I. Série 2 O 1713 :
1809 (2 avril). Rapport de Jean-Marie Bedout (ou Dubedout), "charpantier patanté" [sic], expert verballement [sic] requis de la part du maire de la commune de Préchacq pour voir et examiner les réparations à faire au clocher et église, pour en faire le devis estimatif [...]" : réfection des planchers du clocher ; changement de poinçons, chevrons et enrayures à la charpente du clocher ; réfection du lambris de l'église "côté du couchant" ; réfection de la couverture de l'église en tuiles à canal et de la flèche du clocher en "bardeaux de chêne" ; confection de la porte d'entrée de l'école ; confection de deux "portals" à l'entrée du cimetière. Coût total du devis : 886,10 francs.
1827 (3 mai). Attestation de Jean-Baptiste Perret, fondeur de cloches à Mont-de-Marsan : "Je soussigné JBte Perret fondeur de cloches résidant à Mont Marsan [sic] associé avec François Victor Decharme, et faisant tant pour lui que pour moi, attendu que la commune de Préchacq est dans l'intention de faire refondre la cloche félée de son église, qui devrait être du poids de cinq cent cinquante livres ; je m'oblige de fournir le surplus de la matière pour lui donner le poids de six cent laquelle matière sera de cuivre de Russie et étain anglais ; de plus je m'oblige de la refondre moÿenant [sic] le pris [sic] et somme de ceux cent francs. Dans tous les cas que la ditte [sic] cloche pèse plus que le poids ci-dessus je m'oblige d'en faire état à la commune à raison de deux francs la livre, ciomme si elle pèse moins la commune est tenue de m'en faire état au même pris. / De plus, de faire une autre cloche du poids de trois cent livres dont la matière sera de cuivre de Russie et étain anglais moyennant la somme de six cent francs, réunies les dites deux sommes à celle de huit cent francs, et comme la ditte commune n'a point en caisse somme suffisante pour payer cette somme je déclare lui donner un délai de payement ainsi que suit savoir qu'il nous sera fait un premier payement de la somme de deux cent francs lors de la remise des cloches, et qu'elles seront agréées, un second de la somme de trois cent francs un an après, et enfin que le troisième et dernier payement nous sera fait un an après le second payement. En conséquence nous répondons des dites cloches pendant un an et [un] jour, c'est ainsi que je fais ma soumission. / Fait à Préchacq le trois mai mil huit cent vingt sept. JBte Perret faisant tant pour moi que pour le sieur Decharme mon associé."
1827 (10 mai). Délibération du conseil municipal : [orthographe d'origine conservée] "M. le Maire [Jean-Baptiste Salles] a dit que la cloche de l'Eglise de cette commune étant felée, et ne pouvant plus servir dans cet état, il convenoit de la faire refondre. En conséquence il a fait constater par un devis estimatif la depence que doit occasionner cette refonte. / Qu'un fondeur de cloches [François Victor Decharme], qui a établi ses fourneaux à Montfort, s'est présenté pour la refonte et il a fait sa soumission. / Il s'oblige d'en augmenter le poids jusqu'à six cents pesant, en fournissant le surplus de la matière qui sera de la qualité portée dans sa soumission, moyenant le prix et somme de deux cent francs. / Et comme la presque généralité des habitants ont témoigné le désir d'avoir deux cloches, le même fondeur s'oblige de fournir à la commune une seconde cloche pésant trois cent, dont la matière sera de la qualité exprimée dans sa soumission, moyenant le prix et somme de six cent francs, et de répondre de l'une et de l'autre pendant un an et un jour. / Cette depence se montant à la somme de huit cent francs, et l'état de la caisse municipale ne permettant dans le moment de la faire ; le fondeur d'après sa soumission offre de donner un délay pour le payement en trois termes, savoir, le premier de deux cent francs lors de la remise des cloches, et qu'elles seront agrées ; le second de la somme de trois cent francs un an après le premier, et enfin le troisième de trois cent francs pour final paiement un an après le second paiement. / Me le Maire a mis sur le bureau ledit devis estimatif, ainsi que la soumission faite et souscrite par le sieur Perret fondeur de cloches, faisant tant pour lui que pour le sieur Decharme son associé, et invite le présent conseil à délibérer à ce sujet. / Considérant qu'il est de toute nécessité de faire refondre la cloche qui est felée, et d'en augmenter le poids, de manière qu'elle soit de six-cent, pour qu'n puisse l'entendre sur tous les points de la commune. / Considérant qu'il est reconnu que lors de certaines sonneries qui se pratiquent en frappant avec le battant et un caillou sur la cloche (ce qui ce fait quand on n'en a qu'une) occasionne fréquament la félure des cloches ; que pour éviter que cela n'arrive point [sic], il seroit nécessaire d'avoir deux cloches, dont l'une seroit inférieure de la moitié du poids de l'autre. / Considérant que les propositions que fait le fondeur par sa soumission sont avantageuses pour la commune, puis qu'il lui offre un délai suffisant pour pouvoir s'acquitter. / Considérant en effet qu'elle a dans la caisse municipale de quoi payer le premier terme, fixé à l'époque de la remise des cloches agréées qu'elles soient. Que pour le payement des deux autres termes, elle trouvera le moyen de les faire dans le produit de la vente des arbres marqués pour la Marine, qui doivent être vendus cette année, et dans la vente de ceux que le contremaître ne manque jamais de marteler parmi ceux qui seront accordés à la commune pour ses affouages à venir de 1828, et 1829. / Par ces motifs, le conseil municipal émet le vœu qu'il plaise à à Monsieur le préfet d'autoriser M le Maire à faire refondre la cloche de l'Eglize de notre commune, sans recourir à l'adjudication, comme aussi l'autoriser à acheter une seconde cloche du poids de trois cent, le tout sous les conditions et obligations portées dans la soumission faite et souscrite par le sieur Perret fonder ; à ces fins, autoriser aussi Mr le Maire à faire à ce dernier des deniers de la commune les paiements aux époques qui y sont exprimées. / Fait à Préchacq dans le lieu ordinaire des séances du conseil municipal, les dits jour, mois et an que dessus, et on les bas nommés signé, à l'exception de M. Lagrace qui a déclaré ne savoir. Ainsi signés au registre, Napias, Lafitte, Darclanne, Cazeils, Farges, Lafargue, Beyris, Degert et Salles. / Pour copie conforme, Le maire de Préchacq, Salles."
