son oncle maternel Étienne Roussille ; 7) Marie Élisabeth (6 fructidor an XIII / 26 août 1805 - Dax, 9 juin 1873), célibataire ; 8) Joseph II (2 janvier 1809 - 1er août 1872), peintre sur faïence ; 9) Pierre (23 novembre 1810 - Paris, hôpital du Val-de-Grâce, 20 mars 1840), brigadier, élève fourrier à la 10e compagnie à pied de la garde municipale de Paris ; 10) Louis-Jacques (né le 23 août 1814).

, orfèvre (attribution par source)
Auteur : Bonnecaze Julien

François Julien Bonnecaze, dit Bonnecaze fils, négociant en tissus ("drapier") à Dax (Landes), conseiller municipal. Né à Dax le 28 janvier 1796 et mort dans la même ville le 4 août 1874, fils d'Augustin Bonnecaze et d'Anne Pardeilhan, il épousa Pétronille Fanny Guichard (Bordeaux, 1803 - Dax, 1er novembre 1866), fille de Nicolas Guichard et de Françoise Paris, dont il eut une fille, Marie Anne, mariée en 1858 à Gustave Marcel Loustalot (1826-1898), avocat, maire de Dax, président du Conseil général des Landes et député des Landes (source : Geneanet, AD Landes, 4 E 88/94 et 4 E 88/132). La boutique familiale était située place Poyanne en 1843. Les successeurs de Bonnecaze furent E. Jomier et Crestin (Bulletin de la Société de Borda, 1923, n° 47, p. 30).

, marchand (attribution par source)
Auteur : Monteilhet

Marchand d'ornements religieux à Lyon ; maison fondée en 1835, active au 2, avenue de l'Archevêché. Les annuaires professionnels mentionnent à sa tête : André Monteilhet Fils (1858-1869), Monteilhet Veuve Fils (1869-1875), Antoine Monteilhet (1832), Monteilhet Veuve (1858-1872), Vachier-Monteilhet (1875-1881), Vachier Ch. Père et Fils (1889-1890), Vachier Fils et Dutruc (1891-1899), A. Dutruc (1900-1918), Dutruc Veuve A. et Fils (1919-1929), P. Dutruc (1929-1935) (B. Berthod, G. Favier, E. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques, 2015, p. 354).

, marchand (attribution par source)
Auteur : Ducourau Henri

Henri Ducourau, menuisier né à Habas (Landes) le 24 mars 1849 et mort à Dax le 18 mai 1917, fils de Timothé Ducourau, marchand, et de Marie Laumère, s'installa à Dax, sans doute au moment de son mariage, le 30 janvier 1872, avec Jeanne Bernos (Tarnos, 29 mars 1848 - après 1917), tailleuse, fille du menuisier dacquois Jean Bernos (1819-1899) et de Marguerite Laporte. Leur fille Marie (née en 1873) épousa en 1896 le sellier dacquois Silvain Louis Benoît (source : Geneanet).

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Auteur : Périé (Périer) Pierre

P. Périé ou Périer Jeune, "manufacture d'ornements d'église" à Aurillac à la charnière des XIXe et XXe siècles. Un en-tête de courrier d'octobre 1906 porte la raison sociale "Manufacture d'Ornements d'Eglise P. Périer Jeune, Avenue de la République, Aurillac. Maison à Lyon, rue de l'Annonciade, 11".

Pierre Périer, né à Ayrens (Cantal) le 8 mai 1851 et mort à Aurillac le 26 février 1924 (AD Cantal, 5 Mi 681/3) ; fils d'Antoine Périer, charpentier à Ayrens, et de Marie Balade. Son frère aîné Antoine Périé (Périer) était marchand d'ornements d'église au Puy-en-Velay. Pierre est qualifié de cultivateur à Cels (commune d'Ayrens) en 1873 (à son mariage), de marchand d'ornements d'église au Puy-en-Velay en 1884 (naissance de sa dernière fille), de fabricant d'ornements d'église à Aurillac en 1894 (au mariage de sa fille), de négociant en 1894 (à la naissance de son petit-fils) et de marchand d'ornements d'église à son décès en 1924. Son nom est constamment orthographié "Périer", sauf dans l'acte de naissance de sa fille Marie-Louise en 1884, où il est nommé "Périé". Son surnom de "Périer jeune" fait sans doute référence à sa position de cadet par rapport à son frère Antoine, également marchand d'ornements d'église. Marié à Cels (Ayrens), le 8 janvier 1873, avec Marie Lavergne (née en 1848 et mort après 1925), il en eut six enfants : A) Marie Périer (Ayrens, 3 octobre 1873 - La Magdelaine, Lot, 13 mai 1954), mariée à Aurillac, le 18 octobre 1894, Guillaume Clergue (Saint-Martin-Cantalès, 19 octobre 1866 - ?), voyageur de commerce, fils de Laurent Clergue, cultivateur à Saint-Martin-Cantalès, et d'Antoinette Veyssière, dont un fils, Laurent Pierre Clergue (1895-1967), employé des chemins de fer ; B) Eugénie Périer (Cels, Ayrens, 3 novembre 1874 - Aurillac, 1er mars 1958), mariée à Aurillac, le 18 janvier 1898 avec Jean Redon, voyageur de commerce ; C) Alfred Périer (vers 1878) ; D) Antoinette Périer (vers 1879) ; E) Jules Périer (Aurillac, 8 avril 1880 - idem, 11 février 1959), négociant, marié en 1905 à Henriette Joséphine Albert (divorcés en 1925), en 1925 à Marguerite Eugénie Couderc et en 1945 à Odette Gainteau ; F) Marie-Louise Périé (Le Puy-en-Velay, 14 mars 1884 - ?).

, fabricant marchand (attribution par source)

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