Ferme dite la Boisverterie
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Taugon
Historique
La ferme de la Boisverterie, encore en activité de nos jours, fait partie des grandes cabanes de marais desséchés créées lors du dessèchement des marais de Taugon au milieu du 17e siècle. Lors des partage des ces marais en 1665 et 1675, elle constitue, avec la cabane de la Levée, au nord, le carreau H. Elle est alors attribuée à l'un des membres fondateurs de la Société des marais de Taugon, Jean Pugnet, seigneur de Boisvert, qui donne son nom à la cabane. En 1749, la Boisverterie et ses 73 arpents de terres sont vendus par René-Louis Voyneau du Plessis-Maucler, secrétaire du roi, auditeur en la chambre des comptes de Bretagne, demeurant à Rennes, à Louis Denechaud, curé de Taugon, pour 7500 livres.
La cabane apparaît sur le plan cadastral de 1812, comprenant déjà des bâtiments perpendiculaires au chemin qui longe le canal du Frêne. Elle est alors détenue par Pierre Dufour. Selon le cadastre, le logis est reconstruit en 1879 pour le compte de Constant Renaudeau, époux de Rosalie Moinard (ce qui correspond probablement à la partie gauche du logis), avec un agrandissement en 1884 pour son beau-frère, Alexis Moinard époux Renaudeau. Tous deux sont mentionnés là avec leurs familles au recensement de 1896. Un autre agrandissement a lieu en 1924 pour le gendre de Constant Renaudeau, Joseph Bouchet époux Renaudeau, brigadier de gendarmerie en retraite (soit vraisemblablement la partie droite du logis).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle |
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Description
Les bâtiments de la ferme sont regroupés à l'extrémité sud-est de l'exploitation, au plus près du canal du Frêne, à l'origine mode de communication privilégié avec le reste des marais et avec le bourg. Le logis, en retrait par rapport à la voie, comprend deux corps de bâtiments. Celui de gauche, plus bas et aussi sans doute le plus ancien, présente en façade quatre travées d'ouvertures, avec encadrements saillants et pleins de travées appareillés. La façade est par ailleurs marquée par un bandeau d'appui et une corniche. La partie droite du logis, plus haute et aussi sans doute plus récente, se distingue par ses deux travées d'ouvertures, avec encadrements saillants et linteaux en arc segmentaire. Parmi les dépendances, un hangar en métal prolonge le logis à l'est. Au nord prend place une dépendance qui réunit, sous deux pans de toit, à droite un hangar en pierre et des toits, et à gauche une grange-étable surmontée d'un fenil, avec deux boulins à pigeons.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17047713 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
repéré |
Date d'enquête |
2020 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Ferme dite la Boisverterie, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a1c97f66-08de-4750-9997-3d2552a5b8f3 |
Titre courant |
Ferme dite la Boisverterie |
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Dénomination |
ferme |
Parties constituantes non étudiées |
cour jardin grange étable hangar agricole pigeonnier |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Taugon , route D 109
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Boisverterie (la)
Cadastre: 1812 C 353, 2020 ZN 101, 102, 103, 106