1828 (8 juin). "Commune de Préchacq. / Cahier des charges pour la refonte de la cloche et confection d'une seconde pour la dite commune de Préchacq. / 1° L'adjudication aura lieu au rabais & à l'extinction des feux sur la première mise à prix de la somme de mille cinq francs portée au devis estimatif dressé par le sieur Delestan expert désigné à cet effet. / 2° Toutes conditions imposées par l'arrête de Mr le Préfet en date du 9 Mai dernier sont et demeurent de rigueur tant de la part de l'adjudicataire à l'égard de la commune, que de la part de celle-cy à l'égard de l'adjudicataire sauf pour ce qui concerne les époques de paiements qui seront celles qui seront fixées par la délibération du conseil municipal en date du 25 septembre 1827 & ainsi qu'il sera expliqué ci-après ; / 3° L'adjudicataire sera tenu de rendre à la commune deux cloches, l'une du poids de 300 kilogrammes et l'autre de 150 kilogrammes. La première se fera au moyen de la cloche existante présumée devoir peser 550 livres à laquelle l'adjudicataire sera tenu d'ajouter cinquante livres de matière en première qualité. Toutefois cette cloche sera, avant d'être brisée pour être mise en fusion, sera [sic] pesée sur les lieux en présence de Mr le Maire, de son adjoint et de l'adjudicataire, procès verbal du poids et des dimensions sera dressé, il sera signé de trois assistants, et si le poids présumé de 550 livres se trouvait inférieur, la commune se charge de payer la différence à l'adjudicataire au taux de quatre francs le kilogr[am]me de matière pour arriver au poids présumé seulement. / La seconde cloche de 150 kilogrammes sera fondue à neuf & l'adjudicataire demeure tenu de fournir la matière qui devra être en première qualité. / 4° Les deux cloches ainsi fondues seront repesées ainsi qu'il est dit en l'article précédent et rapprochement fait soit du poids de 300 kilogrammes que doit peser la première, que de celui de 150 kilogrammes que doit peser la seconde, le plus ou le moins sera payé ou retenu à l'adjudicataire au prix de deux francs la livre de matière sans toutefois que le plus puisse excéder deux pour cent de matière. / 5° Sera tenu l'adjudicataire et à ses frais de remettre et placer les deux cloches au clocher avec leurs batans [sic] proportionnés, jougs, ferrures, le tout conformément au dévis et aux règles de l'art ; seulement la commune se charge de faire descendre l'ancienne cloche et de la faire transporter soit à Montfort soit à Dax si mieux n'aime l'adjudicataire établir son atelier sur les lieux ; se charge aussi la commune du transport des deux cloches dans la paroisse de Préchacq, mais de Montfort ou de Dax, hors de ces deux lieux, tous transports seront à la charge de l'adjudicataire. Il pourra utiliser la vieille ferrure et l'ancien batant. / 6° Les cloches seront fondues & mises en place dans le délai de deux mois ou plutot [sic] si faire se peut, à dater du jour de l'arrivée à la Mairie de l'arrêté d'approbation de l'adjudication, avis en sera donné à l'adjudicataire par simple simple de Mr le Maire dont il devra accuser réception ; sera tenu l'adjudicataire de mettre sur les cloches toutes marques et signes d'usage, comme aussi les noms qui lui seront fournis par Mr le Maire. / 7° Tous frais d'adjudication, timbre, expéditions de même que les droits d'enregistrement & frais du devis seront à la charge de l'adjudicataire. / 8° Le prix de l'adjudication sera payé à l'entrepreneur par mandats de Mr le Maire sur le receveur municipal savoir : un tiers lorsque les cloches seront acceptées et mises en place, un tiers un an après & le solde deux ans à partir du jour de la mise en place, le tout sans intérêts. / 9° Les ouvrages faits d'après les règles de l'art seront garantis par l'adjudicataire pendant un an depuis le jour de la réception des cloches sauf toutefois les cas fortuits qui ne seraient pas du fait de l'ouvrier ni ne résulteraient pas de la mauvaise confection des ouvrages. / 10° Le présent & l'adjudication seront soumis à l'approbation de Mr le Préfet. Jusques là, l'entreprise ne sera point considérée définitive ; l'adjudicataire fournira caution solvable. / Le Maire, signé Salles. / Procès-verbal d'adjudication. / L'an mil huit cent vingt huit et le Dimanche huit du moins de Juin à dix heures avant midi, issue de la messe parroissiale [sic]. Par devant nous maire de la commune de Préchacq, 3e arrondissement du Département des Landes, étant au lieu