Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Front

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L'église de Sarron eut certainement à souffrir lors du passage des troupes protestantes de Montgomery en 1569, bien que le procès-verbal de Charles IX (1571) ne mentionne pas la paroisse, au contraire de ses voisines de Latrille et de Sensacq. Du mobilier probablement reconstitué aux XVIIe et XVIIIe siècles, presque rien ne subsiste actuellement, hormis une cloche fondue en 1607 (parmi les plus anciennes du Tursan), des fonts baptismaux et un bénitier en pierre difficilement datables. La quasi-totalité des meubles et objets ont été acquis à partir du milieu du XIXe siècle, dont l'important maître-autel de terre cuite et son tableau, peint en 1856 par José Puig y Alsubide, musicien de renom et peintre amateur. Plusieurs statues de série viennent compléter le décor au tournant du XXe siècle. Les rares objets du culte sont l'œuvre des orfèvres parisiens Demarquet frères et du Lyonnais Louis Guillat. Le vestiaire liturgique a été supprimé au cours des dernières décennies.

Auteurs Auteur : Giscard Henri

Henri Gérard Alphonse Giscard, né le 2 août 1895 à Toulouse et mort dans la même ville le 16 janvier 1985, sculpteur et professeur à l'École des beaux arts de Toulouse, successeur de son père à la tête de la fabrique toulousaine de statues, fondée par son grand-père Jean-Baptiste (1824-1906) en 1855. Second fils de Bernard Giscard (1851-1926) et de Rose Marie Barutel (1864-1950), et frère cadet de Jean-Baptiste (1892-1941), chef de clinique à Toulouse. Marié en premières noces, le 17 avril 1926 à Lézignan-Corbières (Aude), avec Juliette Paule Germaine Bacalou (1903-1937), fille d'Alphonse Bacalou, puis en secondes noces, le 12 août 1941 à Toulouse, avec Huguette Gabrielle Henriette Francine Patérac (1907-1998), fille de René Jean Paul Marie Patérac (1874-1911) et de Marie Louise Pétronille Jeanne Virebent (1876-1971) - cette dernière était fille du célèbre fabricant statuaire toulousain Gaston Virebent (1837-1925) et sœur du dernier dirigeant de la fabrique, Henry Virebent (1880-1963). Henri Giscard eut trois enfants de son premier mariage : Marie Thérèse Germaine, Joseph Bernard Albert Etienne et Bernadette Giscard.

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Lemercier Rose Joseph

Prénom usuel : Joseph. Né le 29 juin 1803 à Paris, installé imprimeur-lithographe à partir du 5 juillet 1828 (au 2, rue Pierre Sarrazin, puis au 55, rue du Four Saint-Germain, enfin au 57, rue de Seine), mort en 1887. Associé de 1837 à 1843 avec Jean-François Bénard pour former la société Lemercier, Bénard et Cie. D'autres associations suivent : en 1865 avec le marchand et éditeur d'estampes Jules André Basset, en 1877 avec Lucien West, des papeteries du Marais. Son neveu Alfred Lemercier, associé depuis 1862, lui succède jusqu'en 1901 (source : École nationale des chartes, dictionnaire des imprimeurs-lithographes, http://elec.enc.sorbonne.fr/imprimeurs/node/22685).

, imprimeur (signature)
Auteur : Maggiolo Jean Baptiste Augustin

Lithographe nancéien d'origine italienne installé à Paris de 1830 à 1847 ; il collabora avec le peintre et graveur Antoine Rivoulon (1810-1864) à deux reprises au moins en 1844, pour la reproduction d'un tableau de Théodore Fantin-Latour, Regret, et pour l'affiche publicitaire de la deuxième édition de l'Almanach des mystères de Paris (source : Thierry Zimmer, Antoine Rivoulon (1810-1864). Une carrière de peintre au XIXe siècle. Biographie et catalogue raisonné, p. 12, 29, 294, 295, 297).

L'artiste est certainement identifiable à Jean Baptiste Augustin (prénom usuel) Maggiolo (Nancy, 21 décembre 1806 - Paris 12e, 27 juillet 1847), fils de Louis François Maggiolo (mort avant 1831), chirurgien-dentiste à Nancy, et de Marie Anne Poncin ou Ponsin (vivante en 1831). Qualifié de "peintre" (1831 et 1837), d'"artiste peintre" (1832) et de "dessinateur" (1847), Maggiolo est domicilié en 1832 au 13, passage Sainte-Marie, Paris 10e, puis au n° 5 de la même voie en 1836, enfin au 76, rue Saint-Victor dans le 12e arrondissement au moment de son décès. Il épouse à Paris, le 18 juin 1831, Anne Catherine Briel (née en 1808), fille de Jean Louis Briel et d'Anne Hutell (domiciliée à cette date au 13, rue du Bac avec la mère de Maggiolo). De ce mariage naissent quatre enfants à Paris 10e : Jean Henri Auguste (17 mars 1832), Célina Henriette (1er mai 1836), Augustin Raphaël (17 avril 1837) et Auguste (juin 1845 - Paris 11e, 72 rue de Vaugirard, 4 août 1845). Sources : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Nancy 1803-1822, 5 MI 651/R 1 ; Archives de Paris, état civil reconstitué, 5Mi1 373, 430 et 2064 (J.-Ph. Maisonnave, décembre 2023).

, lithographe (signature)
Auteur : Manavit Augustin-Dominique

Imprimeur-éditeur ("imprimeur du roi") à Toulouse dans la première moitié du XIXe siècle, décédé le 21 janvier 1839. Marié à Toulouse avec Élisabeth Pascale Thérèse Bérail, dont il eut deux enfants : Marie Pierre Élisabeth (1801), mariée en 1829 à Éléonore Martin Léon Brothier (1803-1870), maître de forges et homme de lettres, et Marie Élisabeth Frumence Augustine (1808), mariée en 1839 avec son beau-frère déjà cité. L'activité de la maison Manavit est documentée entre 1803 et 1851.

, imprimeur-éditeur (signature)
Auteur : Repos Étienne

Imprimeur-éditeur, libraire et relieur à Digne (5, cours des Arès) et Paris (8, rue Cassette) dans la seconde moitié du XIXe siècle. Né le 21 avril 1803 à Avignon, mort le 20 juillet 1872 à Paris (6e). Fils de Jean Baptiste Mathias Repos (1777-1825), relieur, et de Marie Biau (1782-1831). Marié en premières noces, le 15 novembre 1827 à Digne-les-Bains, à Françoise Marguerite Milhe (1807-1830), fille de Ferdinand Joachin Milhe et de Marguerite Cécile Jean. Marié en deuxièmes noces, à Manosque le 10 septembre 1832, à Élisabeth Augustine Marguerite Lachaux (1809-1847), fille de Paul "François" Lachaux et d'Henriette Élisabeth Toupin, dont : Aurélie Élisabeth Henriette Marie (1834), Mme Louis Émile Eugène Thierry, Aurélie Élisabeth Henriette Marie (1834) Mme Albert Sebire, Henri Marius Étienne Agricolle (1835-1888), époux de Marie Amélie Raussin, Antoine Albert (1838), époux de Clémence Julie Baptiste, Agricole Étiennette Elisabeth Joséphine (1842), Mme Hygen François Victor Naura. Marié en troisièmes noces à Corinne "Joséphine" Élisabeth Ruinet (1832-1883), fille de Victor François Ruinet et de Marie Catherine Villegente. Source : Geneanet.

, imprimeur-éditeur (signature)

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