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Ferme dite le Colombier ou le Pigeonnier, actuellement maisons
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans
Historique
Le plan de Marans par Claude Masse en 1716 indique déjà la présence d'une propriété à cet endroit, appelée "maison de la Caillauderie". Le logis actuel ainsi que le portail (et peut-être aussi une partie des dépendances) ont dû être construits dans la seconde moitié du 18e siècle. Le linteau de la porte piétonne du portail porte cette inscription, d'époque révolutionnaire : "La Constitution ou la mort".
L'ancienne ferme figure sur le plan cadastral de 1820. Appelée "le Colombier" ou "le Pigeonnier", elle est déjà à cette date divisée en deux propriétés : la partie ouest appartient à Pierre Thomas Aymon (1772-1845), propriétaire cultivateur, qui y demeure (et y décèdera le 28 mai 1845) ; la partie est est détenue par son beau-frère, René Petit, marié à Jeanne Aymon et qui habite également les lieux. Ils ont dû en hériter de leurs parents et beaux-parents, Pierre Aymon (1733-1803), maréchal-ferrant, et Jeanne Gourin (1736-1795). Cette dernière est décédée au Colombier le 7 janvier 1795. Aymon et Petit se partagent aussi les jardins et terres alentours, ainsi qu'un étang long et étroit qui s'étire au nord des bâtiments. Le plan mentionne déjà le portail, en arc de cercle, et aussi un pigeonnier de plan rectangulaire : englobé dans la partie ouest de la propriété, il a donné son nom à la ferme. Aujourd'hui disparu, il a pu être détruit en 1850 au moment de la construction d'une écurie, mentionnée par le cadastre.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e moitié 18e siècle |
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Description
L'ancienne ferme comprend un logis, en retrait par rapport à la voie, divisé en deux logements, et diverses dépendances (grange, étable...) de part et d'autre de la cour, la plupart le long de la rue. La cour ouest est délimitée par un mur de clôture interrompu par un imposant portail en arc de cercle, avec porte piétonne couverte sur le côté. Les deux piliers maçonnés du portail sont ornés de pilastres et d'ailerons à volutes, et il supportent des amortissements surmontés de boules. Un second portail marque l'entrée de la cour est, avec là encore une porte piétonne couverte. Derrière, le logis, sous un toit à croupes, présente en façade trois travées d'ouvertures. Les baies du rez-de-chaussée et de l'étage possèdent un linteau en arc segmentaire et un encadrement saillant.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré, étage en surcroît |
Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17047121 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2016 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ferme dite le Colombier ou le Pigeonnier, actuellement maisons, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/9af7d19b-fa33-4c93-b57c-b41fecbeaea2 |
Titre courant |
Ferme dite le Colombier ou le Pigeonnier, actuellement maisons |
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Dénomination |
ferme maison |
Parties constituantes non étudiées |
cour portail mur de clôture grange étable dépendance |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans , 54 et 56 rue du Colombier
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 1820 D 368 et 386, 2016 AA 556 et 557