appelé Marsan en présence de Mr Barthélemy Lafargue notre adjoint et de Mr Hontang receveur municipal. / En conséquence des affiches apposées tant dans cette commune que dans les communes voisines, portant qu'en exécution de la délibération du conseil municipal du 25 7bre 1827 approuvée par arrêté de Mr le Préfet du 9 Mai dernier, il serait procédé, cejourd'hui, par devant nous à l'adjudication au rabais de la refonte de la cloche & de la fourniture d'une seconde conformément au devis dressé à cet effet et au cahier des charges qui précède. / Nous Maire susdit après avoir liquidé les frais de criées, timbre, affiches et expéditions, au nombre de deux, ainsi que du devis estimatif à la somme de vingt cinq francs vingt centimes en ce non compris les droits de l'enregistrement, nous avons fait faire lecture de l'arrêté de M. le Préfet, du devis estimatif et du cahier des charges. Cette lecture terminée, nous avons ouvett les sous enchères sur la première mise à prix de mille cinq francs portée au devis, & le sieur Decharmes [sic] fondeur ayant sous enchéri à la somme de neuf cent quatre vingt quinze francs, il a été allumé un premier feu pendant la durée duquel plusieurs sous enchères ont eu lieu et la dernière est demeurée au sieur Delestan fondeur pour la somme de neuf cent soixante cinq francs. / Un second feu ayant été allumé, le Sr Decharmes a sous enchéri à neuf cent quinze francs et le sieur Delestan à huit cent soixante cinq francs. / Un troisième feu allumé le Sr Decharmes a sous enchéri à huit cent francs, le Sr Delestan à sept cent francs, le Sr Decharmes à six cent cinquante francs, le Sr Delestan à six cent francs, le Sr Decharmes à cinq cent cinquante francs. / Un quatrième et dernier feu ayant été allumé et s'étant éteint sans que personne ait fait une offre meilleure, nous Maire avons adjugé au dit sieur François Victor Decharmes, fondeur demeurant à Mont de Marsan, comme dernier sous enchérisseur, la refonte de la cloche existante et la fourniture d'une seconde moyenant [sic] la somme de cinq cent cinquante francs & en outre aux clauses & conditions imposées par le cahier des charges. / Et le dit adjudicataire pour satisfaire à l'obligation de fournir caution nous à présenté le Sr Jean Mauriet propriétaire domicilié de la commune de Montfort, lequel ici présent et après avoir pris connaissance du cahier des charges, du devis estimatif ainsi que de l'arrêté de Mr le Préfet, nous a déclaré se rendre pleige et caution dudit sieur Decharmes adjudicataire, et s'obliger conjointement & solidairement avec lui de ponctuellement remplir les conditions imposées, et le dit adjudicataire & sa caution soumettent à cet effet chacun en droit soi leurs biens et causes à justice. / Et attendu que nous Maire avons reconnu la solvabilité de la caution nous l'avons acceptée et le présent a été clos et par nous signé ainsi que par l'adjudicataire, la caution, notre adjoint et le receveur municipal, à Préchacq les dits jour, mois et an que dessus, ainsi signés à la minute, Decharme adjudicataire, Mauriet caution, Lafargue adjoint, Hontang receveur municipal & Salles Maire. / Pour copie conforme, Le maire de Préchacq, Salles."
1828 (28 juillet). Rapport du maire Jean-Baptiste Salles et de l'adjoint Barthélemy Lafargue : "L'an mil huit cent vingt huit, et le vingt huit du mois de juillet, nous Jn-Bte Salles, maire de la commune de Prechacq, et Barthélemy Lafargue, adjoint, disons et certifions qu'en exécution du cahier des charges pour la refonte de la cloche de l'Eglise de cette commune, nous aurions fait dessendre [sic] ladite cloche et l'aurions faite peser en présence du sieur F.-V. Decharmes [sic] fondeur et adjudicataire, laquelle s'est trouvée être du poids de cent quatre vingt un kilogrammes et un quart de kilogramme, que dès lors le sieur Delestan qui a fait le devis estimatif et qui a présumé que la susd[i]te cloche devoit peser cinq cent cinquante livres a erré considérablement ; ce fait avons fait remise de la susd[i]te cloche aud[i]t S. Decharmes qui s'est obligé de ne la briser pour la mettre de suite en fusion, qu'en présence de Mr l'adjoint, lequel sera présence [sic] du jour où il devra se rendre à Hagetmau où la refonte de la cloche doit avoir lieu. / De tout quoi avons dressé le présent procès-verbal que nous avons signé avec ledit Sr Decharmes. / Fait à Prechacq les dits jour, mois en an que dessus. / F. V. Decharme, Lafargue, Salles."
