Abbaye de trappistes, abbaye cistercienne Notre-Dame de Bonne Espérance, dite abbaye de la Trappe

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Échourgnac

Au 18e siècle, une ferme existe au lieu-dit Biscaye, au logis en pan de bois. L'abbaye d’Échourgnac y est fondée en 1868 par des moines trappistes de l'abbaye Notre-Dame du Port-du-Salut en Mayenne. Durant la présence des religieux, un travail d'assèchement des marais et de mise en valeur des terres est réalisé avec la paysannerie locale. L'abbaye est également le lieu de fabrication d'un fromage à pâte pressée non cuite. En 1910, les moines sont contraints de quitter le site. Une communauté de sœurs cisterciennes s'implante à Échourgnac quelques années après la fin de la première guerre mondiale (communauté fondée en 1852 dans les Pyrénées Orientales). L'abbaye devient Notre-Dame de Bonne-Espérance en 1923. Les sœurs cisterciennes reprennent l'élaboration du fromage de la Trappe.

Des bâtiments modernes sont construits dans le courant du 20e siècle à proximité de l'église abbatiale, pour accueillir l'hôtellerie et la boutique. Actuellement, une trentaine de sœurs vivent dans l'établissement.

Périodes

Secondaire : 18e siècle

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 20e siècle

L'abbaye Notre-Dame-de-Bonne-Espérance est située à un peu plus d'un kilomètre à l'ouest du bourg d’Échourgnac. L'église, orientée vers l'ouest, borde le monastère au nord et flanque le cloître autour duquel se regroupent les bâtiments de la vie communautaire : scriptorium, salle capitulaire et réfectoire.

L'ancien logis de la ferme de Biscaye, qui occupe une position centrale dans le site abbatial, est construit en pan de bois hourdé de briques, enduit à l'extérieur. Ce logis est doté d'un portique à l'est. Protégé par de la tuile plate, le toit brisé à longs pans et croupes est percé de nombreuses lucarnes. La charpente à chevrons-portant-fermes conserve des marques d'assemblage.

La grange-étable, de plan allongé, est située face au corps de logis. Elle est bâtie en moellons et en brique, ce dernier matériau étant aussi utilisé pour former l'encadrement des baies. La pierre de taille est réservée aux épais contreforts plats qui raidissent les murs. Le bâtiment est couvert par un toit à longs pans brisés aux croupes imposantes, protégés par de la tuile en écaille.

A proximité de ces anciens bâtiments agricoles se tient la fromagerie en activité. Au sud est du domaine, la porcherie est bâtie avec plus de simplicité : la maçonnerie en briques est percée d'oculi et la toiture à longs pans est couverte de tuile mécanique.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

    Revêtement : enduit partiel

  3. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  4. Mise en oeuvre : pan de bois

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise, tuile creuse, tuile en écaille, tuile mécanique
Plans

plan allongé

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon découvert

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

  3. Partie de toit : croupe brisée

  4. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe polygonale

  5. Forme de la couverture : appentis

Décors/Technique
  1. fonderie
  2. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : saint Bernard

  2. Representations : vase


Précision sur la représentation :

A l'entrée du site abbatial se tient une statue en fonte de Saint-Bernard (Union Artistique de Vaucouleurs, entreprise de fonderie et sculpture, Meuse).

Deux vases d'amortissement en pierre calcaire couronnent les piliers du portail d'entrée de l'abbaye.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Échourgnac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Abbaye de la Trappe

Cadastre: 1844 H3 493 à 495, 2011 C3 255 à 269

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