Phare de Trompeloup

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Pauillac

Une décision ministérielle du 7 février 1893 a prescrit de remplacer le feu-flottant de Mapon (Saint-Seurin-de-Cadourne) par un feu d'alignement fixe. Les ingénieurs du service maritime présentent un projet de tour en maçonnerie destiné à supporter l'appareil d'éclairage. Le nouveau feu serait établi sur l'alignement "Mapon-Patiras" à l'extrémité d'un banc de sable. En mars 1900, les fondations en béton de la construction sont confiées à l'entrepreneur pauillacais J. Castagnet.

Le phare de Trompeloup a été mis en service en 1901, chauffé au bois jusqu'en 1949 et automatisé en 1955. Cet édifice haut de 13 m est situé à 2690 m en aval du phare de Patiras, avec lequel il formait un alignement permettant de remonter la Gironde le long des côtes du Médoc.

L'axe du chenal s'étant déplacé, le phare de Trompeloup a été définitivement éteint. Le chenal est aujourd'hui balisé par des bouées latérales lumineuses.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Auteurs Auteur : Castagnet J.

Entrepreneur de travaux public attesté à Pauillac (33) au début du 20e siècle.

, entrepreneur (attribution par source)

Construite sur un vasard, la base du phare est aujourd'hui dans les eaux estuariennes. La tour circulaire est construite en pierre de taille calcaire, surmontée par une plateforme sommitale soulignée d'une corniche à modillons. La plateforme accueillait une cabane aujourd'hui détruite.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
Couvertures
  1. Type de couverture : terrasse

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Pauillac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Vasard de Trompeloup

Cadastre: 2016 OB (non cadastré)

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...