1828 (30 novembre). Rapport de Dominique Despessailles, horloger à Gamarde, sur les nouvelles cloches : "L'an mil huit cent vingt huit et trente du mois de novembre nous Dominique Despessailles horloger, domicilié de la commune de Gamarde patenté, en vertu de la lettre de Mr le Maire de Préchacq du vingt huit novembre nous sommes transporté dans la dite commune en qualité d'expert aux fins d'examiner deux cloches nouvellement fondues et assister à leur réception au cas qu'il y ait lieu ; nous avons vérifié les dites cloches, nous les avons fait battre en notre présence et l'examen que nous en avons fait nous a convaincu qu'elles se trouvent de bonne qualité et recevables, soit pour la composition de la fonte, soit pour la nature des sonts [sic], soit enfin par l'absence de défaut ou gersure [sic] dont les suites pourraient occasionner des dégradations, nous avons en conséquence donné notre avis en faveur de la réception du travail que nous avons trouvé conforme aux règles de l'art. / D'après le cahier des charges, l'entrepreneur est tenu de mettre en place les deux cloches et de fournir batan [sic], joug et ferrure, en conséquence nous reconnaissons manquant deux pièces de boi [sic] cett à dire [sic] une à chaque joug et quatre bandes en ferré pour mettre les cloches à la vollée [sic], nous estimons les objets ci-dessus huit francs si mieux il ne préfère les faire. / A Préchacq les mêmes jour, mois et an que dessus. / Pour mon sallère [sic] cinq francs trente cinq centimes. / Despessailles. / Vû par nous maire de Préchacq soussigné. Préchacq le 1er Xbre 1828. Salles. / Nous maire et adjoint de la commune de Préchacq certifions que les cloches ont été pesées en notre présence, que l'une est du poids de trois cents kilogrammes, et l'autre de cent cinquante kilogrammes ; que ces cloches fondues à la satisfaction de la commune sont agréées - à la charge néanmoins par le Sr Decharmes entrepreneur de satisfaire à ce qui est dit dans le raport [sic] en l'autre part afin que les dites deux cloches puissent être sonnées à la volée. / Fait à Préchacq le 1er Xbre 1828. Salles maire, Lafargue adj[oin]t."
1829 (11 janvier). Délibération du conseil municipal : "[...] Vû le cahier des charges, le devis estimatif et le procès-verbal de l'adjudication de la cloche à refondre de l'églize [sic] de cette commune et d'en fournir une seconde, en date du huit juillet dernier, approuvé par M. le Préfet. / Vû les procès verbaux des 28 juillet et 1er décembre aussi dernier, qui constatent le poids de la cloche à refondre, et qui constatent aussi le poids de la cloche refondue et de celle fournie par l'adjudicataire. / Considérant qu'il résulte du susdit devis estimatif sous la date du 17 aoûst 1827 que la cloche à refondre fut présumée être du poids de 550 ko, que, le conseil municipal désirant l'augmenter de 50 ko de matière pour lui donner le poids de six quintaux, le cahier des charges et le procès verbal d'adjudication imposèrent à l'adjudicataire l'obligation de fournir les cinquante livres de matière pour qu'elle eût le poids de six quintaux. / Considérant que, par une des clauses du procès verbal d'adjudication, il y est dit = que si le poids présumé de cinq cent cinquante livres se trouvoit inférieur la commune se charge de payer la différence à l'adjudicataire au taux de quatre francs le kilogramme, pour arriver au poids présumé seulement. / L'adjudicataire fut encore tenu de fournir une seconde cloche du poids de cent cinquante kilogrammes. / Considérant que c'est d'après ces clauses et conditions que l'entreprise de la refonte d'une cloche et la fourniture d'une seconde fut mise au rabais, et que le Sr Decharmes fondeur devint adjudicataire moyennant la somme de cinq cent cinquante francs, payables par la commune en trois termes. / Considérant que par un des procès verbaux ci-dessus rappellés [sic] que la cloche présumée devoit peser cinq cent cinquante livres n'a réelement [sic] pesé que trois cent soixante deux livres et demy, c'est à dire cent quatre vingt un kilogrammes un quart, et que cette cloche refondue a pesé six quintaux, c'est à dire trois cent kilogrammes ; et que la seconde cloche que l'adjudicataire a fourni est du poids de cent cinquante kilogrammes. / Considérant d'après ces faits que l'adjudicataire a rempli à ses obligations quand [sic] au poids des dittes [sic] deux cloches ; qu'il a fourni cent dix-neuf kilogrammes un quart pour celle qui pèse trois cent kilogrammes, desquels il faut néanmoins en distraire vingt cinq qu'il est obligé de fournir, ce qui réduit les cent dix-neuf kilogrammes un quart à quatre vingt quatorze kilogrammes un quart. / Et attendu que le prix de la matière a été fixé par le procès verbal d'adjudication à quatre francs le kilogramme, il en résulte qu'il lui est dû pour la fourniture de ces quatre vingt quatorze kilogrammes un quart, la somme de trois cent soixante dix-sept francs, en sus de celle de cinq cent cinquante francs, prix de l'adjudication, lesquelles deux sommes réunies forment celle de neuf cent vingt sept francs. / En conséquence le présent conseil municipal émet le vœu que cette somme de neuf cent vingt sept francs soit payée au Sr Victor Decharmes adjudicataire, aux époques fixées par le susdit procès verbal d'adjudication. / Fait à Préchacq dans le lieu ordinaire des séances du conseil, les dits jour, mois et an que dessus, et on les dénommés signé, à l'exception de M. Lagrace qui a déclaré ne savoir. Ainsi signés au registre, Darclanne, Cazeils, Napias, Degert, Nassiet membres du conseil municipal. / Pour copie conforme, Le maire de Préchacq, Salles."
