Historique
Un premier chemin de croix fut érigé dans l'église de Beylongue par l'abbé Soussotte, curé de 1839 à 1843 ; il devait consister en une série de gravures coloriées. Trois décennies plus tard, une nouvelle érection canonique fut accordée par l'évêque d'Aire Louis Marie Epivent à la demande du curé Gustave Sarrauton (1831-1908), le 14 octobre 1868. La même année, l'actuel Via Crucis sur toile fut donné à l'église par Napoléon III à la requête et par l'entremise d'Ernest Hilaire Le Roy, 2e baron de Boisaumarié, dit le baron Le Roy (1810-1872), sénateur, ancien préfet des Landes (1847-1848) puis de la Seine-Inférieure (1849-1870), qui possédait le domaine de Fleurus à Saint-Sever - où il avait connu l'abbé Sarrauton, ancien vicaire de Saint-Sever. La bénédiction solennelle du nouveau chemin de croix eut lieu le 13 décembre 1868. L'inventaire de février 1906 le signale sous le n° 8 ("14 tableaux de chemin de croix, largeur 30 c. sur 50 (don de Napoléon III) fixé au mur").
Toutes les toiles portent la marque de l'éditeur parisien Adolphe Alcan (actif au 11, rue d'Assas) - Adolphe Alcan père (1814-1885) ou son fils Adolphe Eugène (1836-1922). Les compositions sont l'œuvre du peintre Victor-Casimir Zier (né à Varsovie en 1822 et mort à Paris en 1883, qui débuta au Salon de Paris en 1844), qui semble s'être étroitement inspiré du célèbre chemin de croix de Josef von Führich, peint en 1844-1846 pour l'église Sankt Johann Nepomuk de Vienne. Du Via Crucis de Zier, Alcan commercialisa une version lithographiée (par Léon Mauduison) et des séries peintes sur toile dans les formats les plus divers, avec de nombreuses variantes, dont plusieurs furent offertes par l'empereur à des églises de province (par exemple à celle du Vésinet en 1866). Dans les Landes, l'église de Tercis en conserve un exemplaire.
L'une des toiles (station XIII) a été longtemps exposée dans la chapelle sud de l'église voisine de Carcen (Carcen-Ponson), où elle se trouvait encore en 1990, date d'un pré-inventaire. Elle a rejoint depuis lors l'église de Beylongue, mais la série n'est toujours pas complète puisque la station X (présente en 1990) est actuellement manquante.
Détail de l'historique
Description
Toile industrielle à tissage serré et régulier, clouée sur la rive d'un châssis à écharpes de coin ; cadres en bois mouluré et doré.
La disposition actuelle des stations est fautive. En partant de la station I dans l'angle nord-est de la nef et en remontant en sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à la station XIV dans l'angle sud-est, la série s'ordonne ainsi : stations I, II, VI, IV, V (mur nord), III, IX, VIII, VII, XI, XII, XIII, XIV (mur sud). La station X est manquante.
Détail de la description
Catégories |
peinture |
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Structures |
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Matériaux |
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Dimensions |
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Iconographie |
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Inscriptions et marques |
Marque de fabricant (peinte en rouge dans l'angle inférieur gauche de chaque toile) : ALCAN À Paris (Propriété). Inscription concernant le donateur (peinte en doré sur fond noir sur la traverse inférieure du cadre de la station III) : Donné par S.M. Napoléon III à l'Eglise de Beylongue (Landes). |
État de conservation |
Il manque la station X (Jésus dépouillé de ses vêtements). Il manque la croix sommitale de tous les cadres. Station VIII : toile déchirée en haut à droite. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre objet mobilier |
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Référence du dossier |
IM40007263 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas ouest |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Chemin de croix, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/7e8468a7-ff06-4815-bec4-d47193375107 |
Titre courant |
Chemin de croix |
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Dénomination |
chemin de croix |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Beylongue
Milieu d'implantation: en village