Maison dite du pasteur Jarousseau
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Georges-de-Didonne
Historique
Un ensemble de bâtiments figure à cet endroit sur le plan cadastral de 1837, jusqu'à l'angle de rues formé par la rue Jarousseau et l'allée Rang des Adrets-Musso. La partie nord de la maison actuelle, la plus ancienne, correspond à une partie de ces bâtiments (bien que reprise au 19e siècle, sa façade sur jardin présente encore des éléments du 18e siècle, notamment un oculus).
En 1837, selon le cadastre, la maison appartient à Benjamin Ardouin (1783-1860), veuf de Marie-Bénine Jarousseau (1785-1822). A cette date, il est maire de Saint-Georges-de-Didonne (de 1831 à 1841, après l'avoir été en 1814-1815). Il a hérité de la maison de son beau-père, Jean Jarousseau (1729-1819), pasteur protestant. Originaire de la région de Jarnac, en Charente, ce pasteur officia à partir de 1760 à Saint-Georges-de-Didonne et aux environs, d'abord clandestinement, au "Désert" (il se serait caché dans cette maison), puis officiellement, après l'édit de Tolérance de 1787. Son autre gendre, Achille Pelletan (1780-1852), notaire, maire de Royan, fut aussi pasteur.
En 1864, quelques temps après la mort de Benjamin Ardouin, la maison est acquise par son gendre et neveu, Eugène Pelletan (1813-1884), homme politique, journaliste et écrivain, auteur entre autres d'un livre sur son grand-père, Jarousseau, pasteur du Désert. Selon le cadastre, il fait restaurer la maison (soit la partie nord actuelle) en 1872, et son fils André Pelletan (1848-1910), inspecteur général des Mines, sous-directeur de l'Ecole des Mines, ajoute l'extension sud en 1902.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 18e siècle, 3e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle |
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Description
Située en retrait par rapport à la voie, la maison, dans sa partie nord, la plus ancienne, se distingue par la grande sobriété de sa façade : quatre travées d'ouvertures, génoise double, imposte en menuiserie ajourée au-dessus de la porte.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré |
Couvertures |
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Typologie |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : La salle-à-manger de la maison est recouverte d'un décor peint, daté de septembre 1865 et signé "PG", soit Paul Gourlier (1813-1869), peintre paysagiste, frère de Virgnie Gourlier, seconde épouse d'Eugène Pelletan. Ce décor comprend plusieurs panneaux inscrits dans un treillage autour duquel s'enroulent des fleurs et de la vigne. Sur le même mur, trois panneaux représentent, de gauche à droite : les rochers de Vallières, le Trier, un coucher de soleil sur la pointe de Vallières vue depuis la conche de Saint-Georges. Au-dessus d'une porte, un quatrième panneau montre la conche de Saint-Georges et, à l'arrière-plan, la pointe de Suzac. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17046121 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2014 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Maison dite du pasteur Jarousseau, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/7588af90-adf4-4e6d-9d77-29189d53f28e |
Titre courant |
Maison dite du pasteur Jarousseau |
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Dénomination |
maison |
Parties constituantes non étudiées |
cour jardin |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Georges-de-Didonne , 8 rue du Pasteur Jarousseau
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: le Bourg
Cadastre: 1837 D 2212, 2009 BD 471