1829 (22 janvier). Avis du sous-préfet de Dax au sujet de la fonte de deux cloches : "Procès verbal constatant le poids d'une cloche. / Le Sous-Préfet / Vu le procès verbal à la date du 28 Juillet dernier constatant le poids de la cloche à refondre dans la commune de Préchacq, au moment de sa livraison au fondeur Décharme entrepreneur de sa refonte et en outre de la fourniture d'une autre de moindre dimension. / Vu le procès verbal en date du 29 novembre dernier rapporté lors de la livraison des deux cloches sus mentionnées et constatant leur poids respectif. / La délibération du conseil municipal del a même commune reconnaissant l'exactitude du détail contenu dans le procès verbal de réception des cloches et concluant par ces motifs à ce qu'il soit payé d'après la fixation des époques de payement réglées par l'adjudication la somme de 927 f. tant pour le prix principal de l'adjudication que pour la valeur de la fourniture de matière excédant la quantité déterminée. / Attendu les explications qu'elle contient fondées sur les motifs qu'elle détaille. / Est d'avis : de son approbation en tout son contenu. / Dax, le 22 Janvier 1829. Le sous-préfet, F. de Pignol."
1829 (16 décembre). Arrêté du préfet des Landes : approuve le devis et le détail estimatif dressés le 18 novembre "par le sieur Lespès aîné [Hector Lespès], commissaire-voyer, expert des ouvrages à faire pour la reconstruction du porche de l'église de la commune de Préchacq, lesdits ouvrages évalués à la somme de 244 f. 67".
1830 (3 février). Procès-verbal d'adjudication des travaux de reconstruction du porche à Jean Parcabe, charpentier à Poyartin (seul soumissionnaire), pour 240 francs, avec pour caution Pierre Gardères, propriétaire à Gamarde.
1837 (30 mars). Délibération du conseil municipal au sujet de l'achat d'une horloge : des démarches ont déjà été faites dans ce sens dès 1833 ; la commune "est déjà entrée en marché avec le sieur Despessailles [Dominique], horloger à Gamarde".
1841 (25 juillet). "Année 1841. Commune de Préchacq. / Devis et détail estimatif des ouvrages à exécuter dans la commune de Préchacq pour grosses réparations à l'église, au clocher et au porche de l'église, dressés par le soussigné Lespès aîné, arpenteur à Hinx. / Exposé : Depuis long tems, les murs du porche à l'entrée de l'église avaient commencé à s'écrouler ; la couverture tant du clocher que de l'église était en mauvais état ; les plafonds devaient être restaurés ; tout l'extérieur de l'église avait un pressant besoin d'être recrépi et blanchi ; mais la commune ayant fait construire, depuis dix ans, le logement de l'instituteur, salle d'asile, salle de la mairie ; ayant fait l'acquisition d'un presbytère qu'il a fallu réparer ; forcée d'entretenir et de construire plusieurs ponts importants dont quelques-uns avaient été détruits par le sinistre du 3 Août 1834, elle est tombée dans un grand épuisement ; elle est même endettée. / Quoi qu'il en soit, les réparations détaillées plus bas ne peuvent plus être ajournées et le conseil municipal a voté une coupe extraordinaire d'arbres chênes pour parer aux deux tiers de la dépense. / Le porche dont il vient d'être parlé, a été démoli par prudence et par les soins de Mr le maire pour la conservation des matériaux de la couverture. / Un nouveau porche va être construit ; il sera plus petit ; et, avec les tuiles creuses, le bois et la pierre de l'ancien on aura suffisamment ce qu'il faut. / Le clocher sera reconstruit en bardeaux ; la couverture de l'église sera remaniée ; dans l'intérieur de l'église, les plafonds seront enduits d'une couche en plâtre blanc ; l'escalier sera changé de place ; et tout l'extérieur du clocher et de l'église sera recrépi et blanchi. / - / Chapitre premier. Article 1er. Démolition du mur actuel, à l'ouest du porche, jusqu'au niveau du carrelage. [...] / Maçonnerie en moellon et mortier ordinaire, au mètre cube, le moellon à la commune. / Terminer en pointe, vers l'est, le mur ci-dessus qui servira de soutènement. [...]. / Mur à l'ouest du nouveau porche, contre celui de soutènement dont il vient d'être parlé [...]. / Eglise, chapelle et sacristie [...]. Tuiles creuses neuves [...]. Les plafonds de l'église doivent être nécessairement restaurés avec une légère couche d'enduit en plâtre blanc. Ce travail est de pure conservation. [...] / La nef et le sanctuaire [...], la chapelle [...]. / La première partie de l'escalier qui mène à la tribune, gênant beaucoup, et forçant d'y passer pour aller sonner les cloches, doit être démoli et remplacé en en construisant une nouvelle dans le prolongement de celle qui par de la tribune ; à cet effet, il sera pratiqué une ouverture au mur ouest de l'église. [...] / Achat, taille, transport et mise en place de la pierre des carrières de Cazaux à Montfort pour une porte qui aura 2m30 de hauteur et un mètre de largeur [...], porte en chêne de bonne qualité et bien sec, proprement assemblée à rainures et languettes [...], ferrure et serrurerie [...]. La partie de l'escalier, aujourd'hui dans l'intérieur de l'église, sera fermée par 1m50 de cloison en planches de pin de 1ère qualité, peinture comprise [...]. / Blanchir au lait de chaux, à deux couches, tout l'extérieur de l'église [...]