Ferme
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Thomas-de-Conac
Historique
Un certain Messire Raymond de Sirant, seigneur du Merlaud, est mentionné en 1708 dans les archives judiciaires du comté de Cônac, de même que Messire Mathieu de Siran, sieur du Merlaud, en 1750.
La ferme apparaît sur le plan cadastral de 1818. Elle appartient alors à Pierre Thierry, meunier aux Justices, qui l'avait acquise, pour partie, en 1814 d'Alexandre Cadoret de Beaupreau. La propriété passe après sa mort, en 1832, à sa fille, Marie-Thérèse Thierry épouse Besson, du bourg, et en 1866 au gendre de cette dernière, M. Bouyer, médecin demeurant à Saintes. En 1868, elle est vendue à Jérémie Baudet, de Saint-Sorlin-de-Cônac, puis en 1875 à François Joachim Coutard. En 1906, elle appartient à Alcide Coutard qui y demeure.
Le logis est déjà figuré sur le plan cadastral de 1818, selon la même disposition qu'aujourd'hui. Bien que reconstruit en 1863, selon le cadastre, il a conservé des éléments du 18e siècle : sans doute une partie des murs et surtout les deux larges fenêtres à linteau délardé au rez-de-chaussée ; la fenêtre de gauche a toutefois été reprise à partir d'une plus ancienne et du même type, dont on devine encore le montant de gauche et le départ de linteau. Le plan cadastral de 1818 mentionne aussi l'écurie qui se trouvait à l'est du logis, aujourd'hui disparue.
Au 19e siècle, d'autres dépendances avaient été construites à l'arrière du logis et de cette écurie (chai, grange, bergerie, toit à porcs) ; elles aussi ont aujourd'hui disparu. A l'ouest du logis, une grande écurie, témoin de l'ancienne activité d'un marchand de chevaux, a remplacé au 19e siècle une dépendance plus petite, mentionnée sur le plan cadastral de 1818 et qui dépendait de la ferme voisine, à l'ouest. La citerne en béton qui se trouve dans la cour du logis a été, comme l'indique une inscription, construite en 1932 par A. Lacombe, de Saint-Solrin-de-Cônac.
Description
Le logis de la ferme est un bâtiment en rez-de-chaussée avec comble, sous un toit à longs pans. Sa façade, orientée au sud-est, présente trois travées d'ouvertures plus deux autres baies au rez-de-chaussée. Chaque travée est constituée d'une fenêtre au rez-de-chaussée et d'un oculus au comble. A côté d'une des fenêtres du rez-de-chaussée, on observe une pierre d'évier de forme cylindrique. Une grange prolonge le logis vers l'ouest. Deux paires de boulins ou trous à pigeons sont compris dans son mur de façade, au-dessus de la porte. A la suite de cette grange se trouve l'ancienne écurie, et une seconde à l'arrière.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
en rez-de-chaussée, comble à surcroît |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17043735 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2010 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ferme, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/c036ab6e-7760-4947-9e4d-324768b98933 |
Titre courant |
Ferme |
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Dénomination |
ferme |
Parties constituantes non étudiées |
chai grange écurie toit à porcs bergerie hangar pigeonnier |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Thomas-de-Conac
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: le Merleau
Cadastre: 1818 A 761 et 762, 2009 A 1602, 1832 et 1833