Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Situé à l'est du bourg de Saint-Léon, dans la plaine alluviale d'une boucle de la Vézère, l'écart au toponyme évocateur remonte certainement au XVIe ou au XVIIe siècle, comme le suggèrent les deux fermes qui le composent encore (voir : IA24004184 et IA24004185). Toutefois, il n'apparaît pas sur la planche n° 23 de la carte de Belleyme datée de 1768, mais est indiqué en revanche, avec deux appellations, "Bassilac" et "Monbazillac", en 1813 sur le plan cadastral ancien de la commune. S'il n'est pas figuré en 1768, l'emplacement où il se trouve est représenté : il s'agit d'une vaste parcelle de vignes. De fait, l'écart devait être alors essentiellement composé de parcelles de vignes, avec seulement les deux fermes et quelques dépendances agricoles, surtout des cabanes de vignes. Ces dernières, très nombreuses mais aujourd'hui hélas toutes disparues, sont représentées sur le plan cadastral ancien où elles portent les numéros 382, 393, 445, 448, 453, 464, 469, 511 : elles étaient de plans variés, circulaire, carré ou rectangulaire ; et sont toutes indiquées comme des "granges". L'écart a beaucoup changé depuis deux siècles : il est aujourd'hui constitué de terres labourables, de prés et de bois ; une ferme s'y est développée avec des granges et des stabulations modernes.