. / Total du chapitre premier : 2321,61. / Chapitre second. La circulaire de Monsieur le Préfet relative aux cimetières commande de grands travaux. Celui de Préchacq entoure l'église ; sa translation ne peut avoir lieu, faute de terrain propre à cet effet. Il est trop petit, eu égard à la population. Il peut être agrandi convenablement en prenant une partie du fossé contigu, situé à l'ouest, appartenant à la commune et faisant aujourd'hui partie du jardin de l'instituteur. / Il est bien vrai que l'assainissement de l'église et la conservation de ses murs dépendent de la fermeture et du déblai du cimetière. [...] Il sera fait, plus tard, un devis particulier pour cet objet. Démolition de quelques parties de murs presque écroulés. [...] Murs à réparer et à recrépir. [...] Murs à construire à neuf pour l'agrandissement du cimetière et pour les parties écroulées. [...] / 604 f. 23. / Clauses et conditions particulières. Art. 1er. L'entrepreneur fournira bonne et solidaire caution [...]. / Art. 6e. Le montant de la dépense sera payé en trois termes égaux, savoir : le premier, lorsque les matériaux seront approvisionnés à pied-œuvre et lorsque les ouvrages seront commencés ; le deuxième, aux deux tiers des ouvrages ; et le dernier, après l'approbation du procès-verbal de la réception. / A Hinx, le 25 juillet 1841. Signé Lespès aîné. Pour copie certifiée conforme, par le maire de Préchacq, Lafargue. / [Note ajoutée à la suite :] Le présent devis fut adressé à l'administration supérieure dans le mois de juillet dernier. Mr le sous-préfet, par sa lettre du 7 octobre, annonce un [mot manquant : secours ?] de 500 francs et il renvoie le dossier de cette affaire pour que la commune réduise la dépense au niveau des ressources ou qu'elle avise promptement au moyen d'augmenter ce dernières. / Préchacq se trouva alors dans un grand embarras : d'un côté, tous les articles portés dans le détail estimatif étaient nécessaires pour les réparations qui ne pouvaient être ajournées ; de l'autre, le conseil municipal a voté la coupe extraordinaire de cent chênes dépérissants ou rocards [?] pour réparer l'église et des dépendances. [...] L'inspecteur des forêts a promis de provoquer une prompte solution, mais rien de favorable n'est arrivé. / Le même expert a été chargé par M. le maire de faire ici le relevé des dépenses qu'occasionnera la reconstruction du porche de l'église, démoli par prudence, à cause de la ruine par vétusté de ses murs, en attendant qu'on puisse faire le reste. / Les articles 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 21 du devis, chapitre premier, comprennent tout ce qu'il y a de plus urgent et tout ce que la commune peut faire aujourd'hui : Détail : Art. 1er. Démolition du mur à l'ouest - 10 f. 82. / 2. Maçonnerie en moellon et mortier ordinaire - 7,20. / 3. Autre maçonnerie en idem idem - 500,34. / 4. Pierre de taille de Bidache - 26,40. / 5. 4 mètres courants de pieds droits - 18,00. / 6. Retailler la vieille charpente - 23,00. / 7. Couverture de tuiles creuses - 34,36. / 8. Deux portes - 58,80. / 9. Ferrure et serrurerie pour ces deux portes - 42,50. / 10. Remaniage de pavé en carreaux de terre cuite - 23,76. / 11. Recrépissage avec renformés - 75,00. / 12. Lausses de Bidache - 28,80. / 13.Changer de place deux corbeaux - 2,30. / 21. Changement de l'escalier et accessoires - 93,46. / Mise à prix - 547,34. / La mise à prix pour cette première adjudication sera de cinq cent quarante-sept francs trente-quatre centimes, et les mêmes conditions resteront. / A Préchacq le 23 Décembre 1841. Signé Lespès aîné. Pour copie, certifié conforme par le maire de Préchacq."
1842. Réparations à l'église et reconstruction du porche par Jean Feigna, charpentier à Gamarde, avec pour caution Jean Puyo, charpentier à Cassen.
1844 (mats). Exécution des travaux du porche, par le maçon Lalanne (successeur de Feigna ?).
1847 (25 avril). Devis pour la reconstruction du clocher de l'église, par Pierre Boubé, "architecte" (agent voyer) demeurant à Dax : "Le clocher de l'église de Préchacq qui se trouve construit sur le corps de l'église est dans un état de délabrement complet, il est surplombé & menace de s'écrouler sur la toiture de l'église. / Les murs du porche sont trop faibles pour supporter un clocher. / Dans ce projet, on se propose de démolir le porche actuel & de reconstruire les murs sur des bases plus solides, pour pouvoir supporter sans danger une charpente de clocher. La vieille charpente du clocher qui tombe en ruines sera démolie & une nouvelle charpente à dôme et flèche, tel qu'il convient à un pareil établissement, serait élevée sur les nouveaux murs pour sortir le clocher de dessus le corps de l'église. La commune fournira pour cette construction les moellons & le bois de chêne." Matériaux : "bois de chêne, moellons provenant de la démolition du petit porche actuel, pierre de taille de Bidache première qualité". "Toute les construction du clocher, à l'exception de la partie supérieure du pan-coupé, sera faite en bardeaux de bois de chêne [...]. La surface extérieure du bardeau sera peinte à l'huile sur 2 ou 3 couches, couleur ardoise [...]. / Toute la partie supérieure du pan coupé sera fermée par des persiennes, dont les encadrements & jet d'eau seront en bois de chêne de la démolition du clocher & les lames en bois de pin du 1er choix [...]." Montant du devis estimatif : 3.465 francs. Approuvé par le préfet des Landes le 23 avril 1850 seulement.
1848 (27 septembre). Le ministre des Cultes accorde un secours de 600 francs à la commune pour les travaux de l'église.
1850 (31 mars). Procès-verbal d'adjudication des travaux de construction du clocher par le maire Justin Maysonnave : adjugé à Jean Vidau, charpentier à Cagnotte, pour la somme de 2.940 francs (autre soumissionnaire écarté : Pierre Lafitte, charpentier à Préchacq).
1851 (24 février). Certificat de Pierre Boubé sur l'état d'avancement des travaux de construction du clocher de l'église : une somme de 700 francs peut être délivrée à l'entrepreneur Jean Vidau.
1851 (25 avril). "Détail estimatif des travaux à exécuter pour ornementation indispensable des autels de l'église de Préchacq dressé par le soussigné François Laloye, plâtrier demeurant à Pomarez. / 1° Une corniche au sanctuaire du maître-autel, longueur 17m50 à raison de 5 f. le mètre conforme au plan... 87 f. 50. / 2° Un arceau, longueur 9m80 sur 0m18 de largeur, à 4 f. 25 l'un... 41,75. / 3° Six pilastres hauteur ensemble 20m28 sur 0,18 x0,21 de diamètre à 1 f. 50 le mètre, ci... 30,42. / 4° Un soleil, fourniture de verre en couleur & main d'œuvre... 20,00. / 5° Deux niches conformes au plan à 15 f. l'une... 30,00. / 6° Deux Evangélistes de 1m20 de hauteur en plâtre et brique broyée à raison de 20 f. l'un... 40 f. 00. / 7° Boisure à faire à neuf, longueur 6m55, hauteur 2m10 = 13,62 à 3 f. l'un... 40 f. 80. / 8° Carrelage en pierre de Bidache pareil à celui qui existe, longueur 6m55, largeur 2,84 = 18,60 m2 à 4 f. l'un... 74 f. 40. / 9° Peinture de la boiserie & la chaire, 33m07 à 1 f. l'un... 33 f. 07. / - / Autel de la Vierge. 1° Corniche en plâtre [illisible] longueur 5m à 2 f. l'un... 10,00. / 2° Quinze mètres de boiserie y compris les moulures & avant-corps à raison de 5 f. l'un... 75,00. / 3° 20 mètres carrés de peinture à trois couches, à 1 f....20,00. / 4° Une niche en bois avec cadre 15 f. ci... 15,00. / 5° Une Vierge de la même composition que les évangélistes & de la même hauteur... 20,00. / 6° Une guirlande deux chérubins & la dorure... 30,00. / 7° Blanchir l'église & regarnir les trous du plafond au plâtre blanc estimé ci... 30,68. / Total six cents franc... 600,00.. / Le présent détail a été dressé par le soussigné en présence & du consentement de M. le maire. A Préchacq le 25 avril 1851. Signé Laloye. / Pour copie conforme, Le maire, Batbedat. [Ajout en marge : "Appr[ouv]é M[ont]t de M[arsan] le 7 mai 1851. Pour le Préfet en tournée, le cons[eille]r de Préf[ecture] délégué, [illisible] ]".
1851 (1er mai). Délibération du conseil municipal : approuve le devis de François Laloye et vote un crédit de 600 francs.
1854 (23 octobre). Procès-verbal de réception des travaux de construction du clocher, par Pierre Boubé, "architecte-voyer". Dépense totale, y compris les honoraires de l'architecte : 4.076,08 francs.
1854-1855. Contentieux de la "créance Vidau" : la commune refuse d'acquitter deux mandats (de 298,96 et 1.200 francs) réclamés par l'entrepreneur Jean Vidau pour solde de ses travaux de reconstruction du clocher.
1870 (15 mai). Délibération du conseil municipal : le curé a présenté "le devis de quelques travaux d'embellissement que M. le curé se propose de faire exécuter à ses frais dans l'intérieur de l'église". Le devis monte à 4.018,35 francs. Approuvé.
1888 (8 juin). Délibération du conseil municipal : vote d'un crédit de 1.000 francs pour payer des réparations à la toiture du clocher.
1891 (25 octobre). Délibération du conseil municipal : "Objet : carrelage du c[h]œur de l'église. Vote d'une somme de trois cents francs."
1900 (5 septembre). "Restauration de la couverture du clocher. Devis descriptif et estimatif. / [...] Le clocher de l'église de Préchacq est actuellement recouvert en bardeaux de chêne. La plus grande partie de ces bardeaux ayant été fendus par le soleil, il s'ensuit que les parties cintrées de la toiture laissent filtrer dans l'intérieur du clocher la pluie qui pourrit les principales pièces de la charpente. Le conseil, par délibération en date du 2 7bre 1900 a décidé de le recouvrir en zinc jusqu'à la base des persiennes les plus élevées et un mètre de hauteur au-dessus de ces mêmes persiennes. La surface à recouvrir est de 115 m2 environ [...]." Montant du devis : 1.000 francs. Signé par le maire Germain Soussotte seul.
1900 (23 décembre). Procès-verbal d'adjudication des travaux du clocher à Paul Auguste Sarraille, entrepreneur de couvertures de zinguerie à Dax (ateliers place des Tilleuls et domicile au 24, rue Saint-Vincent).
1900 (31 mai). "Clauses et conditions particulières du projet de substitution du zinc par de l'ardoise d'Angers, première qualité dans la couverture du clocher de l'église de Préchacq." Le conseil municipal s'est entretenu au sujet de cette substitution avec l'entrepreneur Paul Auguste Sarraille.
1901 (27 novembre). "Couverture en ardoise du clocher. / Décompte général des travaux exécutés et des dépenses faites", montant à 1.206 francs, signé par Gellibert, de Dax, expert nommé pour la vérification.
1904 (14 février). Délibération du conseil municipal : "Objet : replacement de l'appui de communion. Vote de 200 francs. / [...] L'appui de communion de l'église est tellement vieux et vermoulu qu'il est tout à fait hors d'usage. Il [le maire Germain Soussotte] propose au conseil de le remplacer par un appui en fonte dont il lui communique le modèle. [...]" Approuvé.
1904 (1er juin). "Mairie de Préchacq. Travaux communaux. Renouvellement de l'appui de communion de l'église de Préchacq. / Détail estimatif des ouvrages. / 1° Démontage de l'ancien appui... 5 f. / 2° Achat de 12m d'appui neuf en fonte travaillée à 15 f. le mètre courant... 180 f. / 3° Mise en place et scellement du nouvel appui, à forfait... 15 f. / Total : 200. / Fait et rédigé à Préchacq, le 1er juin 1904. Signé : Madray. / Pour copie conforme, le maire de Préchacq, Soussotte."
1922 (3 décembre). Traité de gré à gré avec "Lacomme Nestor, menuisier domicilié à Préchacq" pour "la réfection de la boiserie de l'église, à raison de 35 fr. le mètre carré jusqu'à concurrence de 3.000 fr. environ".
1927 (10 août). "Mairie de Préchacq. Traité de gré à gré. / Entre les soussignés : M. Jean Soussotte, Maire de la commune de Préchacq, département des Landes, agissant au nom et dans l'intérêt de la comme d'une part, / Et M. Terral fils aîné, artiste peintre à Bordeaux, 47 rue de Landiras, d'autre part, a été convenu et arrêté ce qui suit : / Art. 1er. M. A. Terral s'engage à exécuter les travaux de peinture à l'huile à l'Eglise de Préchacq, savoir. / Sanctuaire. Nettoyage général des anciennes peintures à la colle. / Voûte. Coupole peinte en bleu clair et semis d'étoiles d'aluminium en feuilles, tracé circulaire et géométrique, polychromie de la Gloire au centre de la voûte, anges et images, couleurs naturelles claires, rayonnement ton d'or avec réhauts [sic] d'or en feuille. / Dessus de corniche : large frise décorative (vigne vierge), celle-ci contournera l'arc triomphal intérieurement au sanctuaire. / Arc triomphal : peinture à plusieurs tons suivant l'architecture (le frise amplifiera celui-ci trop petit). / Corniche au-dessous : ton d'architecture, bandes polychromées, modillons ton d'or et filets or en feuille, petits panneaux marbre clair. / Pourtour au-dessus du lambris : pilastres, marbre clair, chapiteaux tons d'or rehaussés or en feuille. / Bandes ornementales encadrant les statues et les vitraux, jeu de fond décoratif dan le reste des panneaux sur un ton violet clair. / Lambris. Faux bois verni, ton chêne clair se raccordant aux boiseries neuves. / Autel. Nettoyage complet, peinture ton d'architecture et marbres très clairs, conservation avec raccords & dorures. / Voûte du bas côté. Raccords à la colle de ornements sur les réparations des plâtres. / Le tout moyennant la somme de cinq mille cinq cents francs (5500 f.). / Art. 2. Les frais de timbre, d'enregistrement et d'expédition auxquels ce marché donnera lieu seront à la charge de l'entrepreneur. / Art. 3. Le présent traité ne sera définitif et ne pourra recevoir son exécution qu'après avoir été approuvé par M. le Préfet. / Fait double à Préchacq, le 10 août 1927. / L'Entrepreneur, A. Terral. Le Maire, J. Soussotte." [Ajouts en marge : "Vu et Approuvé : à charge d'enregistrement dan les 20 jours. Dax, le 25 août 1927. Le Sous-Préfet, Cassagneau" ; "Enregistré à Mugron le neuf septembre 1927 [...]".]
1927 (16 octobre). "Mairie de Préchacq. Procès-verbal de réception définitive des travaux de peinture à l'église. / Le sieur Achille Terral peintre décorateur, adjudicataire en vertu d'un traité de gré à gré en date du 10 août 1927 et approuvé le 25 août 1927. / L'an mil neuf cent vingt sept, le seize octobre / Nous soussigné, Maire de la Commune de Préchacq, assisté de MM. Prat et Gaston conseillers municipaux, en présence de l'entrepreneur dûment appelé / Nous sommes transportés pour examiner et vérifier les travaux exécutés par le sieur A. Terral entrepreneur, / Nous avons reconnu que ces travaux de peinture satisfont aux conditions du devis et se trouvent en bon état d'entretien. / En conséquence, le délai de garantie étant expiré, nous déclarons qu'il y a lieu d'en accorder la réception définitive. / A Préchacq, les jour, mois et an que dessus. / Le Maire, Soussotte. Les Conseillers municipaux, Gaston, Prat. L'Entrepreneur, A. Terral."
************************************
II. Série 70 V 278/6 (Dons et legs) :
1813 (juillet). "Vu le consentement donné par le Sr Bonnard Lompret, héritier du Sr Duguier dit Marqueton, pour la somme de six cents livres destinée par le testateur pour une mission, soit employée à faire réparer l'église de Préchacq ou l'autel de la Vierge [...]." Le legs comprend, outre les 600 livres susdites (soit 592 francs) une somme de 200 livres (191 francs) "pour achat d'ornements".
__________________________________